Au quinzième "Voilà"...

L'actrice Emmanuelle Devos estime qu'elle dit trop souvent le mot « Voilà ». 

Elle a sans doute raison. Dans les quelques mots prononcés lors de la cérémonie des Césars qui l'a couronnée « Meilleure actrice » en 2010, Emmanuelle Devos prononce plusieurs fois le mot « Voilà »... 

J'ai déjà parlé de l'importance de ces mots de remplissage qui donnent à nos cerveaux le temps de préparer la phrase qui doit suivre. Il est vrai que s'entendre les prononcer à répétition peut avoir un effet négatif sur la représentation que vous pourriez avoir de votre voix. Emmanuelle Devos affirme, au nom de ces « voilà » trop nombreux, qu'elle n'aime pas s'entendre ! Carrément. 

Pour progresser, pour devenir un meilleur communicant ou orateur, il va falloir s'enregistrer, se filmer, aller vers une meilleure compréhension de soi et de l'existant. Si vous ne vous appréciez pas, cela risque de ne pas être bien agréable, et lorsque cela n'est pas agréable, c'est bien souvent une bonne raison pour abandonner ! 

Alors comment passer outre ce désamour bien extrême pour un péché aussi véniel…

Tout d'abord, trouver une cure au « Voilà » ! Elle existe et elle demande juste un peu de pratique : lorsque vous parlez, au lieu de prononcer ces « Voilà » à voix haute, prononcez-les à voix basse ou mieux, dans votre tête. Ainsi, vous laissez à votre cerveau le temps de préparer la suite et masquez aux oreilles de votre auditoire le temps que cela prend !

Dans un second temps, apprenez à rester confortable dans le silence. Un silence de quelques secondes dans vos présentations ne vous fera pas passer pour incompétent ! Votre auditoire a besoin de pauses, de temps de silence pour s'approprier ce que vous dites ! La meilleure façon de les perdre serait d'aligner les mots sans vous arrêter ! Cela aussi demande de la pratique. Commencez par exagérer vos pauses. Puis entraînez-vous en famille ou devant un auditoire pour lequel l'enjeu est minime. Expérimentez ce que cela fait que de se tenir en silence devant un auditoire et prenez la mesure de ces silences dont vous avez besoin. Combien de temps avant que l'inconfort ne soit transmis à votre auditoire ? Combien de temps avant que vous n'ayez vraiment le sentiment que « trop c'est trop » ?

Enfin, comprenez que la voix que vous entendez sur un enregistrement de vous-même n'est pas la voix que vous entendez lorsque vous parlez. Lorsque nous parlons, de nombreux paramètres modifient la perception que nous avons du son qui sort de notre bouche. Nous ne nous entendons pas comme nous entend l'auditoire ou l'enregistreur, en l'occurrence. Pour corriger cela, écoutez-vous jusqu'à vous habituer à votre vraie voix quand vous vous écoutez et tout ira bien.

Pour finir, aimez-vous ! Appréciez vos voix, votre style, votre physique. Vous êtes tout ce que vous avez. Personne d'autre ne le fera mieux que vous !

Conseil aux jeunes entrepreneurs...

Quand vous créez votre activité, votre business, votre entreprise, il peut paraître évident que la meilleure manière de la voir se développer est de planifier sa promotion. Quelle communication, quelle stratégie sur les réseaux sociaux, quel plan d'action sur LinkedIn, quelle approche auprès des RH ou des décideurs de tel ou tel secteur d'activité…

Tout cela se termine mal ! Dans la réalisation que tout cela ne sert finalement pas à grand-chose ! 

Le développement de votre entreprise, comme celui de toutes les aventures créatives, tient à son élévation vers l'excellence. Le temps que vous passez à vouloir communiquer est autant de temps que vous ne passez pas à développer ce qui vous rend unique et remarquable. 

Parce que c'est ce qui fera de vous un professionnel rare et unique qui fera de vous un professionnel en réussite. 

La communication se fera d'elle-même, de bouche à oreille... et les clients afflueront sans que vous ayez besoin de dépenser un centime sur LinkedIn ou ailleurs ! Ce sont vos clients qui feront votre promo et d'une manière bien plus efficace, puisqu'elle ne viendra pas de vous, mais de clients passionnés et émus par les efforts qui furent les vôtres pour les enchanter ! 

