Après chaque
formation, nous distribuons une fiche d'évaluation. Vous êtes sans doute
familier de ce type de document.
Nous invitons les
stagiaires à nous dire ce qu'ils ont apprécié ou pas...
Pour cela nous avons
un rituel.
Une fois au calme,
avec un verre de vin blanc, lorsque cela est possible, nous lisons ces
commentaires. Les éloges nous font du bien et les commentaires négatifs nous
blessent un peu… le temps de terminer le verre de vin.
Une fois fini ce
rituel, les bons retours comme les mauvais sont oubliés.
Nous ne laissons pas
les commentaires négatifs saper notre moral pas plus que nous ne les ruminons.
Mais nous ne laissons pas non plus les commentaires positifs, et ils sont
largement majoritaires, nous laisser croire que notre mission est terminée.
Notre travail doit continuer.
Les commentaires sur
votre travail et l'appétit que vous avez de ces commentaires n'est que la
manifestation de votre désir de reconnaissance et l'erreur consisterait à
produire un travail pour obtenir ces signes de reconnaissances et
d'acceptation. C'est un piège.
De grands artistes
n'ont reçu cette reconnaissance qu'une fois… mort… Cela ne les a pas découragé
de faire leur travail, comme il pensait devoir le faire et non comme on les
pressait de le faire.
Pire encore, votre
cerveau reptilien, dans son désir urgent de vous savoir partie de la tribu et
en sécurité, risque de ruminer avec vous tous les commentaires négatifs et de
ne faire cas que de ceux-là, ruinant ainsi le travail que vous vous apprêtiez à
fournir…
Vous serez tenté de
lire les tweets, les commentaires et les retours de ceux à qui vous adressez
votre art. Sachez juste que cela ne vous aidera pas à avancer !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire