mardi 25 septembre 2018

IA

Le travail du céramiste dont j'admire le plus le travail pourrait aisément être réalisé par une machine. Entrer le motif, puis laisser faire l'automatisme... et voilà !
De longues séries pourraient être réalisées et le chiffre d'affaire augmenter en proportion...
Mais cela ne marche pas comme ça. Le simple fait que ces bols soient fait de mains d'homme leur donne une grande partie de leur valeur. Non pas seulement parcequ'on y trouvera les petites imperfections qui font de l'art ce qu'il est... le produit d'une combinaison entre une compétence et l'exploitation d'accidents et d'intuition. Mais aussi parce que l'émotion qui transpire d'une oeuvre vient du fait que c'est un être humain qui s'est donné corps et âmes dans cette réalisation. L'empathie que cela créé. Cela va bien plus loin que le seul besoin de contemplation d'un objet, c'est un rappel de notre humanité et de ce dont nous sommes capables lorsques nous nous donnons à 100%.
La machine ferait mieux, mais jamais la machine ne nous racontera, ne nous rappellera qui nous sommes au plus profond de nous-mêmes.




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