A l'école des sorciers !...

La magie noire est le côté obscur de la magie blanche...

Si l'humain est magicien par sa mémoire et son imaginaire, il est aussi sur le fil d'une lame tranchante... 

La mémoire est une bénédiction car elle permet le progrès, la construction d'une identité, le partage d'expérience... Mais la mémoire est aussi une malédiction, car elle enracine en nous la vengeance, le trauma, le souvenir d'un premier amour jamais digéré ! La mémoire peut conduire à la souffrance et la souffrance au mal être...

L'imaginaire est tourné non plus vers le passé, comme la mémoire, mais vers le futur... et lorsque l'imaginaire se mêle de vouloir nous aider à survivre, il est possible d'imaginer des centaines de scénarios qui justifient l'absence de risques et de mouvements... L'imaginaire peut nous paralyser et empêchés dans le mouvement qu'exige la vie, nous voilà à souffrir de ce que produit la plus extraordinaire de nos aptitudes : la peur du lendemain...

Comment s'affranchir de ces côtés obscurs à d'aussi formidables talents...

Sans doute en apprenant, lentement et patiemment, qu'avoir peur d'une histoire, qu'elle soit passée ou future, n'est que la peur de quelque chose qui n'existe plus ou qui n'existera sans doute pas !

Que ces peurs propres à l'humain ne sont pas la peur de la vie... mais une peur née de l'exercice de nos propres pouvoirs ! 

Tous les magiciens doivent apprendre à maîtriser leurs pouvoirs ! 

Et puisque nous sommes tous des magiciens, nous ne faisons pas exception !

Ne serions-nous pas tous des magiciens ?

Qu'est-ce qu'être humain ?

Quelles sont les qualités, les aptitudes fondamentales qui différencient l'humain du reste du règne animal ?

De mon point de vue, elles sont deux. Principales et essentielles qui font de nous des êtres spéciaux, particuliers,  différents...

La première : notre capacité de mémoire. Depuis que nous savons raconter des histoires et rendre vrai et réel ce qui n'existe pas, nous avons appris à nous raconter à nous-mêmes notre propre histoire... et de ce récit est né la mémoire. C'est grâce à cette aptitude si particulière à l'humain que nos vies sont aussi riches et suivent l'arc du progrès ! Car nous nous souvenons de nos erreurs passées. Pas assez, c'est entendu, mais c'est parce que nous nous souvenons que nous évoluons !

La seconde est ma préférée. Elle me laisse pantois chaque fois que j'y pense, chaque fois que je la sollicite. C'est la capacité d'imaginer. C'est l'imaginaire humain ! Je lisais le dernier prix Hugo de Science Fiction il y a quelques jours encore et chaque page me laissait stupéfait devant l'étendu, l'infini de l'imagination de l'auteur... "Mais d'où, grands dieux, d'où cela vient-il ?". Comment quelqu'un qui n'a jamais quitté le confort de sa planète (!) se trouve capable d'imaginer des mondes aussi variés, riches, divers, infiniment complexes... et de mailler des intrigues aussi élaborées et haletantes... De cette capacité extraordinaire, nous est venu la créativité, l'art, le désir de plaire pour autre chose que la reproduction... 

Quelle magie d'être humain !

Quelle magie de savoir que nous sommes tous des magiciens !

Emotions -- intelligence

Intelligence émotionnelle...

La gauche droite 

Le rond carré

Le liquide solide !

Il n'y a pas, à proprement parler, d'intelligence émotionnelle, parce que nos émotions ne se soucient pas de nos intellects !

Les émotions sont le mouvement de la vie, qui s'inscrit dans l'expérience, dans l'embrassement de ce qui advient ! Dans l'accueil de ce qui est ! L'émotion s'émerveille d'un brin d'herbe ou du spectacle infini de l'océan...

L'intellect lui, est le mouvement de l'observation, il est à distance. Il se nourrit de ce qu'il voit, du fruit de ses dissections ! Il est mesure et rationnel. L'intellect voit la chlorophylle dans le vert du brin d'herbe ; de l'eau, du sel et les côtes lointaines à la vue de l'océan...

L'un et l'autre sont utiles. Mais tenter de donner une intelligence à votre amour, à votre désir, à votre goût ne signifie rien... Comment mesurer l'amour, le désir, le goût ? Comment mesurer la vie ?

Ce serait comme tenter de comprendre la beauté d'une chanson à l'étude des cordes vocales de la chanteuse...

