Doués !

Il y a cette croyance communément partagée : certains parmi nous seraient doués. 

Ils auraient un don.

Mais, la vérité, si l'on y regarde de plus près, c'est que nous avons tous reçu un don. Celui d'être vivant. Cela parait une évidence, mais ce qu'il a fallu de travail, de chance, d'improbable pour que la vie voit le jour. Puis, que cette vie donne naissance à la conscience et que cette conscience permette à la vie de réfléchir à elle-même. 

Tout cela est un don d'une incroyable valeur.

Notre tendance est de prendre ce don pour acquis. 

Il ne l'est pas. Tous, nous devrions avoir un infini respect pour la Vie elle-même, d'être là en nous et de s'écouler dans nos veines, de nous propulser, de sentir et de toucher, de vibrer et de ressentir, d'éprouver le monde. 

Recevoir ce don fait déjà de vous un être en possession d'un incroyable trésor...

Il est vrai que certains, en plus, conduisent des formules 1, composent des symphonies, jouent au tennis... mais c'est un plus, un peu de bonus !

Nous sommes tous doués !

Miracle ou pas ?

Comme Einstein nous le disait, il y a deux attitudes possibles face au monde, soit tout voir comme un miracle, soit ne rien voir comme un miracle.

Ces deux attitudes sont un choix. Soit, il est possible de s'émerveiller, à chaque instant, du miracle de la vie et du monde, de ce fil ininterrompu (!) de quatre milliards d'années de vie, du génie de la nature et du vivant ou de rester indifférent à tout cela. 

Bien sûr, l'émerveillement vous conduira toujours plus loin que le cynisme.

Le monde est là qui nous aide. À nous de le voir. De vraiment le voir !

Souffle de vie...

Notre psyché est notre égo

Être libre, c'est être libéré de notre égo pour être ce que notre égo n'est pas, c'est-à-dire nous-mêmes.

Notre égo nous contient.

Il est ce que nous avons créé pour nous adapter à notre environnement, à ce que nous recevions du monde. 

Notre égo est une création. Fondée sur une perception et une interprétation. 

Il enveloppe ce que nous sommes.

Que sommes-nous ?

Rien. Et tout.

Nous sommes ce que notre égo n'est pas. Une expérience, une vie sans contenant, une vapeur, une vibration.

Nous ne sommes pas ce que nous pensons être.

Nous ne sommes pas ce que nous envisageons que nous pourrions être derrière le mirage de l'égo.

Nous sommes la Vie.

Qu'est-ce que la Vie ?

C'est le produit de milliards d'années d'évolution.

La vie sait mieux que nous. La vie n'a pas de projet, d'objectif ou de calendrier !

La vie, c'est ce que nous sommes lorsque nous sommes dans l'expérience de l'être.

Comme un enfant, lorsqu'il n'a ni faim, ni douleur. Parfaitement accordé. Parfaitement vivant. Parfaitement heureux d'être. 

Tous ensemble... Tous ensemble...

Il y a de la beauté dans le collectif. 

Mais il serait illusoire de penser qu'une fois ensemble et parti d'un collectif, nous voilà préservés de notre responsabilité individuelle. Si l'océan est fait de gouttelettes, le collectif est fait d'individus. Chacun de ces individus est responsable de sa contribution. Cette contribution est capitale au bon fonctionnement du collectif.

Un bon exemple : un orchestre symphonique. Chaque musicien fait partie du collectif orchestral. Sa partition se fond dans l'ensemble. La musique est celle de l'orchestre et pourtant, à chaque silence, à chaque mouvement, la responsabilité individuelle de chaque musicien est mesurée. 

Si l'un des musiciens n'était pas sûr du tempo, de la bonne mesure, s'il lui venait l'envie de suivre, alors tout début de mouvement deviendrait flou, imprécis. Chacun tentant de suivre l'autre. Le léger décalage qui en résulterait serait immédiatement perceptible par le public. Pour que l'orchestre soit un orchestre, il importe que chacun se lance comme s'il était seul. Sans attendre. Tous, ensemble et unique, pour créer l'ensemble. Synchrones.

Même chose chez nos amis sportifs. Un footballeur sait très bien que si c'est l'équipe qui gagne ou qui perd, la performance individuelle de chacun sera mesurée à la fin du match. La contribution de chacun à la victoire ou à la défaite sera quantifiée. 

C'est lorsque l'individu, parfaitement accordé à lui-même et aux autres, se dépasse que la beauté de la synchronisation nous transporte...

