mercredi 2 janvier 2019

Voulez-vous faire partie de l'élite ?

Il est indéniable que pour atteindre le top du top du top, le seul travail ne suffit pas. Pour faire partie de l'élite de l'élite, celle qui domine un domaine donné, il faut aussi de la chance, des circonstances favorables, un environnement bénéfique et un rien de magie, d'inexplicable, de "parce que j'étais là et que les choses se sont passées ainsi". C'est sans doute ce que dirait un McCartney ou un Jagger ou encore un Mozart ou un Boulez si on leur demandait d'expliquer leurs statuts et leurs succès...
Si je comprends que me soient cités ces différents exemples quand je parle de talent et du fait qu'il est bien mieux partagé qu'on ne le dit, je ne pense pas que pour la plupart d'entre nous devenir Mozart ou Boulez ou encore Mick Jagger soit l'objectif. Je ne pense pas que la majorité d'entre nous visions le firmament absolu, le sommet des sommets. Je ne pense pas que nous aspirions à devenir des stars universellement reconnues. Donc, la plupart d'entre nous ne devenons pas Mozart parce que la condition de base n'est pas remplie ! Et cette condition de base est de le vouloir !!
La plupart des gens que je rencontre ne souhaite pas faire partie de l'élite de l'élite et c'est très bien.
Mais une fois cela dit, je pense que la plupart d'entre nous aspirons à faire partie des meilleurs. Nous souhaitions tous, plus jeunes, être le premier de la classe. Le premier sur une vingtaine d'individus de notre génération. Nous voulions tous être remarqués par la ou le professeur-e.
Et parce qu'on nous a dit que nous ne pouvions pas aspirer à devenir numéro un de notre entière génération, nous avons acheté le fait que nous ne pouvions pas devenir numéro un de notre classe, de notre département, de notre région, de notre ville...
Un sur vingt. C'est tout ce qu'il en coûte pour devenir le meilleur dans bien des domaines.
Le premier de la classe.
Et cela, alors que Mozart est dans les étoiles, hors de toute atteinte, sorte de rêve génial et incommensurable, est parfaitement dans nos cordes.
Si je vous dis que je pense faire partie des meilleurs formateurs en communication parlée de la ville de Paris, est-ce que cela sonne trop arrogant ou irraisonnable à vos oreilles ?
Probablement pas.
D'une part, parce que c'est un objectif difficile, mais qu'il m'était possible d'atteindre, et d'autre part parce que c'est vrai !
Est-ce que cela me satisfait ? Oui !
Est-ce que je pourrais aspirer à devenir le meilleur de France ? Sans aucun doute, mais faire partie des meilleurs de ma région me va. Plus haut me ferait du bien, certes, mais devenir une sorte de Tony Robbins, que l'on pourrait qualifier de Mozart du développement personnel n'est pas ce à quoi j'aspire.

Aucun commentaire: