mardi 16 juillet 2024

Quand cela devient difficile...

Il est possible d'abandonner. 
C'est trop dur, trop ardu, trop intense.
Abandonner, c'est passer à autre chose.
Prendre des mesures de corrections, se repositionner face au problème. 
Tout poser.

Il est aussi possible de renoncer.
Renoncer, c'est rester dans la course, mais sans plus désirer la victoire.
C'est être là, sans être là.
La RATP (exemple facile et caricatural, mais il en faut un !...) a renoncé à fournir un service d'excellence. Alors tout arrive avec 20 ans de retard (les tickets dématérialisés existent à Londres depuis 2003 et concernent tout le réseau, ce qui n'est toujours pas le cas en région parisienne ! Le paiement sans contact y existe depuis 2014 quand nous l'attendons toujours à Paris ! Les métros sont annoncés à la seconde près dans le métro barcelonais, quand à Paris les temps d'attente annoncés sont souvent fantasques, plus indicatifs qu'informatifs !). Alors, les tourniquets continuent de torturer les usagers. Alors, il est toujours absolument impossible à une personne handicapée de prendre le métro.

Mais, ça tourne. Ça marche. 
Que tous à la RATP soient remerciés pour cela d'ailleurs. Le minimum est fait et ce minimum reste vital.
Mais, c'est le minimum. Ou cela y ressemble. Quelque chose semble cassé, hors d'atteinte...

Renoncer, c'est refuser de voir sa responsabilité dans ce qui se joue et ne plus devenir qu'un simple participant, proche de l'impuissance.

S'il fallait choisir, mieux vaut abandonner et passer la main à ceux qui veulent encore participer et en prendre la responsabilité. Ceux qui sont encore prêts à tout donner pour que cela change et que cela bouge !

Aucun commentaire: