lundi 31 mars 2025

Soyez vous-même ?

Vous l'avez sûrement déjà entendue, cette injonction : sois toi-même !

De qui s'agit-il ?

Qui êtes-vous ?

Et lorsque vous êtes vous-même, à quoi cela ressemble-t-il ?

Est-ce le vous que vous étiez il y a trente ans, lorsque vous étiez encore adolescent ? Ou enfant ? Ou jeune mariée ?

Vous-même est un choix. Lorsque vous souhaitez être vous-même, demandez-vous de qui vous parlez. Quel est ce vous-même que vous rêveriez d'être ou de devenir... et travaillez à partir de là !

jeudi 27 mars 2025

Exigeant ?

Vous le connaissez, ce client ?

Quoi que vous fassiez, c’est toujours un peu à côté. Il faut corriger, ajuster, recommencer. Le client exigeant, version jamais-satisfait.

Vous aimez le détester. Et pourtant… vous savez qu’il vous pousse à rester affûté. À ne jamais vous reposer. À rester dans le game.

Il vous fait perdre du temps, ne remercie pas autant que vous le souhaiteriez — mais il revient. Toujours.

Vous êtes son référent. Son point d’ancrage.

Et chaque fois que vous signez avec lui, vous vous dites que c’est la dernière. Spoiler : ça ne l’est jamais.


Et puis, il y a l’autre client.

Celui qui briefe clairement. Qui sait ce qu’il veut, et ne change pas d’avis à chaque nouvelle lune.

Celui qui fait appel à vous pour ce que vous savez faire. Qui vous respecte, vous écoute, vous valorise.

Exigeant lui aussi, mais autrement.

Avec lui, c’est fluide. C’est complice. C’est pro. Et, vos tarifs ne sont presque jamais discutés.

À vous de voir pour qui vous voulez être là. 


mercredi 26 mars 2025

Ceux-ci, ceux-là...

Quoi que vous fassiez, quoi que vous soyez prêt à lancer, il y a fort à parier qu’un petit groupe de personnes s’y intéressera.

Il est tout aussi probable que la grande majorité n’y verra aucun intérêt.

Mais, il est très peu probable que personne ne s’y intéresse.

C’est donc une excellente nouvelle : votre travail a une résonance.

La vraie question, c’est : qui cherchez-vous à toucher ?

Gardez le cap, évitez de vouloir plaire à tout le monde… et faites confiance à ceux qui vous attendent déjà, quelque part.


mardi 25 mars 2025

Plus important encore !...

Toujours dans la veine ouverte récemment autour de l'alimentation et du bien-être.

Le plus important n'est pas ce que nous mangeons. Le plus important est ce que nous buvons.

Nous sommes des êtres composés d'eau salée. 72 % de ce que nous sommes est de l'eau et du sel. 

C'est un peu comme si une épreuve d'un examen représentait 72 % de la note finale... Ne seriez-vous pas tenté de la réussir ? 

L'eau que nous buvons est cruciale pour notre bien-être et notre santé. 

vendredi 21 mars 2025

Ce que vous dites avant de dire...

Qu'est-ce vous dites avant de dire ce que vous avez à dire ?
La plupart du temps, tout cela n'est pas là pour votre auditoire, mais pour vous... Pour vous échauffer, pour vous mettre au tempo, pour vous acclimater...
Comme ce n'est pas là pour eux, c'est inutile et la plupart du temps, c'est ennuyeux.
Passez directement à ce qui les intéresse et dites tout le reste en coulisse... Si cela vous aide, au moins, cela ne nuira pas au reste !

mercredi 19 mars 2025

L'habitude qui pourrait bien vous mener plus loin que vous ne l'imaginez...

L'habitude de remettre en question ce que vous savez déjà. 
De changer d'avis.
De questionner ce que vous pensez être « vrai ».
De renoncer à ce qui est là pour vous ouvrir à ce qui pourrait l'être.

