Pour un individu en bonne santé, les désirs sont multiples.
Une fois malade, le même individu n'a plus qu'un seul désir...
Kahneman, l’économiste, a introduit les concepts de Système 1 et Système 2 pour décrire le fonctionnement de notre cerveau. Le Système 1 regroupe tout ce qui est automatique, comme 2+2=4. Aucune réflexion nécessaire, la réponse vient d’elle-même. Le cerveau préfère le Système 1 car il consomme peu d’énergie.
Le Système 2, en revanche, concerne les actions et les réflexions qui demandent un effort, par exemple 376*34. Ce n’est pas impossible, mais cela exige de la concentration et un investissement mental. Le cerveau, soucieux d’économiser de l’énergie, y est donc plus réticent.
La stratégie la plus efficace consiste à transformer en Système 1 certaines tâches du Système 2 qui vous seraient particulièrement utiles.
Présenter avec confiance et enthousiasme ? Cela peut devenir un automatisme grâce à la répétition et au travail. Conduire ? Pareil, la pratique transforme cette tâche en habitude.
L’avantage du Système 1 est qu’une fois l’effort initial fourni, tout devient fluide, sans avoir besoin d’y penser, avec le plaisir de se laisser porter par ce que l’on maîtrise naturellement.
Lors d'une récente conversation avec un ami qui dirige une société de création de jeux vidéo, je lui demandais où il en était avec le travail à distance. Cette nouvelle façon de travailler qui semble tant séduire les collaborateurs.
Sa réponse est sans appel : « Ils font de la m... ! »
C'est assez radical, mais il est au moins possible de se poser la question de savoir pourquoi, des années après avoir fait du télétravail la panacée, il semble que le mouvement soit plutôt vers un retour à des formes plus traditionnelles de travailler.
Ma réponse ne vous surprendra pas : lorsque nous communiquons à distance, tout ce qui constitue une interaction humaine, ou presque, disparaît : le langage du corps, les sous-entendus, les petits regards, les ressentis subtils. Tout ce que nous avons développé pendant des millions d'années pour interagir bien au-delà des mots. Parce que tout cela ne peut exister derrière un écran, les réunions à distance tendent à être moins créatives, moins porteuses de fruits et donc moins utiles.
Elles ont lieu, donc le temps travaillé est bien travaillé, mais elles ne sont pas aussi efficaces et productives.
Ajoutez à cela que savoir convaincre derrière un écran est un art dont bien peu maîtrise les codes et vous comprendrez assez vite pourquoi Elon Musk a signifié aux employés de X au moment de son rachat « Soit vous revenez travailler au bureau, soit vous quittez l'entreprise... »
Radical une fois de plus. Mais depuis, X va mieux. Paraît-il.
Est-ce une bonne chose, ce billet n'est pas là pour en juger.
Communiquer efficacement se fait au mieux en face à face.
Notre psyché est dominée par l’ego, cette construction mentale que nous avons érigée et qui, nous le pensons, nous définit. Mais, être véritablement libre, c’est s’affranchir de l’emprise de cet ego, pour découvrir ce qu’il nous cache : notre véritable essence, celle qui n’est pas enfermée dans les frontières de l’identité que l’ego crée.
L’ego nous contient, oui. Il forme une sorte de coque protectrice, nous donnant l’illusion d’une existence stable et définie. Il entoure et limite ce que nous croyons être. Mais derrière cet ego, qu’y a-t-il réellement ? Qui sommes-nous lorsque l’ego se dissipe ?
Sommes-nous “rien” ou “tout” ? Nous sommes à la fois l’un et l’autre, et pourtant, au-delà de cette dualité. Nous sommes ce que notre ego ne peut saisir, une expérience pure et sans limites, une vie qui n’a ni contour, ni définition. Comme une vapeur éphémère, une vibration subtile dans le grand mouvement de l’existence, nous ne sommes pas confinés à ce que nous pensons être. L’ego tente de nous fixer dans des rôles, des attentes, des désirs. Mais au-delà de ces mirages se trouve notre véritable nature : une conscience fluide, une expression sans forme de la Vie elle-même.
Cette Vie que nous cherchons à comprendre n’est pas une entité distincte, extérieure à nous. Elle est ce que nous sommes lorsque nous nous abandonnons à l’expérience de l’être, sans entrave, sans masque. Dans cet état de pleine présence, l’ego n’a plus de prise, et nous nous fondons dans le flux continu de la Vie. Là, nous ne sommes plus un individu séparé, mais une partie d’un tout immense et infini.
Qu’est-ce que la Vie, donc ? Elle est cette vibration fondamentale qui nous traverse tous, ce souffle créateur qui nous unit. C’est l’expérience de l’être en tant que tel, où la séparation entre “moi” et “autre” disparaît. Nous sommes ensemble, mais dans cette unité, il n’y a plus de distinction. Il n’y a que l’Unicité, cette danse éternelle de la Vie, dans laquelle nous sommes à la fois les spectateurs et les participants.
Être libre, c’est finalement être réconcilié avec cette vérité : nous ne sommes pas l’ego, mais la Vie elle-même, dans toute sa complexité, son mystère et sa beauté. L’ego nous donne une forme, mais la Vie nous révèle notre essence sans forme.
Vous l'ignorez sans doute, mais ce que vous recherchez dans la vie, c'est l'inconfort.
L'inconfort, c'est ce que l'humain ressent avant de grandir.
Qui ne souhaite pas grandir, savoir dessiner, savoir jouer du piano, savoir séduire, savoir maîtriser un portefeuille d'actions, savoir chanter ?
C'est ce que nous désirons le plus au monde... et dans le même temps, il nous est difficile de ne pas tout faire pour l'éviter.
Cette perception, vous l’avez créée vous-même. Elle est de votre fabrication.
L’histoire que vous vous racontez à propos de ce passé est une construction personnelle, et la bonne nouvelle, c’est que vous avez le pouvoir de la réécrire.
Peu importe ce que vous avez vécu, vous pouvez revisiter ces souvenirs et transformer la manière dont vous les interprétez. Rien n’est figé. Tout peut évoluer.
Et c’est là la beauté du passé : il appartient déjà au passé !
Il est possible de choisir comment le percevoir aujourd’hui.
Si vous faites partie d'un système qui repose sur son optimisation pour fonctionner et pour parvenir à ses fins, alors vous faites sans doute aussi partie des variables de cet ajustement.
Combien de fois ai-je entendu que l'expression : Ressource Humaine était... inhumaine...
Mais, elle dit bien ce qu'elle veut dire : une ressource qu'il est possible d'optimiser.
Face à cela, il est deux possibilités : refuser le système, en sortir ou créer le sien ou rester dans le système, mais selon vos propres règles.
Toutes les autres possibilités font de vous un citron qu'il est nécessaire de presser.
A vous de voir !