Une usine à fabriquer du talent !

On me le dit souvent : "Le talent, cela existe !"

Je réponds souvent : "Non !". Le talent n'existe pas en tant que tel. Le talent se fabrique. 

Je le prouve.

Prenez quelque chose que vous aimez faire, quelque chose qui nécessite du talent : un instrument de musique, une pratique particulière : yoga ou pilates, la peinture, la sculpture, les mathématiques, la physique quantique... que sais-je !

Une fois choisi votre art, prenez une semaine, loin de votre monde : un AirB&B à au moins 100 kilomètres de chez vous !

Dans ce lieu nouveau, il ne doit y avoir que vous, votre art, votre instrument et votre volonté de vous livrer à cette expérience de fabrication de talent !

Pendant une semaine, de 9h à 13h, pas plus - pas moins, pratiquez intensément, délibérément cet art que vous aimez. 4 heures par jour pendant 7 jours. 28 heures de pratique. Et constatez à l'issu de ces quelques jours à quel point vous êtes meilleur et plus talentueux que vous ne l'étiez une semaine auparavant !

Vous serez surpris.... que dis-je : ébahi de voir ce que le TRAVAIL produit ! Un travail délibéré, constant, régulier, intense et précis... Un travail construit et intelligent.

Maintenant, sur la question du talent et du génie : si vous faisiez de cette expérience de quelques jours, votre vie et si au lieu de ne répéter que 4 heures par jour, vous preniez l'engagement de vous consacrer 16h par jour à votre art... cela donnerait à chaque semaine de votre vie 112 heures de pratiques - énorme !... alors vous révèleriez le Mozart qui est en vous...

Facile à dire.

Quant à le faire !...

Mieux vaut faire semblant de croire que le talent existe ! Et que la plupart d'entre nous en sont dépourvus ! C'est moins fatiguant !

Rien à f... de vos excuses !...

Bien sûr, je les prends, elles sont mieux que rien, mais la plupart du temps, il aurait mieux valu que cela fonctionne !

Dans le Thalys, hier, alors que le contrôleur du train s'excusait de notre retard, je n'ai pu m'empêcher de penser qu'il s'agissait là d'excuses à peu de frais... Et alors, Thalys, le contrôleur, s'excusent et après... ? 

En quoi ces excuses font avancer les choses ? En quoi ces excuses me soulagent-elles de la mauvaise expérience que je viens d'avoir, en quoi me racontent-elles que des efforts seront faits pour que cela ne se reproduise pas ?

En gros : "Rien à f... de vos excuses !"... La prochaine fois faites en sorte que le train arrive à l'heure !

Et c'est bien cela que j'attends, ainsi que tous mes compagnons d'infortune... J'attends un engagement, une prise de responsabilité ou la reconnaissance de la mauvaise expérience que je viens d'avoir et pas ces excuses un peu faciles...

Je me contenterais même de la seule reconnaissance de cette mauvaise expérience.

Si au lieu d'excuses, j'avais entendu un remerciement, peut-être ma colère aurait-elle été différente, amoindrie ?...

Si j'avais entendu : "Nous sommes en retard et je ne peux que vous remercier pour votre patience. Nous ferons tout lors de votre prochain voyage pour que cela ne se reproduise pas !", cela n'aurait pas eu le même effet que "Nous sommes désolé de ce retard et nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée !". 

Si vos excuses ne font pas avancer les choses, ne soulagent rien ni personne, autant les transformer en autre chose... Un remerciement et un engagement à faire mieux me semblent un bon début !

Le regard De Guillaume...

Vous connaissez Guillaume ?

Guillaume gagne à être connu...

Guillaume, c'est ce gars, au Bataclan, le 13 novembre 2015, le soir de l'attentat, qui a survécu sans trop comprendre pourquoi... *

Le voilà qui croise le regard de l'un des trois tueurs. Et ce tueur qui plutôt que de l'abattre affirme que Guillaume fait partie de la bande. Qu'il est des leurs. Les deux autres assassins questionnent depuis le balcon "Qu'est-ce que tu fous ?!". Lui, depuis la scène, confirme : "Il est avec nous...". Guillaume en rajoute ; il dit "Je suis avec vous !"...

Et miracle. 

Il survit au carnage.

