mardi 29 octobre 2019

Casse-toi pauv'con...

Dans le TGV, un homme travaille sur son ordinateur lorsqu'il est soudain agressé violemment et verbalement par une personne assise derrière lui que les bruits des touches ont dérangé.
La violence verbale est flagrante : menace de baffe, insultes, mépris !
L'homme ne réagit que faiblement et cesse d'utiliser son ordinateur pour contenter l'agresseur.
J'assiste à la scène médusé et me demande quels seraient les comportement adaptés dans cette situation de communication inhabituelle et stressante !
Du côté de l'agresseur, à l'évidence, quelque chose ne va pas. Ce ne sont pas des façons de parler, de demander, de vivre en société. Ce type est asocial et son comportement est "border line" ! Ils sont légions, sans aucun doute, et devoir se confronter à l'un d'entre eux n'est qu'une question de manque de chance !
Du côté de l'agressé, la question se pose de savoir quelle attitude adopter. Laisser faire est sage. Voilà un agresseur, la meilleure option est la fuite ou le consentement et ne pas laisser la situation s'envenimer. Cela demande de ravaler son amour propre et de remettre la punition que l'agresseur ne manquera pas un jour de recevoir à plus tard ! Même si c'est la voie de la sagesse, c'est un peu frustrant, parce que l'agresseur s'en tire à bon compte et une fois encore la violence trouve son chemin.
Une attitude possible est de prendre l'agresseur à son jeu et de faire monter les enchères. C'est dangereux ! L'agresseur n'en est pas à son coup d'essais. Il connait se genre de confrontation et par cette simple pratique, il a un coup d'avance. Je ne m'y risquerai pas.
La troisième voie me paraît la plus logique : celle d'établir un dialogue, si le besoin en est. Nous connaissons tous le :"je comprends votre colère, et apparemment votre fatigue pour me parler sur ce ton, et je la respecte, mais je dois absolument travailler, ne serait-il pas possible de trouver un compromis ?" ou encore "Je comprends votre agacement, et votre colère et c'est pour cela que je ne relèverai pas le ton sur lequel vous vous êtes adressé à moi, et je dois absolument travailler, aussi ne pourrions-nous pas trouver un compromis : le wagon est presque vide, si vous alliez vous installer à l'avant du wagon, je peux vous aider à déplacer vos bagages... etc..."
Le dialogue a plusieurs avantages pour l'homme : celui de mentionner la violence verbale sans l'adresser de front, et donc sans ajouter de la violence à la violence, ce qui est dangereux et explosif, et de tenter de trouver une option qui soit satisfaisante pour tout le monde, de négocier.
Je suis de ceux qui pensent qu'une situation, lorsqu'elle est anticipée à plus de chance de mieux se passer. Voilà quelques éléments qui pourrons nous aider si cela devait se répéter un jour !
Cela dit, si rien ne marche, mieux vaut faire le dos rond et en rester là. Ce n'est pas bien agréable, mais dans cette situation, on sait très bien de quel côté est la maladie mentale ou le mal-être !!

1 commentaire:

G a dit…

C'est stressant ca! Merde!