Une bonne promotion vient toujours de clients qui font le choix généreux, responsable et attentionné de parler de vous et de ce que vous faites…  Parce que vous le méritez.

Bien sûr, si vous trouvez que cela prend trop de temps ou si vous n'avez nullement l'intention de faire quelque chose de remarquable, vous pouvez toujours tenter de hurler plus fort que la meute. De spammer tous ceux que vous croisez. D'ajouter une pub à une autre pub. D'envoyer un mail par jour, puis deux, puis trois. De ratisser large. De viser la presse nationale. De vouloir que l'on parle de vous à tout prix. 

Ce qui prime...

Lorsque vous communiquez quelque chose à quelqu'un, il est possible que votre contenu ou votre message soit plus important que vous ; que vous ne soyez que le vecteur de quelque chose qui en un sens vous dépasse.

Nous nous donnons bien souvent trop d'importance et nos egos affolés nous harcèlent de leur inextinguible besoin de reconnaissance, alors que bien souvent, ce qui prime n'est pas celui qui porte le message, mais bien le message lui-même.

Lorsque je fais mon travail de formateur, je fais bien attention à distinguer le formateur que je suis du contenu que je transmets. Je fais toujours attention à m'effacer ou en tout cas à ne pas trop marquer ma présence entre ce que je dis et les oreilles de ceux qui le reçoivent. 

En agissant de la sorte, je laisse à chacun la possibilité de s'identifier à ce qui est dit et d'aller sur le chemin qu'il se choisit. 

Lorsque le message est fort, l'orateur n'a bien souvent qu'à s'effacer et le laisser irradier l'auditoire de son évidente puissance...

Une omniprésente obésité...

Nous les humains, nous aimons le surplus, le gratuit, ce qui permet à nos cerveaux archaïques de "survivre" un jour de plus à moindres frais. Nous apprécions d'économiser nos ressources et de mettre de côté.

Lorsque s'offre à nous de pouvoir manger autant que nous le souhaitons, de consommer autant qu'il est possible parce que le prix n'est plus un problème tant les produits sont peu chers… Que le prix de ce que nous achetons comprend telle ou telle option gratuite que nous sommes libres d'utiliser ou pas… Il devient facile de devenir boulimique. « Je prends parce que l'occasion est trop belle... Cet arbre chargé de fruits mûrs ne se représentera pas devant moi avant longtemps. »

Boulimie.

Et, nous voilà tous devenus obèses. Obèses de tout. D'informations, de nourriture, de distractions, de TikTok. 

Cette obésité aura des conséquences. C'est un fait. Elles seront lentes à apparaître, mais elles sont là, tapis dans les méandres de nos futurs possibles…

Pour ce jour et pour chacun d'entre nous, il est salutaire de se souvenir qu'un bon "Non !" vaut mieux que toute cette fausse gratuité.

Changer d'opinion...

Dans ce monde où nous sommes sans arrêt percutés par de nouvelles informations, de nouveaux concepts, de nouvelles façons d'envisager le monde, il est facile de rester campé sur ce que nous croyons depuis longtemps et en quoi nous avons confiance…

L'avenir appartient à ceux qui changent d'avis devant l'évidence !

Cela devient crucial. 

Le temps de l'adaptation est de plus en plus court…

Ingrédients d'une bonne santé...

Sommeil : régénération, autophagie, tout cela se passe essentiellement pendant que nous dormons. C'est la période de maintenance. Elle est capitale. Il faut de 6 à 8 heures de sommeil en moyenne. Moins et c'est un risque, plus et ce n'est pas meilleur. Vous savez !

Mouvement : sport ! Marcher, se lever... qu'importe pourvu que le corps se remue, se bouge, se dépense parce que nous sommes conçus pour le mouvement et que sans mouvement, nous dépérissons. 

Lumière solaire : nous sommes des animaux diurnes et la lumière du soleil est une source d'énergie et de vie. Des centaines de réactions chimiques exigent une exposition solaire. 

Nutrition : nous sommes ce que nous mangeons. Nous transformons des protéines et des éléments extérieurs à nous-mêmes et les transformons en nous-mêmes. Pour la nourriture, pas de régime, pas de privation, juste être attentif à ne pas manger de nourriture industrielle. Éliminer de nos assiettes ces plats préparés dont la liste des ingrédients ferait fuir un chimiste…

Relations sociales : passer du temps avec les gens que nous aimons, qui nous rendent la vie plus simple, plus évidente est une excellente façon de se sentir parfaitement en sécurité et de se soulager du stress inhérent à l'existence. 

