mercredi 31 juillet 2024

"Vers l'infini, et au delà !..."

Lorsque nous créons, nous laissons s'exprimer ce qu'il y a de plus précieux en nous, parce que créer c'est fabriquer du nouveau et que nous, humains, sommes appelés par le nouveau.
Nous sommes appelés par les grands espaces, par ce qu'il y a de l'autre côté de l'océan ou au fin fond de l'espace... Nous sommes appelés vers l'infini et il n'existe aucun autre moyen de cheminer vers cet infini que de créer.
La question se pose alors du pourquoi de la création. N'est-ce que cette tentative de nous élever ou faut-il aussi y voir une façon de rencontrer nos pairs, d'aller vers eux et d'ouvrir, par le succès de nos créations, une voie de dialogue.
C'est une possibilité, mais ce n'est pas une finalité. 
Combien d'artistes et de créateurs ont rencontré le succès sans rencontrer la joie de ce succès.
La création se suffit à elle-même et pour qu'elle soit aussi joyeuse, il importe de créer pour soi-même. Pour cette part de nous-même qui est attirée par les grands espaces, par l'infini des étoiles et de laisser cet appel nous saisir. Certains verront ce rayonnement et vous diront : « je vois ce que tu vois » et de cette simple affirmation, de ce moment de partage viendra la joie !

mardi 30 juillet 2024

Tant de Tartuffes...

Il est important de nous souvenir, tous autant que nous sommes, que le monde ne tourne pas autour de nos nombrils. Même si ces âges d'individualisme tendent à installer en nous la croyance que tout ou presque nous est dû !
Si quelque chose nous apparaît comme choquant, alors regardons ailleurs. Nos limites, nos valeurs, nos représentations du monde ne sont partagées par personne d'autre que nous. 
Nous voilà outrés, eh bien cela passera et le petit avis que nous pourrions émettre ne changera pas grand-chose. Le monde change, les mœurs évoluent et il est fort probable que notre jugement se fonde sur des représentations qui datent de plusieurs dizaines d'années. Alors, taisons-nous. Observons le monde qui lentement nous dépasse et gardons pour nous ce prétendu outrage. 

Nous nous offusquons parce que nous jugeons. 

Juger n'est jamais que vouloir confirmer ce que nous croyons déjà. C'est le degré zéro de la communication

Le degré zéro de l'éveil. 


lundi 29 juillet 2024

Stations services...

Notre rapport à l'argent est le même que notre rapport au reste des choses auxquelles nous avons accès. Il en faut toujours plus. 
Toujours plus est le résultat de notre constante insatisfaction.
Insatisfaction liée au fait qu'il n'est pas de possession qui nous donne un sentiment de plénitude totale et aussi longtemps que cette plénitude nous échappe, nous restons dans l'insatisfaction, dans le désir inassouvi. 
Parfois cette quête d'argent devient une fin en soi.

Si la vie était un voyage, il y faudrait de l'essence pour franchir les distances, pour aller de point de vue en point de vue, pour permettre la rencontre et la joie du voyage.

Il ne viendrait à l'idée de personne de ne voyager que de station-service en station-service et de s'étonner de ce que le Monde empeste l'essence.



vendredi 26 juillet 2024

La quête de soulagement...

Il est connu que la violence ne fait pas avancer les choses. Lorsque vous avez une idée, un point de vue, une doléance, tenter de l'imposer par la violence n'est pas soutenable, voire n'est pas acceptable.
La raison est simple : la violence engendre la violence et rien n'avance.
Certes, en situation de légitime défense, le recours à la violence peut s'avérer nécessaire. Au quotidien, dans nos relations à autrui et à nos institutions, la violence n'est pas pertinente si l'efficacité est l'objectif. 
Pourtant, elle est fréquemment utilisée. Sabotage, terrorisme, harcèlement, agressions verbales... La violence fait partie de notre quotidien, même si nous savons ou avons conscience qu'elle ne mène nulle part.
Pourquoi ?
Parce que la violence soulage une émotion de colère, de frustration ou d'anxiété.
Ce qui est recherché, ce n'est pas l'efficacité de l'acte, mais le soulagement, quelles qu'en puissent être les conséquences.
Ce besoin de soulagement ne doit pas nous faire oublier que lorsque nous passons à l'acte, nous sommes responsables de nos actions et que notre intention doit être conduite par un objectif d'efficacité.

jeudi 25 juillet 2024

Image de soi...

