Eh bien, au Viet Nam, au-delà de tout ce que ce pays m'a offert de sensations, d'émotions, de joies diverses, j'ai pu constater la vaste domination du deux-roues sur le quatre-roues.
La voiture est l'un des principaux contributeurs de carbone et en réduire l'usage est manifestement une excellente idée. Pourtant, lorsque l'on regarde autour de nous, la plupart des usagers de la route sont seuls dans leur voiture, à déplacer des tonnes d'acier pour que se meuvent leurs 70 petits kilos de muscles et d'organes. C'est idiot.
L'électrique n'est pas une solution. C'est la seule, mais ce n'est pas la bonne. Rien ne permettra de remplacer le parc de voitures existantes en voitures électriques. Ça ne tient pas, ni dans l'approvisionnement, ni même dans la construction...
La solution, c'est le deux-roues. Le deux-roues qui ne prend pas de place, se gare partout, ne consomme que très peu et ne déplace pas des tonnes de vide pour rien. Le deux-roues est une solution, qu'il soit électrique ou carboné, ce sera toujours mieux que ces embouteillages imbéciles que l'on voit à l'entrée de nos métropoles tous les matins et tous les soirs...
Je vois des hordes de deux-roues dans les rues de Paris comme il en existe dans les rues d'Hanoï ou de Ho Chi Minh ville et cela me fait sourire de plaisir !
Alors, le deux-roues est certes moins confortable que la voiture, mais il est efficace, il est efficient et il est pertinent.
Sur un deux-roues, le vent fouette votre visage, vous êtes en contact avec les éléments et la nature, vous êtes au plus près de vos sensations de conduite... Bref, le deux-roues rend heureux...
À moins d'en passer par cette étape, je sens qu'il sera malheureusement nécessaire de passer directement du quatre-roues aux deux pattes.
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