vendredi 8 juillet 2022

Un genre de dictature pour nous sortir de là ?

Il n'aura fallu que 6 juges pour que soit remise en question une jurisprudence essentielle pour les droits des femmes aux Etats-Unis d'Amérique.

En dépit d'un président élu par le peuple, d'un sénat et d'un congrès, tous élus, 6 juges appointés par le président en place au moment de leur nomination ont pu prendre et faire appliquer une décision liberticide et il n'est rien que tous ces élus puissent faire. Six individus qui, de surcroît, occuperont ce poste à vie ! 

C'est la cour suprême. Ce que dit la cours suprême vaut de l'or. C'est tout. C'est comme ça. 

Et je dis qu'il nous faut ce genre de pouvoir pour nous sortir de la crise climatique.

Alors, ne nous méprenons pas. Je ne dis pas qu'il nous faut 6 juges conservateurs et évangélistes à la tête de la planète et que cela changerait les choses pour le meilleur (au contraire !...). Je dis que nous avons besoin d'un groupe de personnes puissantes, dont le pouvoir serait reconnu par tous et dont les décisions seraient souveraines pour que nous ayons la moindre chance d'engager notre planète sur le chemin de la guérison.

6 personnes dont la motivation serait le bien commun et universel. Un comité suprême chargé de veiller sur l'avenir de l'humanité et de prendre les décisions qui s'imposent et qui ne sont pas populaires, mais derrière lesquelles tout le monde devrait s'aligner. 

Une dictature démocratique. 

C'est de cela dont nous aurions besoin.

Et cela n'arrivera jamais !

2 commentaires:

Philippe Etienne a dit…

Heureusement ça n'arrivera jamais. La dictature n'est pas démocratique.
D'ailleurs la cour suprême n'est pas une dictature. Les États-Unis ne sont pas une dictature.
Et lutter contre le réchauffement climatique n'est pas une décision, mais une multitude de décisions.

François MAURIN a dit…

Sans doute, mais l'ampleur de la catastrophe est telle et les décisions qui doivent être prises d'une telle urgence, que je ne vois pas bien comment nos institutions démocratiques, auxquelles nous avons donné toutes les chances de prendre les choses en main, pourraient nous sauver... A ce rythme, notre civilisation se sera effondrée bien avant 2050...
L'heure du Top Down climatique est venue. Il nous faut un leadership mondial fort et contraignant, sinon, ce sera la fin.