La conscience, la magie de la conscience.
Où commence-t-elle ? Qu'est-ce que cela fait d'être une chauve-souris ?
Une bonne question...

Cependant, une chose est certaine, c'est que la conscience que nous avons de nous-mêmes créé un phénomène problématique. Lorsque nous ajoutons à cette conscience que nous avons d'exister le poids du jugement, de l'évaluation, de la comparaison (autant de traits inculqués par notre éducation) voilà que nous ne sommes plus assez bons, intelligents, beaux.
Nous sommes éduqués à penser que nous ne nous suffisons pas en tant que tel. Qu'il faudrait ajouter je ne sais quel ingrédient pour que nous puissions enfin (re)devenir complets et parfaits, comme nous l'étions lorsque nous étions enfants. 
Le fait est qu'enfants, nous n'étions ni parfaits, ni beaux, ni plus intelligents, mais nous n'en avions rien à faire ! Notre image de nous-mêmes nous indifférait totalement.
Comme un animal qui ne se soucie pas de son poids, de son allure ou de ce qu'il donne à voir.
Un animal est, d'instant en instant.
Si cela nous est interdit, puisque nous sommes conscients de nous-mêmes et du temps qui passe, il peut être intéressant de temps à autre de nous mettre dans la peau d'un animal. Nous laisser aller à être, d'un instant à un autre. 
Revenir à ce qui fut notre nature. 
Être là.
Simplement.

mercredi 24 juillet 2024

Habitudes et personnalité...

Nous faisons un nombre extraordinaire de choses par habitude. 
À tel point qu'une fois installé, une bonne habitude peut devenir un formidable allié dans notre quête d'excellence. Il est bon d'être habitué à s'assoir à sa table et d'écrire le matin aux aurores. Il est bon d'être habitué à pratiquer son instrument de musique 10 minutes chaque matin.
Ces habitudes choisies sont de celles qui participent à notre élan de vie.
Existent aussi toutes ces habitudes que nous n'avons pas choisies, qui pilotent, à notre insu, l'essentiel de nos vies. Nous faisons ce que nous avons toujours fait, parce que c'est ainsi. Personne en nous pour questionner ce statu quo. 
Ces habitudes façonnent notre rapport au monde, nos comportements, nos attitudes selon nos circonstances... et au bout du compte, notre personnalité. Nous devenons ce que nous faisons régulièrement et habituellement. 
Ce n'est pas vraiment qui nous sommes, mais c'est ce que nous donnons à voir de nous-mêmes au reste du monde.

Il peut être judicieux de choisir ses habitudes...

mardi 23 juillet 2024

Le T-shirt de Jeremy Allen White

Je viens de lire que les Birkenstocks, ces chaussures assez moches produites en Allemagne, que porte le personnage principal de la série "The Bear" était en passe de devenir aussi hype que le personnage lui-même.
J'avais déjà lu, il y a quelques mois, alors que cette série connaissait un essor remarquable, que son T-shirt blanc de la marque Merz B. Schwanen (là aussi, produit en Allemagne !) était en rupture de stock depuis son apparition à l'écran sur lesdites épaules de ce personnage principal.  
Personnage principal qui n'est autre que Jeremy Allen White.

Il semblerait que certains considèrent que porter une paire de Birkenstock et un T-shirt blanc suffit pour voir retomber sur eux un peu de la "cool" de Jeremy Allen White.
Parce que Jeremy Allen White est "cool".
Vraiment "cool".
Presqu'autant que Steve McQueen, le "king of cool" !
Mais, qui connaît Steve McQueen aujourd'hui ?

Et, c'est bien là tout le côté twisté de notre monde qui voudrait nous faire croire qu'il suffirait de posséder quelque chose pour enfin devenir "cool", pour accéder à une nouvelle qualité d'être.

Le vrai travail est ailleurs et à tous ceux qui ont acheté ces sandales et ces T-shirts, je dirais : qu'est-ce qui selon fait le "cool" de Jeremy ? Que voyez-vous en lui que vous recherchez pour vous ?

Puis : soyez-le !

Avec ou sans T-shirt.

lundi 22 juillet 2024

Dieu créa le Verbe...

