Une réflexion suite à mon dernier billet...
L’être humain n’est sans doute pas exclusivement carnivore, sans être pour autant totalement végétarien…
Le point central de mon dernier billet, selon moi, est qu’il est essentiel d’être attentif à ce que nous mangeons. Nous sommes, au sens littéral du terme, ce que nous consommons. Nos choix alimentaires influencent directement notre santé, notre énergie et notre bien-être général.
Par ailleurs, il est tout aussi crucial de regarder de près la nature des ingrédients qui composent nos régimes alimentaires contemporains. L’industrie agroalimentaire a profondément transformé notre alimentation : nous consommons en grande partie des glucides ultratransformés (amidons raffinés, farines blanches), des huiles de graines extraites par procédés industriels et des sucres sous diverses formes… Or, ces éléments étaient absents de l’alimentation de l’Homo habilis.
Nous mangeons aujourd’hui des aliments qui n’existaient tout simplement pas dans l’environnement de nos prédécesseurs. Certes, ils connaissaient les végétaux, mais ils ne transformaient pas les graines en huiles hydrogénées. Ils ne mangeaient pas de fruits tels que nous les connaissons aujourd’hui, puisque ceux-ci sont le résultat de générations d’hybridations visant à maximiser leur teneur en sucre. De plus, ils ne consommaient quasiment pas de glucides d’origine céréalière : les végétaux à leur disposition poussaient naturellement à portée de main, principalement en surface, avec peu de tubercules, et en grande majorité verts (les couleurs vives signalant souvent un risque de toxicité). Quant aux céréales comme le blé, elles étaient encore rares avant la révolution agricole.
En somme, être végétarien est une excellente démarche, à condition de garder à l’esprit certaines précautions : limiter les glucides raffinés et transformés, réduire la consommation de sucre (y compris sous forme de fruits et de légumes sucrés) et éviter les huiles végétales industrielles, qui favorisent l’inflammation et nuisent au bon fonctionnement du cerveau et des organes.
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