Hydratation : notre corps est composé d'eau, si vous gardez votre hydratation sous contrôle, vous avez 80 % de votre santé sous contrôle.

Vous en reprendrez bien un peu plus ?...

Je recommandais récemment à un ami une vidéo Youtube.

Je le vois quelques jours plus tard et lui demande ce qu'il en a pensé.

Sa réponse : « Écoute, je l'ai entendu dire ça et puis ça. Impossible. J'ai zappé ».

Pourquoi pas ?

Les goûts, les couleurs, les façons qui sont les nôtres de rentrer en contact les uns avec les autres, mais ce que j'ai remarqué, c'est qu'il y a toujours un bénéfice à rester ouvert. Rien n'est jamais vraiment ce qu'il semble être après une ou deux minutes d'interaction !

Vous avez peut-être envie de zapper, de passer à autre chose, de juger négativement, mais pourquoi pas insister un peu. Quelques minutes de plus… Sait-on jamais ?...

La retraite de M. Alzheimer…

Bien sûr, l’idée de partir en retraite à un âge avancé n’est séduisante pour personne. À quel âge est-il raisonnable d’arrêter toute activité professionnelle est une question qui mérite qu’on s’y attarde.

Parmi les arguments qu’il sera bon de retenir, figure les statistiques des maladies dégénératives du cerveau passé un certain âge. 

Il a été remarqué que les maladies du type Alzheimer sont plus fréquentes chez les individus partis plus tôt en retraite. La raison à cela est relativement évidente : nos cerveaux ne sont pas adaptés à l’inactivité. L’absence de stress intellectuel, de stimulation conduisent à ce phénomène somme toute assez logique.

Cela ne veut pas dire qu’il soit nécessaire de partir plus tard. Cependant, si vous deviez avoir la chance de prendre votre retraite tôt, sachez qu’il vous faudra trouver une façon de garder votre cerveau en alerte et en forme… Le total « fare niente » de la retraite ne lui convient pas ! 

Le mot important derrière ce constat est le mot "stress". Un retraité occupé ne fait pas un retraité en bonne santé cérébelleuse ! Le cerveau pour se maintenir doit continuer d'être stimulé de telle façon que cela génère un stress réel, une mise en abyme, une nécessité de réflexion et d'adaptation. Enchaîner les parties de bridges et les séances de cinéma ne suffiront pas à stimuler vos facultés intellectuelles dans un sens qui garantira leur bonne santé.

Un génie ou un imbécile...

Parmi les chefs-d'œuvre des années 80 figurent à mon Panthéon le film « Mauvais sang » de Leos Carax.

Dans ce très beau film, il y a une réplique, prononcée par le personnage qu'interprète Juliette Binoche : « Une personne qui se tait, on ne sait pas si c'est un génie ou un imbécile... »

Lorsque j'ai vu le film pour la première fois, cette réplique m'a semblé pleine de bon sens et d'évidence.

Se taire est l'une des clés de la séduction. Parce que le silence interroge. Parce que le silence est rare. Parce que la plupart d'entre nous considérons que pour séduire, il faut de la verve, de l'emphase, de l'à-propos. 

Je pense qu'il y a plus de pouvoir dans le silence. 

Pour rendre le silence efficace, il suffit d'éliminer dans l'imagination de l'autre, la possibilité que nous soyons un imbécile. Si cela est fait avec adresse, alors nous voilà devenus génie. 

Métaphore et comparaison

A est comme B : comparaison

A est B : métaphore

Le pouvoir de la métaphore et de la comparaison est que cela vous donne la possibilité de démontrer à votre interlocuteur que vous parlez le même langage que lui, que vous êtes du même monde et que votre compréhension de ce qui vient d'être peut-être éclairé d'une manière qui vous place, l'un et l'autre dans le même univers...

32 850...

Si l'on vous donnait un euro pour chaque jour passé sur cette terre et que vous ayez la chance que cette vie soit longue et bien remplie, soit 90 années, le pécule que cela vous permettrait de constituer serait de 32 850 euros.

32 850 euros.

Une paille. Une misère. Même pas de quoi acheter une maison, ni même un petit appartement. Un garage peut-être…

Si l'on tient compte de l'inflation, ces 32 850 euros ne représenteraient plus grand-chose au jour de vos 90 ans.