Direction !

Prendre le leadership est difficile. Parce que cela exige de se lancer sans que personne ne vous donne son assentiment, son autorisation ou sa permission. 

Alors que nous sommes tous en attente de reconnaissance de la part d'autrui, prendre seul la décision d'agir est difficile. L'envie serait de trouver le consensus, de ménager les différentes parties, de dialoguer.

Et même, viendra toujours un moment où le besoin se fera de trancher, de prendre la décision. Et parce que cela est difficile, la plupart d'entre nous préférons suivre.

C'est humain, mais cela n'enlève rien au fait qu'il est à la portée de chacun d'entre nous de nous élever et de prendre la direction des événements. 

Un vrai pro...

Un vrai professionnel.

Qu'est-ce ?

Un pro.

C'est plus que de la compétence et du savoir-faire. Le vrai pro est celui que l'on remarque et qui se démarque.

Un pro ne perd pas son temps, il en connaît la valeur. Il agit là où il est le plus compétent, la où il est en mesure de créer le plus d'impact.

Un pro sait parfaitement quand il ne sait pas. Il le dit et part en quête de ce qu'il lui manque.

Un pro ne mélange pas relations personnelles et professionnelles. Un chirurgien n'opère pas ses propres enfants.

Un pro connaît ses limites et sait qui recommander pour ce qui le dépasse ou ne le concerne pas.

Un pro sait dire : "Ce que je fais n'est sans doute pas pour vous", c'est un signe de respect et de confiance en ses capacités et ses compétences.  

Un pro veut sans cesse s'améliorer et il se bat contre toute force qui pourrait l'amener à baisser ses exigences vis-à-vis de lui-même et de la qualité de son travail.

Un pro exige que ses capacités soient mises au test, que ces références soient vérifiées. Il l'exige parce qu'il sait que sa réputation n'est pas usurpée. 

Un pro est bon dans un mauvais jour.

Un pro est là quand il dit qu'il le sera. Parce qu'un pro n'a qu'une parole. 

Face à nos désirs...

Il y a quelque chose entre nous et le désir. 

Nous sommes des êtres de désir. C'est justement parce que nous désirons et que ce désir est infini que nous sommes devenus cette espèce si dominante sur Terre. Nous voulons plus, toujours plus !

Le problème vient du fait que notre société a fait de nos désirs un prétexte à toujours plus de consommation. Les outils du marketing et le capitalisme savent parfaitement comment attiser nos désirs et nous inciter à vouloir ces objets, ces expériences, ces propriétés. Ces désirs si parfaitement amplifiés nous conduisent à tout faire pour que cette soif s'éteigne ; un objet chasse l'autre. Une fois que nous avons ce que nous voulons, le vide que cela créé nous pousse à vouloir de nouveau, et de nouveau et ainsi de suite. Parce que le désir efface l'avoir.

Cette quête, à moins de s'en extraire, n'a pas de fin. Elle est basée sur un désir infini qu'aucun objet ne peut satisfaire, aucune richesse ne peut combler.

Alors ne nous reste qu'une solution, résiliente, celle de désirer ce que nous avons déjà.

Rien ne sort de rien...

Sans être un grand physicien, vous avez entendu parler du Big Bang. Ce moment de notre univers où tout a commencé. Avant, il n'y avait rien. Pas de lumière, pas de matière, pas de temps. Et puis, Boom ! 

La matière, la lumière, l'espace et le temps. 

C'est ce que nous voyons dans nos télescopes lorsque nous regardons l'univers. Les premiers traits de lumière observable nous indique l'existence de ce Big Bang. Il y a 14 milliards d'années.

Le problème ?

C'est qu'il est impossible de créer quelque chose à partir de rien !

Il est impossible qu'à partir de rien viennent à exister la matière, l'espace et le temps.

Alors ?

Alors, quelque chose ou quelqu'un, hors de la matière et du temps ont rendu possible ce Big Bang...

Et c'est une bien intéressante théorie pour démarrer votre journée !

Quand le miracle...

Imaginez que devant vous se tienne un bébé de quelques mois.

Je n'ai pas besoin de vous connaître pour savoir que qui que vous soyez, ce bébé vous apparaîtra comme précieux, fragile et devant être respecté et protégé.

Pourtant, quel est le titre de ce bébé ? Quel est son job ? Quelle quantité d'argent se trouve sur son compte en banque ? Quelle voiture conduit-il ?

