Le métier le mieux rémunéré du monde...

Depuis que j'ai démarré dans cette carrière de formateur, conférencier et coach en prise de parole en public, j'ai découvert que le maître mot et la quintessence de ce que je transmettais était la capacité à inspirer autrui… 

J'ai découvert que le moteur derrière ces heures de formation et ces heures d'accompagnement était la volonté de reconnecter tous ceux avec qui je travaille à cette aptitude. Devenir inspirant !

J'ai aussi découvert que cette compétence est rare. Que très peu d'individus en sont réellement capables.

Pour cette raison, elle est bien rémunérée ! Parce que, vous le savez, tout ce qui est rare est cher !

Je travaille depuis de nombreuses années avec les mêmes clients, parce que je dispose de cette capacité, que j'ai développé pour moi-même, à inspirer mes stagiaires. Cette capacité n'est pas commune et cela conduit mes clients à entretenir la relation... persuadés qu'ils sont et avec raison (!) qu'ils ne trouveront pas ceci chez un autre formateur ou un autre coach !

Vous aussi, vous pouvez devenir inspirant, et donc devenir rare ! Je ne vous le demande pas pour que vous puissiez venir me faire de la concurrence (!), je vous le demande pour que vous puissiez, vous aussi, être mieux rémunéré pour ce que vous faites au quotidien, si vous y ajoutiez la capacité à inspirer vos troupes !

Etrange apprentissage !

Lorsque vous apprenez quelques chose de nouveau, lorsque ce savoir vous demande d'agir d'une manière différente de celle dont vous avez l'habitude, il va s'ensuivre une période d'étrangeté ! Vous éprouverez un inconfort réel, physique, à mettre en application ce nouvel apprentissage.

Cette étrangeté est le signe que vous faites ce qu'il faut, que vous entrez en terrain inconnu et que vous êtes sur la voie du progrès.

Le confort, quant à lui, est le signe que vous faites plus de ce dont vous avez l'habitude. Rien de nouveau. Pas de nouvel apprentissage mis en œuvre, pas de résultats supérieurs à ceux que vous avez obtenus jusqu'alors !

Il faudrait effectivement être fou pour penser qu'en pratiquant toujours les mêmes techniques et les mêmes méthodes, vous allez un jour finir par produire quelque chose de différent et améliorer vos résultats !

La bonne nouvelle est que cet inconfort ne dure pas. Assez rapidement ce nouvel apprentissage est intégré à qui vous êtes et vous n'y pensez plus. Ce qui était inconfortable et étrange est devenu la norme. 

Il n'y a plus qu'à passer à l'étape suivante !

Memento mori

La mort.

Elle est tout autour de nous.

Elle est si terrifiante que nous faisons comme si son imminence ne nous atteignait pas.

Pourtant, toutes nos peurs ne sont-elles pas directement reliées à cette peur ultime qu'est la peur de mourir ? Cette terreur de notre ego à l'idée de sa définitive et éternelle disparition.

Nous avons tous peur de mourir. Cette peur s'immisce dans nombre de nos comportements et nous retient d'agir dans les mille directions que la vie nous offre.

La seule façon de vivre pleinement est de travailler à une plus grande conscience de la mort. Plus celle-ci est grande, plus l'importance, le miracle et l'invitation au mouvement qu'est la vie nous apparaît.  

Communication - Où avez-vous appris ce que vous savez ?

Votre façon de communiquer est profondément influencée par votre environnement. Depuis votre plus jeune âge, votre savoir-faire et votre aptitude relationnelle résulte directement de la façon dont votre entourage proche valorisait ou non l'interaction, le lien à l'autre et son importance.

Depuis votre plus jeune âge, vous êtes programmé pour suivre les normes de communication pratiquées par les individus qui vous entourent. C'est assez logique si l'on se place du point de vue du cerveau qui cherchent à s'entourer de partenaires similaires et capables d'aider à assurer notre survie.