32 850, c'est le nombre de jours qu'il est donné de passer sur Terre aux plus chanceux d'entre nous. C'est peu, je suis d'accord avec vous.

Combien vous en reste-t-il aujourd'hui ? Qu'allez-vous en faire ? 

Changer de disque...

Tout est histoire…

Vous pensez faire partie d'une réalité objective et que votre vision de cette réalité est unique ?

Rien n'est moins vrai.

Il n'existe pas de réalité. Ou plutôt, il n'existe pas de réalité que nous n'interprétions. Le réel est bien là sous nos yeux, mais nous en faisons autre chose. Nous le transformons en une histoire que nous puissions assimiler, comprendre, mémoriser.

Le ciel est bleu. Certes. Mais, il n'est du même bleu pour personne !

Pour certains, ce bleu sera celui des vacances et du bon temps estival. Pour d'autres, ce sera celui d'une tapisserie, souvenir d'un moment d'enfance, etc.

Le réel est fait de nos histoires et toutes ces histoires s'entrechoquent dans nos esprits pour former le canevas de nos personnalités. Nous ne sommes pas qui sommes, nous n'avons pas d'autre existence que cette accumulation d'histoires qui ont fini par nous définir. 

Par conséquent, changer de vie, changer de perspectives sur la vie, consiste à identifier les histoires que nous nous racontons sur telle ou telle dimension de nos existences : je suis bon à cela, moins bon à ceci, je ne sais pas faire cela ou je sais très bien faire ceci… Reconnaître leur utilité ou leur inutilité et dans ce deuxième cas : changer l'histoire. 

Aussi simple que cela ! 

Un bon outil pour se motiver !

La peur.

C'est l'émotion ultime. Elle domine toutes les autres, par son intensité, par sa place dans nos représentations, par son archaïsme. 

Avec la peur, il est possible de tout accomplir ou de ne rien accomplir. Il n'existe pas d'entre deux.

Bien sûr, dans nos esprits, la peur est associée avec tout ce qui nous fait... peur. Nous voyons donc la peur comme une émotion qui doit être évitée, étouffée. Il n'est pas bon d'avoir peur, car avoir peur signifie que nous sommes potentiellement en danger…

Pourtant.

Certaines études tendent à prouver que la peur est le meilleur levier motivationnel auquel nous puissions nous accrocher. 

Autrement dit, nous serions plus motivés par des actions qui nous éloignent d'un danger que par des actions qui nous rapprochent du succès ! 

Par exemple, si vous souhaitez vous fixer l'objectif de consommer moins de sodas sucrés, il sera plus efficace de vous motiver par la peur du diabète si vous échouez que par la joie de retrouver votre poids de forme au bout de quelques mois.

La peur n'est donc pas nécessairement synonyme de danger, elle peut être aussi un outil de motivation. Un outil particulièrement puissant, s'il ne vous projette pas dans une forme de panique et que vous parvenez toujours à penser et à réfléchir avec clairvoyance, cela va sans dire !

Bonne nouvelle : la peur est votre alliée, si vous apprenez à la domestiquer...

Les secrets d’un bon mariage…

Une bonne façon de trouver la bonne personne dans une vie !

Commencer par faire une liste de tout ce que l'on attend de cette personne promise, toutes ses qualités, toutes ses possibilités…

Une fois cette liste complétée, n'avoir de cesse de l’appliquer à soi-même !

Le changement, le bonheur, la joie… tout commence par nous-mêmes, en nous-mêmes…

Tout ce qui se joue derrière un retard !

Nous avons tous une histoire pour justifier nos erreurs, nos errances et nos écarts !

Lorsque nous sommes en retard à un rendez-vous, il s’agit systématiquement de circonstances qui nous seraient défavorables. Les embouteillages, les enfants et leur école, la voiture qui fait des siennes ! Ces histoires nous rassurent, déplacent la responsabilité de nos écarts en dehors de qui nous sommes. Ces dernières sont là pour nous permettre de garder une image positive de nous-mêmes ! Nous ne sommes pas en retard, nous ne sommes pas de ceux qui n’accordent pas d’importance à la ponctualité, nous avons juste rencontré des circonstances exceptionnelles qui expliquent parfaitement que nous ne nous soyons pas élevés à la hauteur de nos standards. 

C’est bien commode et c’est aussi parfaitement faux ! 