Pour vous, ce bébé est précieux en tant que tel. Parce que c'est un être humain, aboutissement aussi parfait qu'il est possible de millions d'années d'évolution.

Il n'y a aucune différence entre vous et ce bébé. Aucune autre que vos croyances et l'idée saugrenue que votre valeur, votre respectabilité devrait venir de l'extérieur... Quand le miracle est à l'intérieur...

Lucky charm...

La chance est imprévisible.
Un jour, elle est là, l'autre pas...

Le tout n'est pas tellement de savoir si nous sommes chanceux ou pas, nous le sommes tous puisque ce n'est qu'une question de hasard et de probabilité. Le tout est de savoir si nous sommes prêts à la recevoir.

Si la chance se présentait un beau matin sur le pas de votre porte, saurez-vous la reconnaître et la saisir ou serez-vous trop occupé à vous lamenter de ne jamais avoir de chance !

pleurnichards...

Se plaindre est facile. Mais cela peut aussi être constructif et utile à mettre les choses en action...

Une critique peut être constructive si elle ouvre la voie à une solution, si elle pousse à réfléchir ou à avancer ensemble. Elle peut devenir un moteur de changement, une manière de prendre nos responsabilités. Mais pour cela, il faut aller au-delà des mots et transformer l’insatisfaction en action.

Se plaindre juste pour se plaindre, pleurnicher, c’est comme tourner en rond sous la pluie en râlant. Tout le monde sait qu’il pleut, mais cela ne change rien.  

Alors, plutôt que de ressasser ce qui ne va pas, pourquoi ne pas chercher à améliorer ce qui peut l’être ? Parce qu’au fond, avancer, même sous la pluie, c’est toujours mieux que rester immobile.

Présence...

L'injonction à être présent, dans le moment, "ici et maintenant" est pour ainsi impossible à tenir.

Pour qu'être présent devienne possible, il convient de dissoudre notre attachement à des traumas irrésolus. À un passé qui n'est plus que passé ; à notre représentation d'un futur que nous envisageons comme potentiel source de souffrance, telle que notre passé nous l'a enseigné.

Être présent, c'est savoir se débarrasser de l'avant et de l'après.

Une fois en paix avec ces deux endroits de nos représentations, qui sont toutes les deux parfaitement hors de notre contrôle, alors être présent... est. En tant que résultat, et non en tant qu'injonction.

Le vrai bonheur...

Qu'est-ce que le succès ultime ?

Une vie parfaitement réussie, à quoi cela ressemble-t-il ?

Combien de colliers de diamants, de yachts et de millions d'euros pour une vie de bonheur ?

Serions-nous plus heureux en possession d'un yacht à 100 millions ou d'un modèle plus modeste à 50 millions ?!

Vous vous en doutez, le vrai bonheur ne tient pas à la réussite matérielle. 

Même si cela semble évident, l'argent et la quête de millions reste une pathologie largement partagée !

On me reproche parfois mon amour des stylos, des guitares et mon appétit de collectionneur. Mais je vous renvoie aux Pinaud, Trump, Bolloré et autres milliardaires qui accumulent les milliards et qui, si cela n'était de l'argent, passerait pour les plus abominables des psychopathes ! Me verriez-vous avec 1 milliard de stylos et de guitare dans mon manoir sans avoir des interrogations sur ma santé psychique !

Le vrai bonheur est interne et il a pour noms, simples et magnifiques : paix de l'âme, amour, liberté.

Si vous n'avez ni colère, ni ressentiment, si vous n'avez ni besoin d'accumuler, ni d'angoisse pour demain, alors vous êtes sur le bon chemin...

Moins de pensées négatives : une technique !

La pensée positive est surtout là pour nous rappeler une chose importante : nous sommes surchargés de négativité. 

Cette négativité est partout, dans nos têtes, à nous dire ce qui ne va pas, ce qui manque et toutes les terribles conséquences auxquelles nous nous exposons si nous prenions telle ou telle décision. Avec elle viennent les doutes, les angoisses et l'immobilisme.

S'il est important d'avoir des pensées positives pour avancer, il est capital d'apprendre à limiter les pensées négatives. Savoir demander à son esprit de se taire lorsqu'il se met à nous mettre plus bas que terre, à nous diminuer comme le pire de nos ennemis n'oserait pas le faire.