Le problème, bien sûr, est que la norme aujourd'hui dans la plupart de nos organisations n'est pas bonne. Ce savoir-faire précieux qui consiste à savoir prendre la parole avec brillance s'est perdu à coups de PowerPoint et de protection en tout genre. 

Vous faites comme eux ! Parce que votre cerveau vous le commande !

Seule manière de contourner ce mode de fonctionnement automatique : aller contre la norme et être de ceux qui font différemment. Cela sera inconfortable. Comme il est inconfortable de quitter la sécurité de la caverne et la protection de ses pairs. Mais, il n'y a pas d'autre façon de faire. Hélas. 

Vous devez commencer maintenant...

Je suis effondré de voir, pour ainsi dire tous les jours, à quel point la maltraitance relationnelle est la norme. Maladresses ou actes volontaires, la plupart des gens n'ont pas suffisamment conscience des dégâts qu'ils font lorsqu'ils formulent un commentaire ou donnent du feedback.

Une solution à ce problème est simple. Vous devez, dès maintenant, commencer à mieux traiter les autres. Vous devez dès à présent commencer à considérer les autres comme vous aimeriez que ces autres vous considèrent. Vous devez commencer à prendre soin des émotions et des ressentis des personnes à qui vous vous adressez. Retenir vos critiques, souligner le positif, encourager, reconnaître les qualités, dire le bon et passer sous silence le mauvais, qui ne l'est sans doute pas tant que ça…

Le problème de nos entreprises aujourd'hui est hélas que personne ne fait cela. Personne n'est attentif aux autres. Personne ne se met dans les chaussures de son interlocuteur avant de formuler des critiques, qui même si elles ont un fond de vrai, sont blessantes ou déstabilisantes.

Le problème est que chacun ne voit la relation que dans un sens. Chacun se débarrasse de son message et espère qu'il sera reçu comme il faut. 

C'est rarement le cas sans qu'une attention particulière à l'autre ne soit portée.

Traitez les autres du mieux qu'il vous est possible. S'il vous plait. 

 

Sortir de la résistance…

C'est toute la puissance de l'Aïkido. Cet art martial qui se propose d'utiliser l'énergie de l'adversaire à ses dépens. Qui détourne sa force contre lui-même  

Toute résistance crée une force contraire de même intensité.

C'est le cas dans la vie. Tout ce à quoi vous opposez de la résistance va créer dans vos vies une force opposée dont vous allez devoir vous débrouiller.

Ne plus résister, c'est accepter. Lorsque nous acceptons ce qui est, tel que cela est, et que nous renonçons à l'illusion que cela pourrait ou devrait être autrement, nous commençons à vivre. 

Amor fati

Monopoly 2.0

Le but du jeu est de gagner.

Qu'est-ce que « gagner » ?

Si l'on prend les règles du Monopoly, gagner consiste à tout rafler, à tout prendre aux autres, à ne rien leur laisser.

Et puis ? Une fois là-haut, seul et richissime, que se passe-t-il ? 

Rien. 

Gagner aujourd'hui, cela veut dire gagner ensemble. La planète, nos entreprises, nos vies, personne ne gagne seul. Nous avons besoin les uns des autres et il serait temps que ces jeux, qui sont des représentations miniatures du monde qui nous entoure et dans lequel nous évoluons et dont l'utilité éducative est primordiale, tiennent compte de cela.

Gagner au Monopoly aujourd'hui, ce n'est plus battre les autres, c'est gagner ensemble, c'est trouver une manière de répartir la richesse, de satisfaire tout le monde. Parce qu'une fois que les autres sont satisfaits, j'ai une plus grande chance de l'être moi-même. À toi la rue de la Paix, à moi les Champs Élysées !

Le but du jeu est de gagner – ensemble.

Un peu d’absence

Les réseaux sociaux et les mails m'ont appris une bonne leçon et je suis vigilant à toujours en tenir compte.

Ne jamais répondre immédiatement à qui que ce soit, pour quoi que ce soit et ceci en toute circonstance.

Mon usage des mails, notamment, était de profiter du fait que je portais toujours sur moi mon téléphone pour répondre rapidement à tous les messages. Je pensais que cela était une preuve de réactivité.