Création.
Sans être religieux d'aucune sorte, il est tout de même quelque chose d'assez extraordinaire que d'aller puiser dans la sagesse accumulée depuis des millénaires par notre espèce et de se laisser bercer par la puissance de cette philosophie de vie.
De mes années d'étude, je me souviens de ces mots extraits de l'Ancien Testament : « Au commencement, Dieu créa le verbe. » 
Cela m'a toujours perturbé. 

(Au-delà de la figure de Dieu, dont nous pourrions débattre. Il s'agit ici des représentations de mes semblables d'il y a plusieurs millénaires qui m'intéresse. Derrière le mot de Dieu, il faut entendre tout le mystère de notre présence ici-bas et de notre conscience.)

Pourquoi le verbe devrait-il être inventé au commencement de tout ?
Les mots serait-il plus important que l'air que je respire, que la mer ou la vie a vu le jour, que nous, humains. Ne serait-il pas plus judicieux de créer l'Homme et de lui donner le Verbe ensuite pour communiquer ?
Le Verbe serait à la source de tout ?

Oui, je le comprends maintenant, car après avoir créé le Verbe, Dieu se contente de nommer pour créer. Il nomme la lumière, et la lumière devient.
Le pouvoir de nommer est le pouvoir de créer.

Les humains que nous sommes détenons ce pouvoir de nommer. Nous sommes en cela les seuls sur cette Terre. 

Nous sommes donc intrinsèquement des créateurs.



vendredi 19 juillet 2024

Ne jamais reculer...

Alors que je regardais un fantastique documentaire sur la Deuxième Guerre mondiale. Fantastique de précision et d'exactitude, il m'est apparu que si le tournant de cette affreuse guerre a bien été la bataille de Stalingrad, la défaite allemande vient principalement du fait que le commandant en chef des armées allemandes, Hitler, a refusé de se replier alors que tout en indiquait la nécessité.
S'il avait vu la réalité des faits et s'il avait pris la décision la plus sage et la plus évidente, il aurait pu reconstituer sa 6ᵉ armée, attendre la fin de l'hiver et repartir à la charge dans de meilleures conditions.
Mais, son ego l'a perdu. Pas de retraite, parce que dans son esprit malade la retraite était le fait des faibles.

Il n'y a aucune faiblesse dans la retraite. C'est une bonne façon de reculer et de reconsidérer la situation. De reprendre des forces. De reposer les bases pour les batailles futures. 

Il n'y a de faiblesse que dans la bêtise.

jeudi 18 juillet 2024

Les petits coachs...

Tous, autant que nous sommes, avons besoin de coaching.
Ce n'est pas un luxe. C'est une nécessité. Pour une infinité de raisons, être accompagné est primordial dans l'accession au succès. Pas un champion qui ne soit coaché. Pas un.
Pourtant, nous continuons de considérer que le coaching n'a sa place dans l'organisation qu'à la condition que certaines circonstances soient réunies : prise de poste, difficultés passagères, problématique relationnelle, team building. Le coaching fait exception et c'est un problème. 
L'une des raisons à cela est sans doute le coût que cela représente. 
Ou le temps que cela prend, ou encore la difficulté qu'il y a à mesurer les résultats d'un travail de coaching, qui rend les managers sceptiques.
Toujours est-il, que se passerait-il si nos organisations formaient leurs gens à devenir des coachs. Leur donnait à tous les outils fondamentaux pour accompagner leurs collègues lorsque le besoin s'en fait sentir. Lorsque la demande est là. Si la mentalité générale devenait une mentalité de coach.
Mieux, que se passerait-il si nous enseignions le coaching dans les écoles, en plus des mathématiques et des sciences physiques. Si chaque élève visitait les notions de responsabilité, d'autonomie, de demande, de besoin, de relation. Que se passerait-il si les élèves, par la compréhension de ces concepts, s'ouvraient à leur leadership, à leur capacité d'organiser, de diriger, de seconder, de prendre la main.


mercredi 17 juillet 2024

Face à la peur...

Face à la peur, quelle qu'en soit sa forme, son expression ou son origine, il est vital de prendre des mesures et de s'y confronter. De regarder bien en face ce qu'il se passe.
La peur est bien une petite mort, comme le dit Franck Herbert, l'auteur de Dune, dans sa litanie contre la peur. Une petite mort qui réduit les possibles et le pouvoir de la connexion entre les individus. 
Confronter la peur est difficile, parce que la peur que nous éprouvons est là pour nous protéger de ce que nous considérons comme risqué ou dangereux. 

