vendredi 9 mars 2018

Comment lire 100 livres par mois ! Une technique incroyable !

Un ami me parlait récemment de sa découverte d'une technique de lecture rapide appelée Photoreading. Grâce à cette méthode, il devient possible de lire beaucoup plus rapidement la tonne de livre que le monde jette à notre face chaque jour et de bénéficier des milles enseignements qu'ils contiennent.
Je connais des méthodes de lecture rapide. J'en ai expérimentées certaines. Il n'y a rien de magique, il s'agit d'entraîner le regard à faire moins de trajet et à mobiliser la vision périphérique, à lui apprendre à lire en quelque sorte. On trace des marges de chaque côté de la page et ces marges se rapprochent l'une de l'autre chaque jour un peu plus... Mécaniquement, la vision périphérique apprend à lire ce qui est hors des marges. Cool.
Le problème, c'est qu'une bonne lecture. Une lecture qui donne un sens d'achèvement et de compréhension, cela prend du temps. Une lecture qui donne au cerveau le temps de maturer ce qui est lu. Cela prend du temps. Une lecture qui percole, qui infuse, qui diffuse, qui interpelle, qui inspire... cela prend du temps.
Notre société est une société de la vitesse. Nous sommes sursollicités, surstimulés, surabondantés, surexcités et au bout du compte... camés ! De séries, de livres, de films, de sucres, de bonbons...
Et il nous faut chaque jour une dose un peu plus élevée de stimulants pour titiller notre centre du plaisir et de la récompense.
Malheureusement pour nous, tout ce qui a de la valeur, tout ce qui compte, tout ce qui peut nous donner un bonheur durable et pas cette gratification instantanée, tout cela prend du temps.
Le temps de la dégustation. Le temps de la contemplation. Le temps de l'observation. Le temps du rien. Le temps de la digestion. Le temps de l'intégration.
Le temps est un luxe. Mais cela ne veut pas dire qu'il soit nécessaire de gaver nos journées, de les remplir de tant de choses et d'activités que nous puissions nous sentir vivre notre vie à fond !
Cela veut dire, d'après moi, qu'il nous reste à comprendre la nécessité d'arrêter. De s'assoir. Et de regarder.

Aucun commentaire: