Au plus fort de la bataille d'Angleterre, lorsqu'on demandait à Winston Churchill si la situation de son pays l'angoissait, il répondait : « Je suis bien trop occupé pour me faire du souci. »
C'est un fait. Votre cerveau est monotâche. Parfaitement et absolument monotâche. Le cerveau humain ne sait pas, ne parvient pas, à réaliser deux choses simultanément. Si vous lui donnez une tâche, il devra pleinement s'y consacrer, et donc, pour ce qui nous concerne, renoncer à se faire du souci tant que cette tâche ne sera pas terminée.
Pour vous qui êtes anxieux, tendu, stressé par les jours à venir et qui vous demandez régulièrement à quelle sauce la vie va vous dévorer, sachez qu'une bonne manière d'apaiser votre imaginaire débordant est d'agir. Tout simplement. Faites quelque chose et vous vous sentirez mieux immédiatement. Vous n'avez pas besoin d'y croire, de faire des exercices ou de pratiquer quoi que ce soit pour réussir.
Une petite expérience pour achever de vous en convaincre : prenez une grande respiration, détendez-vous et déposez votre dos sur le dossier de votre chaise. Maintenant que vous voilà bien installé, je vous demande de penser à la tour Eiffel et dans le même temps, de penser à ce que vous avez prévu de faire pour les prochaines vacances.
Alors ?
Vous venez de le vivre, c'est impossible. Vous venez d'expérimenter l'une des principales et méconnues limite de notre cerveau.
En cas d'angoisse… Action !
Comme l'écrivait Fernando Pesoa : « Agir, c'est se reposer ! »
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