Mais, le risque de vivre dans la peur est le plus élevé de tous les risques que nous puissions prendre. Le premier acte de courage qu'il nous est donné d'expérimenter est de faire face à la peur. 


La litanie contre la peur :

Je ne connaîtrai pas la peur,

Car la peur tue l'esprit.

La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale.

J'affronterai ma peur.

Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.

Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.

Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien.

Rien que moi.


mardi 16 juillet 2024

Quand cela devient difficile...

Il est possible d'abandonner. 
C'est trop dur, trop ardu, trop intense.
Abandonner, c'est passer à autre chose.
Prendre des mesures de corrections, se repositionner face au problème. 
Tout poser.

Il est aussi possible de renoncer.
Renoncer, c'est rester dans la course, mais sans plus désirer la victoire.
C'est être là, sans être là.
La RATP (exemple facile et caricatural, mais il en faut un !...) a renoncé à fournir un service d'excellence. Alors tout arrive avec 20 ans de retard (les tickets dématérialisés existent à Londres depuis 2003 et concernent tout le réseau, ce qui n'est toujours pas le cas en région parisienne ! Le paiement sans contact y existe depuis 2014 quand nous l'attendons toujours à Paris ! Les métros sont annoncés à la seconde près dans le métro barcelonais, quand à Paris les temps d'attente annoncés sont souvent fantasques, plus indicatifs qu'informatifs !). Alors, les tourniquets continuent de torturer les usagers. Alors, il est toujours absolument impossible à une personne handicapée de prendre le métro.

Mais, ça tourne. Ça marche. 
Que tous à la RATP soient remerciés pour cela d'ailleurs. Le minimum est fait et ce minimum reste vital.
Mais, c'est le minimum. Ou cela y ressemble. Quelque chose semble cassé, hors d'atteinte...

Renoncer, c'est refuser de voir sa responsabilité dans ce qui se joue et ne plus devenir qu'un simple participant, proche de l'impuissance.

S'il fallait choisir, mieux vaut abandonner et passer la main à ceux qui veulent encore participer et en prendre la responsabilité. Ceux qui sont encore prêts à tout donner pour que cela change et que cela bouge !

lundi 15 juillet 2024

L'omelette et la routine

Existe un homme qui depuis quarante ans fabrique chaque soir la meilleure omelette qui soit. Une omelette roulée comme très peu de chefs savent en exécuter la recette avec excellence.  

La question est de savoir si cet homme vit dans une routine dont il ne peut se défaire. Souffre-t-il de devoir ainsi faire et refaire chaque jour les mêmes gestes.

Et s'il ne souffre pas, comment cela s'explique-t-il ?

Il n'y a pas de routine quand il y a de l'amour. Il y a bien sûr l'amour du geste bien fait. La précision et la maîtrise. La satisfaction de savoir faire avec ce qui se rapproche de la perfection.

Mais, surtout l'amour de celui qui, aujourd'hui, va consommer cette omelette. Ce client, qui n'est pas celui d'hier, et qui n'est pas celui de demain, qui connaîtra ce moment d'extase au moment de goûter à ce travail.

C'est lui qui fait qu'aucune omelette n'est tout à fait la même, ni tout à fait différente. C'est lui qui enlève toute routine, pour en faire un acte d'intention quotidien.

Il n'y a pas de routine dans la répétition !


vendredi 12 juillet 2024

La mer n'existe pas !

L'une des grandes joies des inventeurs du plastique résidait dans le fait que ce matériau, entièrement chimique et totalement inconnu de la nature, était virtuellement indestructible ; pratiquement gratuit à produire, aussi longtemps qu'il y aurait du pétrole pour cela.

Aujourd'hui, cette indestructibilité est une malédiction. Tout ce que nous consommons dans ou avec du plastique restera d'une manière ou d'une autre sur Terre. Pour longtemps.  

Ces bouteilles d'eau, ces bouteilles de soda, ces contenants de plats cuisinés. Rien ne disparaîtra.

La mauvaise nouvelle par-delà cette mauvaise nouvelle est que le recyclage ne marche pas. 

Comprenez que des 8 milliards de tonnes de plastique produites par l'humanité ces vingt dernières années, 60 % ont fini dans nos déchets, sur lesquels 10 % ont été incinérés, 30 % sont toujours utilisés et seulement 6 % ont été recyclés pour un total de 1 % remis en circulation.