Le signal que j'envoyais à tous : je suis disponible. Je suis tellement disponible que dès que je reçois un message, j'y réponds.

Mauvais signal !

Auquel s'ajoute le constat suivant : plus l'écran est petit, plus le travail est bâclé !

Aujourd'hui, je crée de l'absence. Je fabrique de l'imaginaire. En prenant tout mon temps pour répondre, je signale que je ne suis pas disponible. Que je suis occupé ! Que je ne suis pas les yeux rivés sur mon écran ! Que j'ai une vie, bien réelle !

Derrière ce délai, chacun projettera ce qu'il veut. Mais, jamais plus que je n'ai rien d'autre à faire que de répondre à la seconde aux messages ou que je suis à ce point désespéré que j'abandonne toute autre occupation pour répondre !

Rappelez-vous : tout raconte quelque chose !

"This too shall pass…"

Vous vous sentez désolé, au bout du rouleau.

Ça va passer.

Vous vous sentez déprimé, fatigué, incapable de remonter la pente.

Ça va passer.

Vous vous sentez au sommet du monde, en parfaite maîtrise de tout ce qui compose votre vie

Ça va passer.

Vous vous sentez heureux et plein d'énergie.

Ça va passer.

Tout passe. Nos circonstances ressemblent à des nuages qui passent dans le ciel de qui nous sommes. Elles passent. Inutile, en ce qui nous concerne, de trop nous attarder sur l'une ou sur l'autre. Tantôt, elles nous donnent l'ombre dont nous avons besoin, tantôt elles plongent notre paysage dans une grisaille désolante. 

Quoi qu'il arrive, toutes finissent par passer.

Toutes.

Il suffit d'attendre.

Improviser ?

L'improvisation a bonne presse.

Elle est valorisée. Un peu comme serait valorisé celui qui parvient à marcher sur un câble, à prendre des risques et à réussir.

Mais, en réalité, aucun professionnel sensé n'improvise. Jamais.

Il y a une bonne raison à cela, improviser est le meilleur moyen de manquer son objectif. Un chef, en cuisine, n'improvise pas un plat, même lorsqu'il le dit. Il sait comment les ingrédients qu'il va utiliser vont se marier entre eux et il fait appel à un savoir-faire et une compétence qui lui garantissent un résultat. Un orateur, entre tous les "performers" de la scène, n'improvise jamais. Il sait toujours ce qu'il va dire. Improviser pour lui serait dangereux. Un musicien de jazz non plus, qui pourtant interprète une musique qui est dite d'improvisation sait exactement ce qu'il va jouer et qui est le fruit d'années et d'années de travail sur les accords et l'harmonie.

Donc, lorsque pour vous vient le moment de présenter, si vous sentez que vous allez devoir improviser, sachez que vous vous comportez en amateur. 

Ne recommencez jamais !

LE remède contre l'anxiété...

Au plus fort de la bataille d'Angleterre, lorsqu'on demandait à Winston Churchill si la situation de son pays l'angoissait, il répondait : « Je suis bien trop occupé pour me faire du souci. » 

C'est un fait. Votre cerveau est monotâche. Parfaitement et absolument monotâche. Le cerveau humain ne sait pas, ne parvient pas, à réaliser deux choses simultanément. Si vous lui donnez une tâche, il devra pleinement s'y consacrer, et donc, pour ce qui nous concerne, renoncer à se faire du souci tant que cette tâche ne sera pas terminée. 

Pour vous qui êtes anxieux, tendu, stressé par les jours à venir et qui vous demandez régulièrement à quelle sauce la vie va vous dévorer, sachez qu'une bonne manière d'apaiser votre imaginaire débordant est d'agir. Tout simplement. Faites quelque chose et vous vous sentirez mieux immédiatement. Vous n'avez pas besoin d'y croire, de faire des exercices ou de pratiquer quoi que ce soit pour réussir. 