De savoir dire : « Je me suis trompé. ».

mardi 18 mars 2025

À ces étranges colères...

Il se peut que nous éprouvions une puissante énergie devant certains comportements ou attitudes. Il se peut que cela génère de la colère, de l'anxiété ou de l'angoisse.

Il peut être déstabilisant de voir que la même situation ou les mêmes comportements ne produisent absolument pas les mêmes symptômes chez nos proches ou nos collègues. 

Que se passe-t-il que nous soyons à ce point sensible là où d'autres n'y voient aucun problème ?

La réponse à cette question tient en une phrase : 

La vie vous présentera des situations ou des challenges pour vous révéler tous les espaces de votre psyché dans lesquels vous n'êtes pas libres. 

Cette énergie que vous ressentez n’est autre que le signal d’un point de friction en vous, un espace inconscient où quelque chose est déclenché. Ce sont ces mécanismes, ces représentations, ces filtres à travers lesquels vous percevez le monde, qui s’imposent à vous plutôt que d’être librement choisis.

La véritable liberté commence lorsque nous osons interroger cette énergie, la confronter, en comprendre l’origine. C’est en la traversant, et non en la fuyant, que nous élargissons notre conscience et, par extension, notre humanité.


lundi 17 mars 2025

Veggy ou carny, nous sommes du même monde !

Une réflexion suite à mon dernier billet...

L’être humain n’est sans doute pas exclusivement carnivore, sans être pour autant totalement végétarien…

Le point central de mon dernier billet, selon moi, est qu’il est essentiel d’être attentif à ce que nous mangeons. Nous sommes, au sens littéral du terme, ce que nous consommons. Nos choix alimentaires influencent directement notre santé, notre énergie et notre bien-être général.

Par ailleurs, il est tout aussi crucial de regarder de près la nature des ingrédients qui composent nos régimes alimentaires contemporains. L’industrie agroalimentaire a profondément transformé notre alimentation : nous consommons en grande partie des glucides ultratransformés (amidons raffinés, farines blanches), des huiles de graines extraites par procédés industriels et des sucres sous diverses formes… Or, ces éléments étaient absents de l’alimentation de l’Homo habilis.

Nous mangeons aujourd’hui des aliments qui n’existaient tout simplement pas dans l’environnement de nos prédécesseurs. Certes, ils connaissaient les végétaux, mais ils ne transformaient pas les graines en huiles hydrogénées. Ils ne mangeaient pas de fruits tels que nous les connaissons aujourd’hui, puisque ceux-ci sont le résultat de générations d’hybridations visant à maximiser leur teneur en sucre. De plus, ils ne consommaient quasiment pas de glucides d’origine céréalière : les végétaux à leur disposition poussaient naturellement à portée de main, principalement en surface, avec peu de tubercules, et en grande majorité verts (les couleurs vives signalant souvent un risque de toxicité). Quant aux céréales comme le blé, elles étaient encore rares avant la révolution agricole.

En somme, être végétarien est une excellente démarche, à condition de garder à l’esprit certaines précautions : limiter les glucides raffinés et transformés, réduire la consommation de sucre (y compris sous forme de fruits et de légumes sucrés) et éviter les huiles végétales industrielles, qui favorisent l’inflammation et nuisent au bon fonctionnement du cerveau et des organes.



vendredi 14 mars 2025

Alors ? Végétariens ou carnivores ? En finir avec cette question ?...

Il est toujours intéressant de voir les choses sous l’angle de l’évolution.

Prenons une stalagmite. Il est évident que cette colonne de calcaire s’est formée au fil des siècles. Là où certains ne verraient que de l’eau tombant goutte après goutte, force est de constater qu’il y a bien plus que cela : une matière qui s’accumule, une structure qui se construit lentement, dans le secret du temps et de la patience…

C’est un peu pareil pour nous, les humains.

Des générations et des générations – et encore des générations – ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. L’évolution n’explique pas tout, mais elle éclaire bien des choses.

