lundi 11 avril 2022

Dans la joie de l'ennui...

Il y a l'ombre et la lumière.

Et l'un n'existe pas sans l'autre. Il ne pourrait y avoir de lumière si l'ombre ne permettait pas de la définir, de l'envisager...

Il en va de même avec le bonheur et la tristesse. 

Ainsi qu'avec l'ennui et le divertissement. Il ne pourrait y avoir de passion et de joie dans l'action s'il n'y avait ces moments d'ennui et de "fare niente" qui tendent l'élastique de notre désir d'aller de l'avant. 

Pourtant, nos sociétés font tout ce qui est en leur pouvoir pour gommer l'ennui de nos vies, pour que le temps soit rempli autant qu'il est possible. Il faut "profiter" du temps qui nous est donné, nous n'avons qu'une vie, planning, to-do... 

Pourtant, se reposer dans l'action nécessite le questionnement de l'inaction. Le cerveau humain le demande. L'ennui est corollaire à la joie. Sans ennui, nous marchons dans la fausse joie de la sur-stimulation.

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