Une petite expérience pour achever de vous en convaincre : prenez une grande respiration, détendez-vous et déposez votre dos sur le dossier de votre chaise. Maintenant que vous voilà bien installé, je vous demande de penser à la tour Eiffel et dans le même temps, de penser à ce que vous avez prévu de faire pour les prochaines vacances. 

Alors ? 

Vous venez de le vivre, c'est impossible. Vous venez d'expérimenter l'une des principales et méconnues limite de notre cerveau. 

En cas d'angoisse… Action !

Comme l'écrivait Fernando Pesoa : « Agir, c'est se reposer ! »

En croisant une Porsche...

Rien ne va plus. Vous vous sentez déprimé ou fatigué ou perdu.

Puis, devant vous, passe un jeune homme, beau, bien vêtu, au volant d'une Porsche dernier modèle... Il sourit. Il semble parfaitement à son aise. Détendu. Vous imaginez que ce dont il doit être le plus fier, c'est de sa bibliothèque…

Et, jaillis en vous un sentiment puissant de jalousie. Vous aimeriez être ce beau jeune homme. Vous adoreriez disposer de ce même pouvoir. Vous souhaiteriez, vous aussi, avoir tout compris. Avoir votre vie parfaitement organisée et débarrassée de tous soucis. 

Mais, cette organisation parfaite chez ce jeune homme, qui vous dit qu'elle est réelle ? Qui vous dit que ce jeune homme au volant de sa Porsche n'a pas qu'une envie, celle de foncer tout droit dans le premier mur venu ? Qui vous dit que cela va si bien que cela dans sa vie ? 

Personne. Rien.

Cette représentation d'une vie parfaite qui ne serait pas la vôtre n'existe que dans votre esprit et ce qui vous rend jaloux, ce n'est pas ce jeune homme. C'est cette histoire que vous vous racontez sur le fait que d'autres s'en sortent mieux que vous.

C'est faux.

Tout le monde galère. 

Tout le monde. Chacun sa façon. Riches et pauvres. Grands et petits. Beaux et laids.

 

Je suis comme vous, la plupart du temps, je n'y comprends rien !

Il est aisé, et cela nous vient de l'enfance, de considérer que ceux qui enseignent, qui coachent, sont en avance. Pendant que vous buvez les paroles de ce Youtubeur, il vous semble que sa vie est une réussite. Que cet individu fait partie des privilégiés et que c'est pour cela qu'il est là sur cet écran, à vous expliquer comment vivre votre vie, et ce qu'il faut faire et ne pas faire pour réussir, pour avoir le bon mari, la bonne épouse, la voiture de sport et la grande maison…

Vous écoutez ses recettes. Après tout, si cela marche pour lui, cela pourrait bien marcher pour vous.

Il en va de même des philosophes, des penseurs, des sages et de tous les autres que nous suivons sur nos écrans... Tous n'en savent pas plus que vous.

Moi, qui suis formateur et coach depuis des années, je reste comme vous. Je peux vous apprendre à communiquer efficacement, mais cela ne m'empêche pas de me prendre la tête avec mes interlocuteurs lorsque je suis fatigué ou déprimé ou parce que c'est humain. Je me suis vu plus d'une fois perdre le contrôle d'une conversation sous le coup de la colère ou emporté par le besoin d'avoir raison à tout prix ! 

Je suis comme tout le monde : faible et fragile et angoissé. 

Il n'y en a pas un qui ait des leçons à vous donner. Tout au plus, peut-il vous aider à y voir plus clair. Vous accompagner dans la quête qui est la vôtre. Puisque personne n'a d'avance ou ne comprend mieux les choses que vous, il est peut-être temps de vous mettre en mouvement. 

Pour une fois, faites-moi ce plaisir !

Jusqu'où êtes-vous prêts à aller ?

Quel est votre niveau d'engagement ?

Je vous vois presque tous les jours, que ce soit en coaching ou en formation. Je vous vois et je vous connais…

Vous vous pensez unique ou peut-être différent. Vous ne l'êtes pas !

Votre façon de fonctionner est très semblable à celle de tel ou tel stagiaire que j'ai déjà rencontré des dizaines de fois en formations, en coaching.