Vous êtes en retard et vous restez responsable, quelles que soient les circonstances ! Vous êtes en tort et par conséquent, vous n’avez pas accordé suffisamment d’importance à la ponctualité et ce qu’elle représente : la politesse des rois, le respect des autres qui eux sont à l’heure, etc. 

Cela devient un problème lorsqu’il devient aisé de s'octroyer ces sauf-conduits et qu’en face, il est impossible à tous ceux que vous côtoyez d’en bénéficier ! Autrement dit, lorsque vous êtes en retard, ce sont les circonstances qui sont en votre défaveur et vous n’êtes pas responsable, mais lorsque vos collègues sont en retard, c’est qu’ils sont tous irresponsables et inconscients de la valeur de votre temps…

C’est hélas un biais dans lequel nous tombons bien souvent.

« Mon problème est circonstanciel, le vôtre est lié à votre personnalité. »

Cela s’appelle le biais d'erreur fondamentale d'attribution !

Nos émotions négatives...

Lorsque vous éprouvez une émotion négative, une insatisfaction, un moment de dépression... Il ne s'agit pas d'une façon qu'aurait votre psyché ou votre corps de vous faire souffrir pour le plaisir... Bien au contraire, toutes nos émotions négatives sont ancrées dans le désir de s'améliorer. Lorsque vous ressentez l'une d'entre elles, il s'agit d'un appel à agir dans un autre sens.

Pour cela, quand vous restez devant votre téléviseur toute la journée, cette émotion désagréable que vous éprouvez à la fin de la journée n'est qu'une invitation à agir différemment... Parce que vous le savez, même si ce n'est qu'inconsciemment, vous n'accomplirez pas grand-chose en restant dans votre canapé à longueur de journée !

Ainsi, lorsqu'une émotion négative vous saisit, dans quelle action pourriez-vous vous engager qui apaise ce ressenti !

A quoi tient l'influence...

Les ressorts de l'influence ne sont pas si complexes…

Si vous demandez dans la rue un ticket de métro à un passant, en prétextant avoir oublié votre portefeuille, votre probabilité d'obtenir gain de cause est de 4 %.

Au temps pour la générosité de l'espèce humaine !

Vous pouvez doubler cette probabilité en ajoutant quelques mots à votre requête. Si vous dites : « Ne vous sentez surtout pas obligé, mais... » et demandez votre ticket de métro, la probabilité monte à 10 %. 

Ce n'est toujours pas extraordinaire, mais c'est mieux !

Vous pouvez encore doubler cette probabilité en impliquant votre interlocuteur. Votre requête commence alors par les mots suivants : « J'ai une requête à vous formuler et ce sera à vous de décider si vous voulez y répondre positivement... », la probabilité monte à 20 % que vous puissiez monter dans le métro légalement !

Pour finir, si vous voulez porter cette probabilité à près de 50 %, tout ce que vous avez à dire, et ce sont les mots magiques : « Monsieur (Madame), vous êtes libre de choisir, m'aider ou continuer votre chemin... mais j'ai besoin. »

Fascinant.

Vous souffrez de courbatures ? De quoi s'agit-il ?

Changer les croyances malheureuses !

Beaucoup pensent encore que les courbatures sont le fruit de l’acide lactique qui s’accumulerait dans nos muscles après un effort. C’est en tout cas ce que j’entends lorsque j'ai une conversation sur le sujet.

Il n’en est rien.

Les courbatures sont en réalité le résultat des milliers de petites plaies qui se sont formées dans le muscle après que ce dernier ait été sollicité au-delà de ses capacités. 

En substance, la fibre musculaire se déchire sous l’effort et doit ensuite se reconstituer. Le muscle entame donc un processus de cicatrisation qui est assez douloureux (les courbatures). Comme pour chaque cicatrice, cela va créer une forme de tissu cicatriciel, renforcer le muscle et le faire gonfler : nous gagnons en force et en masse !

Inutile donc de s’étirer après l’effort pour tenter de diminuer l’effet de ces courbatures. C’est inutile, voire cela produit l’effet inverse en accentuant ces micro lésions.

Bon sport.

The magic formula for success!

La formule gagnante en prise de parole en public :

Peur + Action = Courage 

La peur ne vous appartient pas. Elle est là, elle vous tient. Elle n'est pas prête de partir.

Le courage est une résultante.

Tout ce que vous pouvez faire, c'est agir à la face de cette peur !