Les statistiques sont claires : dans une classe d'âge, seuls 10% des individus qui la composent sont experts à ce qu'ils font. Une personne sur dix. C'est peu.
Ce que cela signifie, c'est qu'il va vous falloir réduire vos attentes. Il va falloir travailler à un compromis. Et recruter quelqu'un qui soit suffisamment bon. Pas le meilleur, mais assez bon. Et cela, d'un recrutement à l'autre. Et pour finir, votre organisation n'est plus composée que d'individus de valeur, certes, mais tous juste assez bon pour faire ce qui est attendu d'eux.
Assez bon n'est pas assez bon.
L'idée, bien sûr, c'est de refuser le compromis. L'idée c'est de ne plus chercher l'expertise, qui est rare et qui coûte cher, mais de partir en quête de potentiel. L'expression d'un potentiel chez un individu ne se mesure plus en termes d'expertises et de connaissances, mais en termes d'attitude, de comportements, d'humanité, de générosité, de pertinence, de sociabilité, de curiosité...
Une fois ces traits identifiés chez un individu, alors il est possible de mener vers l'expertise. Une expertise choisie et pertinente.
Viser le potentiel plutôt que l'expertise, l'une des clés de la transformation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire