Je le dis souvent,
il y a d'abord une histoire. Cette histoire est là pour adresser le cerveau de
la façon la plus naturelle possible. Notre cerveau est formaté pour processer
l'information sans aucun effort lorsque celle-ci est transmise sous une forme narrative.
C'est ainsi qu'il fonctionne, inutile de le solliciter autrement. Tout comme on
ne met pas du carburant diesel dans un moteur à essence.
Puis il y a les
faits. Pour rendre compte des faits, il vous faut une histoire. Mais pour
rendre compte des faits avec sincérité, cette histoire doit partir des faits.
Si vous commencer par l'histoire puis tentez d'arranger les faits de façon à ce
que ceux-ci correspondent à votre histoire, vous jouez un jeu dangereux.
Bien souvent, il est
plus aisé de demander : "Quelle est l'histoire ?" et de s'en faire
l'écho, sans aller vérifier quels sont les faits qui en sont à l'origine. L'histoire est séduisante,
tout le monde la raconte de la même façon, elle correspond à ce que votre auditoire
veut entendre…
Méfiance.
Entendez l'histoire,
vérifiez que cette histoire est en ligne avec les faits et transmettez ce qu'il
vous semble juste de transmettre.
Une histoire n'a pas
besoin d'être vraie pourvu qu'elle joue son rôle : adresser le cerveau de la
bonne manière.
Les faits sont les
faits. Ils ne mentent jamais. Ils sont ce qu'ils sont.
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