Cela ne diminue en rien qui vous êtes et tout ce que vous avez de formidable et d'important, mais vous êtes humains et en matière de fonctionnement humain, vous êtes comme tout le monde. C'est pour cela qu'existe la sociologie, les neurosciences et toutes ces sciences qui analysent les comportements humains. En réalité, en termes de comportements, nous sommes tous les mêmes, à peu de chose près !

Je vous vois et je peux vous dire que vous n'y êtes pas ! Vous n'êtes pas vraiment engagé dans votre développement personnel. Vous regardez ça de loin. Vous n'investissez pas vraiment le temps que vous devriez, vous êtes moitié-moitié. Un pied dedans, un pied dehors. Wishi Washi. 

Et si vous y alliez à 80 % ? À 90 % ? Que se passerait-il ? Si vous décidiez demain, à 100 %, pour une fois, que quelque chose de drastique dans votre vie va changer. Juste UNE chose. Que se passerait-il ?

Si vous vous engagiez vraiment. À fond. 

Pour une fois.

Si vous changiez de pantalon ?

Sur une image, deux personnes portent des pantalons dont la longueur s’arrêtent quelques centimètres au dessus de la cheville. Deux pantalons portés courts. 

Pour l’un cela passe, pour l’autre absolument pas.

La différence entre un pantalon court et un pantalon court ?

L'un est assumé et l'autre pas. 

Pour l'un c'est un choix, pour l'autre un manque de conscience.

La taille et la mesure sont les mêmes, mais d'un côté, cela donne un style, de l'autre cela donne un air idiot.

Assumer qui nous sommes, ce que nous sommes – pleinement, corps et âme : c'est cela le style. 

Ne vous en déplaise...

Je suis toujours surpris, déçu et un rien agacé par le dénigrement que je vois régulièrement autour de la notion de développement personnel.

Il y a quelque chose derrière ces mots qui semble irriter une certaine intelligentsia pour qui le développement personnel n'est qu'une mode, un moyen de vendre des livres creux ou une façon d'exploiter le travailleur misérable qui n'aspire qu'à une chose : ne rien faire.

Pour moi, ces deux mots : Développement et Personnel attachés l’un à l’autre, sont les deux mots les plus importants que vous ne croiserez jamais. Pour une raison fort simple, ils incarnent ce que vous pourriez faire de mieux afin de vivre une vie pleine et entière.

Un excellent investissement est justement de se développer personnellement pour devenir aussi bon qu'il est possible dans un domaine donné. Si vous deveniez le meilleur maçon de la ville, c'est là quelque chose qu'on ne pourrait vous enlever, qu'on ne pourrait vous voler, qu'on ne pourrait contester... et les autres habitants de cette même ville accepteraient de vous rémunérer pour bénéficier de vos talents.

De même si vous deveniez le meilleur avocat, le meilleur électricien, le meilleur codeur... 

Sans même aller jusqu'à l'idée d'être le meilleur, si vous deveniez l'un des 10 meilleurs boulangers ou bouchers de la ville, ne pensez-vous pas qu'ils seraient nombreux à faire des kilomètres pour profiter de vos talents ? 

Votre développement personnel devrait être votre priorité avec l'objectif de devenir l'un des meilleurs dans votre domaine. « Que fais-je au quotidien pour devenir un peu meilleur dans ma pratique ? ». Si cette question ne vous parle pas, c'est sans doute que vous passez à côté de cette idée fondamentale : votre développement vous appartient ! Personne ne s'en occupera à votre place, personne ne viendra vous dire que vous pourriez aller plus loin, plus haut, plus fort, plus longtemps !

Et cela demande du travail. C’est évident. Et c’est peut-être cela qui agace !

Un peu de doute dans un monde de brutes...

C'est souvent ce pour quoi l'on me contacte : développer la confiance en soi.

Confiance. Formidable sentiment. Faire et dire ce que j’ai envie de faire ou de dire et ne pas me soucier de l’opinion des autres ! Me tenir droit et serein sur le surf de la vie !

Oui, magnifique.

