lundi 21 décembre 2020

La règle de trois de notre parole...

Il me paraît évident que toute parole se doit d'avoir un objet. Parler pour ne rien dire, si cela est amusant pendant un temps, fini par lasser. Et celui qui parle et surtout celui qui écoute. 

Mais il est aussi possible de s'interroger sur la nature de cet objet. Certe obtenir quelque chose, une action, un changement, un mouvement de l'auditoire est la mission... mais encore...

Tout d'abord, cette action doit être ancrée dans le réel, dans le possible et non dans le fantasme. Autrement dit, elle doit contenir quelque chose de vrai qui puisse entrer en résonnance avec toutes les personnes présentes. 

Ensuite, cette action que nous souhaitons doit être de nature bienveillante, de pas faire de mal ou du mal. Le "do no evil" de Google, pour ceux qui se souviennent de cette époque où ces mots avaient encore une importance pour la multinationale. Il s'agissait de mots puissants. Notre parole, nos intentions doivent avoir des ressorts de bienveillance. Si ce que nous disons ne doit pas faire le bien, autant les garder pour nous-même.

Et enfin, cette action et les mots qui y conduisent doivent être utiles, pertinents, pourvus de sens, contribuer d'une manière ou d'une autre au bien-être commun... 

Ces trois étapes nous permettent de structurer avec encore plus de précisions les mots que nous prononçons. Ils sont inspirés de cette interventions de Pascal Seys, superbe chroniqueuse que l'on ne présente presque plus ! Et merci à Gundula de me l'avoir indiquée...






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