Personne ne sait pourquoi. Personne ne comprend pourquoi. Mais parmi les explications possibles, il y a celle du contact visuel. Le fait qu'il serait plus difficile de tuer ou de faire souffrir quelqu'un avec qui nous avons eu un contact visuel soutenu. Dans ces regards croisés, il y aurait assez d'humanité pour que cela désarme même un terroriste de la pire des espèces. 

Peut-être.

Peut-être pas.

Pourtant, Guillaume a survécu...

Je retiens du voyage aux enfers de Guillaume l'importance du regard dans la relation humaine. L'importance de regarder ceux à qui vous vous adressez lorsque vous parlez, lorsque vous souhaitez convaincre, lorsque vous écoutez, lorsque vous êtes avec... L'importance d'un regard vrai.

* : V13 - Guillaume Carrère

Tout le monde versus personne...

Ce n'est pas parce que tout le monde le fait que c'est bien.

Ce n'est pas parce que personne ne le fait que c'est mal.

Ce qui compte, c'est le résultat que vous souhaitez obtenir.

Si ce que tout le monde fait ne produit aucun résultat, alors c'est inefficace.

Si ce que personne ne fait produit un résultat, alors c'est que c'est dans cette direction qu'il faut aller.

Le problème : l'inconfort que révèle le fait d'agir différemment de tous les autres.

Les regards qui vont se poser sur vous.

Le jugement.

Alors à vous de voir... Continuer de faire ce que tout le fait, tout en sachant que cela ne marche pas... ou traverser cet inconfort et changer.

A vous de voir...

Bien sûr, à aucun moment en écrivant ce billet je n'ai pas pensé à l'usage qui est fait du logiciel PowerPoint !!!

Rire à la face de la mort...

Vous les avez peut-être vues. Ces photos de résistants ou de combattants, lors de la seconde guerre mondiale, qui au moment de leur exécution ont fait le choix de regarder leurs bourreaux avec un sourire. 

Cette attitude incarne sans doute le courage ultime. Elle nous donne aussi un motif de réflexion...

Voilà des individus condamnés, à quelques secondes de la grande fin, qui font le choix du rire, de la dérision au moment sans doute le plus dramatique de leur existence... 

Face au drame, ils font le choix de la légèreté. 

Que peut bien signifier ce sourire ?

D'abord, bien sûr, montrer que la mort ne les terrifie pas et que leurs bourreaux n'ont pas de prise sur eux, puisque même la mort ne parvient pas à les terrasser d'angoisse... quoi de pire pour un agresseur que de voir sa victime se rire des mauvais traitements qu'il lui inflige.

Et puis, il y a aussi un point de vue sur la vie... Comme un message à tous ceux qui restent en vie. Une manière de regarder la fin de celle-ci comme un moment de jeu, de rire, de légèreté... C'est savoir rester joueur, amusé, souriant, jusqu'au bout... et reconnaître qu'il n'y a jamais rien eu de bien sérieux derrière tout cela... et quoi de plus déstabilisant pour tous ces dictateurs et leurs suppôts, eux qui se prennent tellement au sérieux...

"Arrête de râler !"

Vous voulez savoir si vous êtes un individu responsable ? 

Il y a une façon simple de le savoir. Observez-vous ! Etes vous de ceux qui se plaignent, qui râlent, qui renâclent, qui traînent des pieds... alors il est fort probable que vous évitez de prendre certaines responsabilités dans votre vie et que vos sujets de complaintes sont toutes les raisons qui expliquent pourquoi vous n'êtes pas en position d'obtenir les résultats que vous souhaiteriez obtenir !

Râler, geindre, vous plaindre ne vous mènera jamais bien loin... 

Prêt à échouer ?

Vous pensez peut-être y échapper.... mais vous allez échouer. 

Demain ? Après-demain ? Viendra un jour où ce que vous allez faire ne marchera pas et ce sera l'échec. La question n'est pas tant de vouloir à tout prix éviter l'échec, il fait partie du tableau, mais plutôt de se tenir prêt à supporter cet échec et à s'en remettre. La fameuse résilience.

Dans l'existence, vouloir à tout prix éviter l'échec ne mène qu'à une fausse sécurité improductive et sur-protectrice... Ce qu'il convient de rechercher, sera toujours de quelle manière rendre ces échecs moins douloureux !

Un petit secret...

J'ai un secret pour vous : vous pouvez réussir une carrière de musicien, d'entrepreneur ou encore d'écrivain,... sans passer une seconde sur les réseaux sociaux.