Le recyclage du plastique n'existe pas.

La mer, elle, existe...


jeudi 11 juillet 2024

Paresse : la fin de la lutte ?

Pourquoi est-il si difficile de terminer ce que nous commençons ?
Pourquoi sommes-nous à ce point saisi de paresse et sujet au renoncement ?
N'y a-t-il vraiment pas d'alternative à ces constats et réussir, fabriquer, créer seront-ils toujours ces combats contre nous-mêmes et ces voix qui luttent pour que nous ne devenions jamais ce que nous aspirons à devenir.
La réponse est simple : oui !
Il n'y aucune alternative à la discipline, à l'implication, au travail.
J'aimerais pouvoir vous dire que je dispose d'une formule magique, qu'il suffit de lire ce livre ou celui-là ou que cette vidéo Youtube vous ouvrira les yeux et pavera la voie vers des succès inimaginables... 
Derrière tous ces mensonges marketing, il n'y a que la promesse de larmes et de sueur et d'heures de pratique.
L'essentiel de la réussite n'est jamais que de rendre cette pratique possible, que de contourner le désir de rester là à ne rien faire.
Une fois que vous voilà assis à votre table de travail, l'essentiel est fait. 
Vous êtes prêt.
Allez !

mercredi 10 juillet 2024

Reconnaissance...

Si tout ce que vous recherchez, c'est de la reconnaissance, alors autant ne rien faire.
Ce que les autres pensent de votre travail n'a pas d'importance. Que ce soit en bien ou en mal. Vous ne travaillez pas pour combler vos insécurités ou pour apaiser vos angoisses. Vous travaillez parce que c'est ainsi, parce que votre art n'attend pas et qu'il doit exister.
Ce que vous pensez de votre travail n'a d'importance que si cela vous supporte et vous encourage. Il y a un réel intérêt à vous comparer avec qui vous étiez dans le passé. Aucun à vous comparer avec les autres. Ils ne sont pas vous, ils n'ont pas votre parcours, vos besoins, vos désirs.
Le syndrome de l'imposteur est partout. Une part du travail consiste à ne pas écouter ce qu'il nous dit de nous et de continuer d'avancer. 

Vous n'êtes pas aussi bon que Mozart ?
Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire !

mardi 9 juillet 2024

Qui faut-il blâmer ?

Lorsque cela ne marche pas, il est tentant d'en accuser les autres : le client, le prospect, l'étudiant...
Ils n'écoutent pas. Ils ne comprennent pas. Ils n'ont pas les moyens. Ils ne voient pas.
Une fois cela fait, il ne reste plus qu'à trouver de meilleurs prospects, de meilleurs clients, de meilleurs étudiants. Puisque ceux-là ne conviennent pas !
Ce n'est certes pas pratique. 
C'est sans doute bien plus compliqué que de rester avec ces clients qui sont les nôtres, ces prospects qui nous connaissent déjà un peu ou ces étudiants qui sont qui ils sont et de nous remettre au travail, en toute responsabilité, et de faire ce qui doit être fait pour cela marche ! 

lundi 8 juillet 2024

Sommes-nous vraiment en enfer ?