Pourtant, ce monde est détruit, ruiné, lentement pas des centaines d'abrutis tous plus confiants en eux-mêmes les uns que les autres… Regardez les Trump, les Musk, qui en toute confiance prennent les plus absurdes des décisions. Des décisions qui affectent le quotidien de milliers d'individus. Pour le pire.

La confiance en soi et sa quête ne doit pas nous faire oublier que le doute est sain, qu'il est là pour nous guider, pour nous accompagner à prendre les bonnes décisions. Le doute et la prudence nous mènent à une meilleure conscience de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Affutent nos sens, nous obligent à observer et à mesurer. Puis à décider. 

Alors oui, rechercher la confiance en soi est une quête pertinente. Mais, de là à oublier la puissance du doute et son intérêt dans nos vies, sûrement pas !

Pour illuminer votre journée...

Lorsqu'un parent fait face à son propre enfant atteint d'une maladie qui affecte son développement, quelle qu'en soit la nature ou l'origine, l'impact est tel que s'installe une sorte de désespoir. La tristesse de ce qui aurait dû être et qui ne sera jamais. Cette tristesse affecte profondément la relation entre le parent et l'enfant. 

Le premier travail du thérapeute est d'accompagner le parent à retrouver assez de joie pour que l'enfant se connecte à ses ressources et retrouve le chemin du progrès. Le parent devient co-thérapeute et c'est essentiel. 

Pour retrouver cette joie, le thérapeute réapprend au parent à s'émerveiller des capacités de son enfant. C'est exactement le mot : émerveillement. 

C'est dans l'émerveillement du parent que l'enfant vient puiser la force de vivre et de se développer. Les résultats sont formidables. 

S'émerveiller.

Il est possible que notre condition, notre point de vue sur la vie – sur nos vies – se trouverait profondément transformé si nous retrouvions cette disposition à l'émerveillement. Si chaque jour, nous trouvions motif à nous émerveiller, notre rapport à l'existence s'améliorerait. 

L'erreur serait de croire que les motifs d'émerveillement sont rares. S'émerveiller est d'abord, je le pense, une question de point de vue, de conscience. Je peux m'émerveiller au quotidien devant le simple fait d'être vivant, de respirer, d'observer mon organisme si complexe au travail et le voir produire du vivant avec autant d'aisance à partir de matière morte. 

Je peux m'émerveiller d'un lever de soleil sur la ville, ou d'une vue sur l'océan ou, plus facile, sur la Seine.

Je peux réveiller en moi ce sens du formidable et profiter des effets que cela produit, comme ces enfants à qui l'on rend l'émerveillement de leur parent. 

Il est vrai que nous sommes tous pris, comme ces parents, dans la misère et les difficultés de la vie et que cela créé en nous un brouillard de pensées négatives et pesantes. 

Il est possible de dissiper ce brouillard et de regarder plus loin...

Ce qui nous sépare de l'enfance...

Enfance…

C'est autant un Nirvana perdu que ce paradis dont nous connaissons l'existence, et vers lequel cheminer…

Si nous avons su être enfants. Si nous avons su développer cette confiance totale, aveugle, entière en la vie, alors il doit bien être possible de retrouver cet état, de retrouver qui nous étions et sans doute, qui nous sommes. Il doit être possible de vivre pleinement.

Qu'est-ce qui nous sépare de l'enfance et de cette plénitude ? 

Certes, notre éducation. L'enfant, lui n'est pas autrement stimulé que par ses désirs, son goût de vivre, l'aspiration à devenir. Puis, passées ces cinq à six années durant lesquelles le cerveau se construit d'expériences et d'impressions, nous voilà à l'école, où nous ne sommes pas instruits pour ce que nous sommes profondément, mais pour ce que la société exige de nous.

Ce que cette éducation laisse en nous, c'est une peur. Une peur longue et lancinante. Celle de ne plus appartenir. Celle de sortir du collectif. Celle de mourir. 

