jeudi 26 décembre 2024

Tous ensemble... Tous ensemble...

Il y a de la beauté dans le collectif. 
Mais il serait illusoire de penser qu'une fois ensemble et parti d'un collectif, nous voilà préservés de notre responsabilité individuelle. Si l'océan est fait de gouttelettes, le collectif est fait d'individus. Chacun de ces individus est responsable de sa contribution. Cette contribution est capitale au bon fonctionnement du collectif.
Un bon exemple : un orchestre symphonique. Chaque musicien fait partie du collectif orchestral. Sa partition se fond dans l'ensemble. La musique est celle de l'orchestre et pourtant, à chaque silence, à chaque mouvement, la responsabilité individuelle de chaque musicien est mesurée. 
Si l'un des musiciens n'était pas sûr du tempo, de la bonne mesure, s'il lui venait l'envie de suivre, alors tout début de mouvement deviendrait flou, imprécis. Chacun tentant de suivre l'autre. Le léger décalage qui en résulterait serait immédiatement perceptible par le public. Pour que l'orchestre soit un orchestre, il importe que chacun se lance comme s'il était seul. Sans attendre. Tous, ensemble et unique, pour créer l'ensemble. Synchrones.
Même chose chez nos amis sportifs. Un footballeur sait très bien que si c'est l'équipe qui gagne ou qui perd, la performance individuelle de chacun sera mesurée à la fin du match. La contribution de chacun à la victoire ou à la défaite sera quantifiée. 
C'est lorsque l'individu, parfaitement accordé à lui-même et aux autres, se dépasse que la beauté de la synchronisation nous transporte...

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