vendredi 16 décembre 2022

Un peu de discipline, que diable...

Pablo Picasso était probablement ce que l'on appellerait aujourd'hui un connard. 

Un pervers narcissique. Les réseaux sociaux auraient eu sa peau à peu près au même moment qu'ils ont eu celle d'Harvey Weinstein. Il y a longtemps. Pas assez longtemps, certes.

Pourtant, Pablo Picasso a eu du succès.

Sa recette pour réussir : 

Se lever tard, rarement avant midi, boire de grande quantité d'alcool pour l'inspiration et pour la désinhibition que cela procure ; fumer, beaucoup et de tout, cigares, cigarettes et autres… Tromper son épouse, toutes ses épouses et tromper ses maîtresses aussi avec d'autres maîtresses ; dessiner, encore et encore jusqu'à l'obsession, des motifs identiques. Accuser les autres de ses faiblesses, prendre du plaisir à les priver de leur potentiel et les rendre dépendant, etc., etc.

Cette recette lui a permis de vivre jusqu'à 91 ans, de rester incroyablement prolifique, de bénéficier d'une notoriété inimaginable de son vivant, de disposer d'un empire de plusieurs centaines de millions de dollars... sans jamais boire le moindre smoothie, faire de Yoga ou de Pilates ou consommer de Poke Bowls.

Son secret ?

Picasso, en dépit de tous ses graves travers et de son caractère inique, n'avait que faire de ce que les autres pensaient de lui, de ce que sa routine racontait de lui, de ce que ses obsessions étaient des obsessions et du prix que les autres devaient payer pour que Lui s'accomplisse.

Je ne vous invite pas à suivre un aussi funeste exemple, je vous invite à vous souvenir que boire un coup de temps en temps, regarder la télévision de temps en temps, rester dans votre monde, ne penser qu'à vous de temps en temps, n'est pas forcément une mauvaise chose ! 

Tout art est sale. 

Les ongles des artistes sont noircis.


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