De cette peur, nous accumulons, nous évaluons, nous achetons, nous mesurons, nous assurons, nous protégeons…

Je ne vois pas d'autres façons de sortir de cette peur et de se rapprocher de l'étincelle de l'enfance que d'oser la confiance. Oser vivre sans anticiper. Oser exister sans mesurer. Oser aller de l'avant dans la conscience de l'instant. 

Ça, c'est vraiment toi !

Une bonne façon d'influencer et d'accompagner autrui est de renforcer les comportements positifs et efficaces.

Si vous êtes un manager et que l'un de vos collaborateurs prend une initiative heureuse et couronnée de succès. Si vous êtes parents et que votre enfant revient de l'école avec une bonne note. Si vous êtes coach et que l'un de vos protégés réussit une performance remarquable.

Pour cela, il convient d'aider à associer le comportement et le succès qui lui est lié à la personne. Vous lui signifiez que ce qui vient de se passer lui correspond. Que c'est elle ! Que cette réussite est "elle" ! Par des phrases du type : « Cette bonne note-là, eh bien, je te reconnais, c'est tout à fait toi. » - « Cette initiative que vous avez prise, elle ne me surprend pas, c'est vous à 100 %. Bravo ! ».

Vous signifiez ainsi à la personne qu'elle a fait quelque chose de bien et que cela correspond à qui elle est. Vous la rassurez dans son être, dans son importance à vos yeux, au-delà de ses actes, dans son identité. 

Vous installez en elle un standard, une représentation de soi élevée. 

De la même manière, lorsque les choses ne se passent pas aussi bien qu'il serait souhaitable, il convient alors de dissocier la personne de son comportement, pour ne pas altérer cette représentation interne. Face à l'échec ou à une attitude inefficace : « Je ne comprends pas, ce que tu as fait là, ça ne te ressemble pas, ce n'est pas toi ! » Puis vous rappelez le standard que vous aviez précédemment fixé et passez un contrat : « Que vas-tu faire pour que je puisse de nouveau te comprendre et retrouver cette personne que je connais ? ».

L'erreur que nous commettons le plus souvent est de ne pas associer suffisamment les comportements positifs et d'associer avec insistance les comportements négatifs. « Tu es méchant ! », adressé à un enfant. « Vous êtes vraiment nul ! », à un collaborateur. 

Personne n'est fondamentalement méchant, ou nul ou toxique ! Nous nous comportons tous à un moment ou à un autre de façon méchante, nulle ou toxique. Inutile d'en déduire que notre identité toute entière est affectée. 

Nous sommes ce que nous faisons de mieux… 

Dès le réveil...

Qui parmi nous ne se saisit pas de son téléphone au réveil ?...

Qui ne parcourt pas ses mails en sirotant son café du matin ?...

Cela n'aide-t-il pas à se réveiller doucement, dans la contemplation innocente de quelques pages de ces réseaux sociaux qui a toute autre heure de la journée ne serait que du temps perdu ?

Rien de grave. Et, pourtant.

Avant tout cela : sourire !

Pourquoi, comment, avec quelle intention ? Peu importe.

S'assoir sur son lit. Prendre une respiration. Sourire. 

Une nouvelle journée commence. 

De quoi demain sera fait ?

Il n'est jamais facile de savoir où nous allons, ce que nous désirons vraiment, que faire de nos vies. Nous manquons tous de clarté sur nos vies, nos avenirs et comment accomplir nos potentiels. 

Nous donnons bien souvent en réponse à cette incertitude notre réflexion. Nous réfléchissons. Dans l'espoir que de ces réflexions viendra la sagesse et un chemin à suivre.

Malheureusement, de toutes ces pensées ne viennent que plus de pensées. 

De nos réflexions ne jaillit que plus de matière à réflexion.

Rien n'avance et nous restons dans l'inconfort de l'incertitude.

La seule façon qu'il nous est donné d'aller vers plus de clarté est de passer à l'action. Les choses ne seront claires qu'une fois qu'elles seront là, devant nous, sous la forme de choix à faire ou de décisions à prendre. 

Agir, c'est sortir du tourbillon de la pensée. C'est gagner en clarté.