Je parlais avec mon chauffeur de taxi de retour de mission.
Pour lui, Amsterdam était devenu un petit enfer. Des caméras partout, le prix de l'immobilier en hausse, aussi cher que Paris alors que la ville ne compte que 950 000 habitants, une circulation infernale. Bref, un en-fer...
Pourtant, de mon point de vue de parisien, Amsterdam ressemble à un paradis. Un vrai paradis. Les canaux, la vue, les vélos partout... Je m'y installerai demain, si cela m'était possible et si le néerlandais n'était pas une langue aussi difficile à maîtriser !
Le monde change et nos références restent les mêmes. 
Le monde d'aujourd'hui n'est pas le monde des années 80. Cette évidence semble difficile à accepter pour beaucoup, mais le monde n'est pas devenu un enfer. C'est juste que certains individus enjolivent le passé et le recycle pour bien moins qu'il ne vaut. 
Les années 80 n'avaient rien de paradisiaque, loin s'en faut.
Pour cela, il peut être bon de faire le point. De regarder la réalité telle qu'elle est... et de voir, de vraiment voir la chance qu'a notre génération de ne pas avoir connu la guerre et ses horreurs, de disposer d'une médecine qui fonctionne et qui progresse tous les jours, contrairement à ce que tous ceux qui n'ont jamais vraiment eu à la fréquenter de près, veulent nous faire croire. Je suis de ce monde grâce à la médecine de mon pays. Je serais mort à 37 ans sans elle et de mon séjour à l'hôpital, je garde un mot : « impressionnant ». De professionnalisme, de méthode, de précision, d'exactitude.
De disposer d'une éducation qui fonctionne. L'immense majorité des enfants vont à l'école, apprennent le monde grâce à l'école et trouvent des situations intéressantes grâce à cette éducation, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire. Tout système est perfectible, certes. Mais de là à dire que rien ne marche... L'école est obligatoire depuis Jules Ferry, en 1882. Depuis 142 ans. Hier. 
S'il y a eu un enfer sur terre, c'était avant que l'école ne soit obligatoire... et personne ne s'en souvient pour rêver retourner dans ce passé béni !
De disposer d'une police qui fonctionne. Qui est fatiguée. Qui a ses défauts. Mais qui est présente lorsqu'il le faut et surtout qui est en grande partie respectée, reconnue et entendue.
Oui, il y a des bavures inacceptables. Mais, elles sont l'exception. Un court séjour en Russie, en Corée du Nord, en Chine, aux USA (oui, aux USA), en Argentine ou au Nigéria... vous rappellera très vite à quel point notre police est efficace et mesurée. À quel point elle est essentielle et combien l'immense majorité des policiers font leur métier avec tact, prudence et surtout : mesure. 
Nous ne sommes pas en enfer. Regardons vraiment autour de nous. Nous sommes au Paradis, un paradis inégal, rude parfois. Mais, un paradis si on le compare avec toutes les époques précédentes.

Il serait dommage de retourner en enfer de notre plein gré !

Et l'enfer, nous le savons, vient des jugements hâtifs, de la colère, de la haine. 

vendredi 5 juillet 2024

Agile

Le roi Salomon, celui du livre de Romain Gary se tient toujours prêt à partir, malgré son âge. Ses valises sont proches de la porte d'entrée, pour le cas où partir reviendrait à l'ordre du jour
Partir, en dépit des ans, rester prêt à répondre à toute éventualité, sont des aptitudes. Cette agilité, cette capacité à se remettre en question et oser bousculer des habitudes, se cultive à force de pratique. 
Cela constitue d'ailleurs une aptitude précieuse en des temps où tout bouge et change plus rapidement, plus radicalement. 
Les entreprises qui pratiquent cette agilité, ce désir de naître et de renaître, sont probablement celles que nous continuerons de voir dans les années futures.

jeudi 4 juillet 2024

Pression

Sont-ils vraiment en train de vous juger ou n'est-ce qu'une invention de l'esprit ?
La plupart du temps, cette pression sociale, ce sentiment de devoir nous aligner sur ce que les autres semblent exiger de nous, n'est qu'une représentation. 
Ces autres que nous redoutons tant ne savent sans doute même pas que nous existons !
Autant prendre les décisions que nous estimons les plus justes.

mercredi 3 juillet 2024

Râleurs...

Gâtés.

Lorsque cela se produit, il devient pour ainsi dire impossible d'apprécier ce qui est là et partir en quête de perfection semble devenir la bonne chose à faire.

Pire encore, cela mène à des crises de colère, des moments d'hystérie, parce qu'il n'y a pas assez, que rien n'est partagé avec équité, qu'il en est toujours qui profitent plus, s'amusent plus.

Plus notre société évolue et grandit, plus le nombre d'individus gâtés augmente. Cela devient un poison qui tue la magie de ce qui a créé autant de richesse et de facilité... qu'il devient si difficile de voir aujourd'hui, parce que gâtés...

Râler, se plaindre est un symptôme. Ce n'est sûrement pas une solution à tous nos problèmes !

lundi 1 juillet 2024

Les leçons du passé...

La mémoire humaine est courte. Quelques décennies et l'Histoire nous échappe. Ses conséquences avec.
La réponse : éducation.
Une société qui se porte bien est une société qui met l'éducation au centre de son fonctionnement.
Parce qu'un individu formé devient vite informé.
Qu'une fois informé, il devient plus difficile de ne pas se souvenir...