Pas une seconde...

ASAP !

Lors de mes premiers pas dans la vie professionnelle, j'ai fait la découverte de cette abréviation : ASAP.

Je travaillais dans un cabinet anglo-saxon aujourd'hui disparu. 

Derrière cette abréviation, il fallait surtout entendre le "Soon" de "As Soon As Possible". L'injonction était : "Je veux ce que je demande pour hier". 

Et bien sûr, cette injonction est contre-productive car elle ne laisse aucune marge de manoeuvre, ni aucun mérite, puisqu'au moment de la demande, il est déjà trop tard pour contenter la personne.

Au lieu de se concentrer sur le "Soon", il est aussi possible de se concentrer sur le "Possible"... 

Et ce qui était contraignant et absurde prend une autre tournure. Il devient alors possible de questionner ce qui est possible de ce qui ne l'est pas et de prendre des mesures pour satisfaire tout le monde.

Exiger quelque chose ASAP est une forme de harcèlement si c'est le Soon qui est mis en avant... Une forme de stimulation, si le Possible est privilégié. 

A vous d'y mettre le ton et de vous faire comprendre en ce sens !

Que ferions-nous sans les hommes ?!...

Je regardais le film "A l'ouest rien de nouveau"... 

La première guerre mondiale.

Tous ces hommes, jeunes et courageux, se sont battus pour un idéal idiot, au nom de la propriété, pour des individus riches et corrompus dont aucun ne respectait la vie humaine... 

Je me suis pris d'une certaine fierté d'être un homme... avec un petit h !

Parce qu'il en a fallu de l'abnégation et de la force pour qu'autant de vies se sacrifient sur l'autel de l'absurde... 

Sans doute parce que cet absurde n'est apparu comme absurde que des décennies plus tard. Sans doute parce qu'en 1914, la guerre, la haine, la violence paraissaient être des solutions... 

Et toute une génération d'hommes a péri, pour défendre un idéal - absurde - mais un idéal quand même. 

On parle beaucoup d'hommes déconstruits. Les hommes d'aujourd'hui seraient perdus. Les hommes se cherchent... Le féminisme, le mouvement #Metoo, sont venus renforcer ce sentiment, sans doute. Qu'est-ce qui fait un homme de nos jours ? Qu'est-ce qu'être un homme adulte ?

Pourtant, à regarder autour de moi, je ne peux m'empêcher d'éprouver un sentiment de fierté devant ce que les hommes ont accompli, au prix de leur sueur, de leurs efforts, de leur engagement. 

Ce sont eux qui maintiennent notre société à flot. Qui font tourner les machines. Qui creusent les tunnels. Qui montent les échafaudages. Ce sont eux qui creusent dans les mines. Ils font le sale boulot. 

On parle beaucoup des salauds... Pendant que tous les autres nous sauvent ! 

Peut-être le dire ou le rappeler... en passant... 

Vraiment ?

Il est possible que vous entendiez, venant de l'extérieur ou de votre voix intérieure les mots de "Toujours" ou de "Jamais".

Et la seule réponse à donner à ces deux mots est la suivante :

"Toujours ?..."

"Jamais ?..."

Immanquablement, ils n'y tiendront pas.

Trouver du sens ?

Il est bien possible que vous soyez, comme nous le sommes tous à un moment ou à un autre de nos vies, en quête de sens.

Il n'y a qu'une solution à cette quête. Le sens se trouve au revers de toutes les responsabilités que vous acceptez de prendre sur vos épaules.

Que ce soit un enfant, un adolescent égaré, une personne en souffrance, l'achat d'un logement, une famille... etc. etc. etc. 

C'est de cette responsabilité et de la façon dont vous l'embrasserez que viendra le sens. 

Puisque tout est chaos.

Faire la fête au gras !

Comment dit-on "gras" en vocabulaire médical ? Cholestérol...

Je ne suis pas médecin.

Mais je suis de ceux qui se questionnent sur la santé. Sur le bien-être que procure le fait d'être et de rester en bonne santé. En d'autres termes, de ne pas se poser la question de la santé. De vivre. D'exister. De garder ce minimum d'insouciance et d'inconscience de l'enfance. Et cela n'est pas possible sans être en bonne santé !