La technique est assez simple : lorsque vous vous surprenez à avoir l'une de ces pensées négatives, dites-lui simplement de "fermer sa grande gueule" ! Et si autant de grossièreté vous met en émois, dites-vous qu'après toutes ces années d'abus, d'insulte et de maltraitance, elle l'a bien mérité !

Mauvaises habitudes...

Une alerte, lorsqu'elle est quotidienne n'est plus une alerte, c'est une information.

Je reçois dans ma boîte mail des dizaines de messages de sociétés ou d'organisations qui pensent qu'en me sollicitant tous les jours, ils auront une part de mon attention. Ils pensent que cette part d'attention me conduira inévitablement à acquérir leurs produits, un jour prochain. 

Ces messages quotidiens n'attirent plus mon attention depuis bien longtemps. 

J'y suis habitué et je m'en détourne.

Une bonne alerte arrive au bon moment, lorsque le danger est imminent, clair et présent.

Le reste ne nous conduit qu'à nous habituer, et parfois à nous habituer à l'inacceptable...

Les gains de l'IA...

Ce que l'IA génère en premier lieu, c'est du temps !

Lorsque je rédige un mail en langue anglaise, le temps que cela me prend pour le rendre aussi parfait que possible est divisé par 10.

Il en est de même pour tous ceux qui utilisent cet outil. Gain de temps.

Maintenant qu'il est possible de produire de façon rapide, à moindre coût et dans une qualité plus qu'acceptable, le recours à cette technologie va se multiplier. Il serait absurde de vouloir continuer à rédiger un courrier, d'y réfléchir pendant des heures alors qu'une alternative efficace est possible. Tout comme il serait absurde de vouloir continuer de contacter vos prospects par lettre manuscrite quand l'accès aux emails est là !

Ce n'est pas que l'email soit mieux, c'est que l'email répond à la demande de nos temps modernes et de votre business. Il vous faut du rapide, de bonne qualité, au meilleur coût. 

L'IA permet cela dans quasiment tous les domaines. Le temps libéré n'en sera que plus important !

La question que nous devons tous nous poser, c'est qu'allons-nous faire de ce temps ?

Allons-nous le dédier à peaufiner et à rendre excellent ce que l'IA ne sait pas faire ?

En substance : notre art !

Car à moins que notre art ne soit excellent, l'IA saura le produire plus rapidement, pour un coût inférieur et dans une qualité plus qu'acceptable.

L'IA exige de nous l'excellence. Le médiocre n'aura bientôt plus aucune valeur.

Le livre de l'année 2024

Mon livre de l'année 2024 est un classique depuis déjà de nombreuses années, et je vous en fais part à nouveau. Que vous soyez parent, manager, dirigeant, très haut dirigeant ou employé de bureau, ce livre vous donnera des clés quasi magiques pour dépêtrer vos conversations et pour faire avancer les choses dans le bon sens lorsque vous en aurez besoin.
Ce livre, c'est "The coaching habit" de Michael Bungay Stanier.

Ne vous laissez ni décourager ni abattre par le titre de la traduction française ! 

Ça joue ?

On dit des acteurs qu'ils jouent.

C'est vrai. 

Ils jouent sur scène. Lorsqu'ils ne sont pas sur scène, ils répètent.

C'est une autre façon de jouer. Répéter, c'est faire et refaire jusqu'à ce que le jeu devienne possible.

Parce que pour un acteur comme pour nous tous, la liberté est dans la contrainte qui la précède. 

Que faites-vous aujourd'hui qui vous garantisse qu'il y a du jeu au bout ?

Une bonne question à ses poser avant de commencer une tâche !

En faveur du "feedback" !

"Feedback is a gift."

Il y a une raison à cela ! 

Sans feedback, il est impossible de savoir qui nous sommes. Nous nous envisageons, nous estimons ce que nous projetons, ce que nous représentons dans les yeux des autres. 

La seule façon de savoir si cela fonctionne, si nous sommes tels que nous le souhaitons, c'est d'en obtenir la confirmation par les autres.

Cela s'appelle le feedback.

Il est essentiel parce qu'il constitue notre vérité. Notre réalité. 

Alors, allez le chercher. Parce qu'hélas, dans notre société, rien n'est fait pour que ce cadeau ne soit distribué avec générosité.

Donnez-le positivement, c'est bien plus facile et c'est toujours bien reçu !

Si vous ne le donnez pas, la personne en question ne saura jamais à quel point elle brille, elle compte pour vous, elle est aimable et talentueuse !