Une réflexion que je
me sers à moi-même régulièrement, sans être jamais bien sûr qu'elle ne produise
ses effets. Et pourtant, elle le devrait.
Vivre devrait être
quelque chose de risqué.
Ce constat ferait rire nos ancêtres qui devaient chaque jour se battre pour survivre, alors que nous faisions encore partie de la chaîne alimentaire. Pendant des millions d'années, le risque que nous rencontrions quotidiennement était mortel. Parce que ce risque a coûté la vie a tant d'entre nous, nous avons développé une aversion au risque. Nous sommes devenus des machines à gérer le risque pour éviter qu'il ne nous engloutissent. Des machines à survivre.
Ce constat ferait rire nos ancêtres qui devaient chaque jour se battre pour survivre, alors que nous faisions encore partie de la chaîne alimentaire. Pendant des millions d'années, le risque que nous rencontrions quotidiennement était mortel. Parce que ce risque a coûté la vie a tant d'entre nous, nous avons développé une aversion au risque. Nous sommes devenus des machines à gérer le risque pour éviter qu'il ne nous engloutissent. Des machines à survivre.
Le problème : nous ne faisons plus partie de la chaîne
alimentaire et nous continuons de nous comporter comme si tel était toujours le
cas. Rares sont ceux, sous nos latitudes, qui croisent quotidiennement un danger
dont il se puisse dire qu'il est mortel. Nous sommes en sécurité. Trop.
Vivre, c'est prendre
le risque d'être vivant. Se frotter à l'existence. Se noircir les ongles. Se
toucher, se sentir, se renifler, se découvrir !
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