Alors Cholestérol. J'en ai déjà parlé. Nous stigmatisons depuis une cinquantaine d'années le cholestérol. Il serait mauvais. Il n'en faudrait pas trop. Et stigmatisant le cholestérol, nous avons fini par considérer que le gras était mauvais. Que le gras était l'ennemi... laissant les coudées franches au sucre, mais cela est une autre histoire !

Le gras n'est pas l'ennemi.

Le gras est vital. 

Il est tellement vital que la nature à appris à le stocker. En grande quantité. Voire pour certains, en très grande quantité. Sans même que cela semble devoir s'arrêter !

La nature ne stocke pas le sucre. Elle utilise ce dont elle a besoin, élimine le reste ou elle transforme en quelque chose de plus utile : du gras !

Sans gras, vous ne survivriez pas plus d'une minute. En fait, sans gras, vous vous dissoudriez dans votre propre sang. C'est uniquement parce que les parois de nos cellules sont faites de gras, donc de cholestérol, que le sang peut circuler dans nos artères et nos veines. Parce que le gras est insoluble dans l'eau, notre sang glisse ainsi sur les parois des cellules de nos artères, parois faites de gras ! Malin. Naturelle. 

Mais mieux encore, sans gras, vous deviendriez idiots ! Le cerveau est composé en grande partie de graisse saturée. Nos cerveaux, au sens littéral du terme sont de grosses mottes de beurre ! Et comme tout organe, le cerveau doit se régénérer et pour cela, il lui faut des graisse de même type. Du beurre. 

La substance qui permet d'améliorer et de façonner tout apprentissage en venant enrober les neurones stimulés par cet apprentissage est une graisse : la myéline !

Je ne suis pas médecin. Mais cette plaquette de beurre ne vous tuera pas et ce taux de cholestérol dans votre sang n'est pas forcément un signe de mauvaise santé ! Pas forcément... 

Avant de vouloir aider les autres...

Si vous avez déjà pris l'avion, vous avez dû vous entendre dire : en cas de dépressurisation de la cabine, des masque à oxygène tomberont du plafond... Si vous accompagnez un enfant, la première démarche consiste à vous occuper de vous-même d'abord, de revêtir votre masque avant de vous occuper de la chair de votre chair...

C'est contre-intuitif. Votre instinct vous commande de vous occuper du plus faible d'abord et de retenir votre respiration... Pourtant, la démarche à plus efficace - et la plus logique - est de vous occuper de vous-même pour pouvoir en toute conscience et l'esprit clair et oxygéné donner la bonne assistance à votre enfant ou à la personne que vous accompagnez...

Si vous souhaitez devenir une meilleure personne, si vous souhaitez être de ceux qui aident, qui soutiennent, qui coachent, qui accompagnent, la recommandation serait la même : commencez par vous occuper de vous-même... Embrassez d'abord qui vous êtes avant d'assister les autres à faire de même...

La beauté physique, la réussite financière, le nombre de like de votre page FB, tout cela ne fait pas le bonheur et participe encore moins de notre équilibre psychique. Si c'était le cas, les Kardashian serait l'incarnation de la sagesse, Brad Pitt serait un modèle de bonheur et de santé mentale. Ce n'est pas le cas. Ils ne sont ni pires ni meilleurs, ils se débrouillent comme ils le peuvent avec leur névroses et ce que la vie leur envoie de difficultés et cela ne se passe pas toujours très bien. Brad Pitt y a laissé sa famille, sa relation avec ses enfants ne s'est guère arrangée depuis... 

Pourtant, combien sont-ils à se tourner vers les réseaux sociaux à ne voir que la partie émergée de l'iceberg et à croire ou vouloir croire que l'argent, le look, le statut sont des attributs nécessaires au bonheur... et rendez-vous est pris chez le chirurgien esthétique...

Embrasser qui nous sommes, comme nous sommes, tel que nous sommes... avec nos petitesses et nos grandeurs, nos avantages et nos inconvénients, nos atouts et nos faiblesses, nos grands et nos petits moments... Notre humanité toute entière... 

Anti-milliardaires...

La matière à son anti-matière.

Les milliardaires ont leurs anti-milliardaires.

Ceux qui se lèvent le matin et avancent sur les flancs du volcan Kawah Ljen pour aller récolter le soufre. 

Qui se lèvent tous les matins avec pour seules perspectives celles d'un air vicié et saturé de dioxide de soufre et de sulfure d'hydrogène, dont l'odeur soulève le coeur à la première bouffée et brûle les yeux ; qui n'ont devant eux que la perspective d'une journée harassante, dont le corps est littéralement à vif par le point de charges et par l'abrasion des substances chimiques qui saturent leur environnement.

