Il est possible
aujourd'hui de perdre un avion. Plusieurs centaines de tonnes, des centaines
d'âmes à bord et tout cela peut disparaître sans laisser la moindre trace et
sans que nous n'ayons la moindre idée d'une localisation possible.
Si l'on fait l'état
des technologies disponibles, cela est presque ridicule.
Grâce aux progrès de
la géolocalisation, nous sommes capables de miracles qui devraient faire du
repérage d'un avion et de ses passagers une simple formalité. Et pourtant…
La récupération des
boîtes noires de l'airbus A340 d'Air France qui reliait Rio et Paris aura pris
plus de deux ans. Par une chance inouïe les deux ont données des informations
exploitables !
Pourquoi ? En partie parce que le statu quo est plus
fort que tout, parce qu'il ne paraît pas raisonnable de suivre un avion sur
toute sa trajectoire, parce que les pilotes ne souhaitent pas être surveillés
plus que nécessaire, parce qu'il n'est venu à personne l'idée de ce jeune
américain qui voyant les images du vol d'Air Malaysia perdu corps et âmes et
dont on ne sait toujours rien, s'est demandé pourquoi ne pas placer un ballon
dans l'empennage des avions, ballons qui resteraient à la surface après avoir
mémorisé les coordonnées de l'impact… Simple, évident, facile à mettre en
place…
Les ingénieurs de
Boeing ont reçu le courrier de ce jeune anonyme et étudient, au moment où
j'écris ces mots, la faisabilité de cette idée.
Le problème n'est
pas d'avoir des idées. Il est de savoir qu'une idée est possible là ou le statu
quo, la pensée de tous, ce qui a toujours été fait, vous donne le sentiment
qu'il n'est rien à faire.
Un grand merci à Jean-François pour cette belle histoire...
Un grand merci à Jean-François pour cette belle histoire...
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