Ces gens sont à l'autre bout de la souffrance. À l'autre bout de l'humanité.

Et puis la matière à sa matière noir...

Et l'humanité son tourisme noir...

Ce volcan, ce puit de souffrance est devenu une destination touristique. 

Alors que dire, que penser ?...

Les plus disciplinés...

La discipline ne marche pas.

Elle ne marche pas avec vos enfants, elle ne marche pas avec vous-même, elle ne marche pas avec vos collaborateurs.

Personne ne veut suivre une discipline rigoureuse plus de quelques heures... C'est bien trop dur et bien trop rébarbatif...

Ce qui marche, c'est le plaisir qui vient alimenter le désir et créer de la motivation. 

Si les objectifs que vous vous donnez génèrent en vous un sentiment de plaisir, s'il y a du rire et du jeu dans ce que vous faites, alors vous irez au bout... 

Sinon, vous abandonnerez et vous aurez probablement raison !

Un certain 18 octobre 2021...

D'un coup, sans que je n'ai vraiment la moindre explication à ce phénomène, ce blog est passé d'une vingtaine de pages vues par jour à 300. Un 18 octobre...

Depuis, les statistiques de fréquentations n'ont plus rien à voir avec ce qu'elles étaient. 

Et pour passer de 20 à 300 cela a pris 10 ans.

Cela ne change pas grand chose à ma façon de voir les choses, mais si la fréquentation de ce blog était pour moi un indicateur de succès, ce blog ne serait devenu une réussite que 10 ans après que j'ai rédigé mon premier post.

Les envies d'abandonner, au cours de ces dix années, il y a en a eu. Pas tant que ça, à vrai dire. Mais il y en a eu et la perspective de plafonner à quelques dizaines de pages lues pendant des décennies ne semblait pas si farfelue !

Ce qui a permis ce "succès" ? Le fait d'être là. De ne pas avoir abandonné. D'y avoir trouvé du plaisir et d'avoir su extraire de ce plaisir le désir de continuer. 

Je n'ai jamais été aussi convaincu que la seule différence entre ceux qui réussissent et les autres est la persévérance. A moins d'être là, que peut-il se passer ? 

Tentative !

Pour échouer, il faut avoir agit. 

Et c'est d'abord et avant tout ce que révèle tout échec. C'est qu'a existé une tentative de réussite !

Sans cette tentative, pas d'échec. Sans cette tentative, rien.

Lorsqu'il est important de changer l'histoire...

La mémoire humaine est le résultat de notre capacité narrative. Capacité unique dans le règne animal.

Nous sommes la seule espèce capable de narration, donc nous sommes la seule espèce capable de mémoire. Car pour se souvenir, il importe de pouvoir se raconter ce qu'il s'est passé... Sinon, ce ne sont que des flashs, de l'instinct...

Observez ce qu'il vous reste de vos cinq premières années de vie, et vous aurez une idée de la capacité mémorielle d'un singe... 

Car oui, il faut cinq années, à peu près, à notre cerveau pour apprendre à devenir narratif et à comprendre le monde de cette façon là !

Votre passé est donc une histoire. Vous vous racontez les événements les plus importants de votre vie. 

Et puisque c'est une histoire, il vous est possible de la changer si elle ne vous plaît pas !

Parfaitement !

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Tout d'abord, qu'il vous est possible de comprendre que votre façon de vous raconter à vous même dépend de qui vous êtes, c'est à dire de vos filtres, de votre éducation, de votre culture et que cela aura un impact important sur votre façon d'envisager et de revivre votre passé par la mémoire. Si vous êtes un inquiet... je ne vous fait pas un dessin !

Puis qu'il vous est parfaitement possible de changer l'histoire en question. De porter un regard neuf sur ce passé et de le transformer à votre guise. De voir le trauma comme un trauma, mais sans drama. De voir la souffrance passée comme un passage. De voir l'horreur comme une horreur passée qui n'a plus de raisons de se prolonger dans le présent. De porter un oeil neuf sur un événement qui, quel qu'il soit, n'est plus qu'une histoire...

Puis il y a la mémoire du corps. Cette mémoire hors de notre conscience qui sait parfois mieux que nous mêmes ce qui est bon pour nous et qui tente toujours de nous protéger et de nous aider.