Je discutais récemment avec une nutritionniste et je lui ai posé cette question, histoire d’en finir avec le débat : l’humain était-il végétarien avant de devenir omnivore ? Était-il herbivore par nature ?

Sa réponse a été catégorique : non, l’humain n’est pas végétarien.

Les animaux qui trouvent leur énergie exclusivement dans les plantes sont les ruminants. Et la rumination, ce n’est pas juste une digestion prolongée de végétaux, c’est une culture bactérienne sophistiquée, qui leur permet de produire les protéines nécessaires au développement de leur masse musculaire (comme les dinosaures !).

Les grands primates qui se nourrissent uniquement de plantes ont d’ailleurs des abdomens proéminents et des intestins très longs, car digérer ces végétaux est un processus lent et laborieux.

À l’inverse, il n’existe quasiment aucune viande que l’humain ne puisse consommer sans danger. Même faisandée, elle reste comestible – ce qui rappelle que l’humain a aussi été un charognard (une stratégie bien moins énergivore que la chasse).

Les plantes, en revanche, ont développé un véritable arsenal chimique pour se défendre, et nombre d’entre elles sont mortellement toxiques pour nous. En Europe seulement, on recense plus de 700 espèces végétales potentiellement létales. Un exemple ? Le laurier-rose : si vous aviez la mauvaise idée d’en faire des pics pour votre barbecue, il vous tuerait avant même que vos merguez et chipolatas ne soient cuites.

Si l’on se met à la place de nos ancêtres, il est probable que, voyant certains de leurs compagnons se tordre de douleur après avoir mangé une plante en apparence inoffensive, ils aient fini par se tourner vers une autre source de nourriture : la chasse.

Mais une chasse de cueilleurs.

D’où l’expression « chasseurs-cueilleurs ». Nos ancêtres ne couraient pas forcément après leur proie avec des lances affûtées : ils mettaient plutôt le feu à un carré de forêt et… partaient en cueillette. Mais pas de plantes : ils ramassaient les petits animaux rôtis par les flammes. Simple, efficace, et surtout, sans trop de risques.

L’homme est donc devenu carnivore par nécessité, après des milliers et des milliers d’années d’adaptation à ce régime. Puis, plus tard, il est devenu omnivore par choix.

Car il est le seul animal capable d’ingérer quelque chose qui, en réalité, n’est pas de la nourriture pour lui. Jamais un lion ne mangera de salade !




jeudi 13 mars 2025

Dans un tube !

Dans un avion, nous survolons les Alpes.
La personne assise à côté de moi me demande de baisser le volet de hublot, car elle est gênée par le soleil qui l'empêche de voir son écran.
Je refuse gentiment et lui indique que je ne peux me lasser du spectacle que j'ai sous les yeux.

Il est facile de prendre les choses pour acquise et de considérer l'avion comme un bus volant.
Il est aussi possible de rester curieux, émerveillé par ce que la technologie produit de magie.
Imaginez Louis XIV, l'homme le plus puissant de la planète en son temps si on lui avait proposé un tour en avion ! Imaginez sa tête !
Aurait-il passé le voyage la tête dans un livre ? 

Nous faisons à chaque instant des choix. Ces choix, par leur constance, nous définissent. 
Voulons-nous être de ceux qui peinent encore à croire qu'un tube d'acier de plusieurs tonnes puissent s'élever dans les airs et y rester ou être de ceux qui s'en moquent pourvu que ce même tube arrive à destination ?


mercredi 12 mars 2025

Surprise surprise !

Le monde a de moins en moins de surprises à nous offrir.
Ce n'est pas qu'il soit moins surprenant, mais c'est que nous nous bardés d'outils qui nous le rende toujours plus prévisible. 
Un restaurant ? Autant d'avis Google ou autres qui nous renseignent avant même nous y être rendus de ce que nous y trouverons, de ce à quoi la nourriture ressemblera et d'estimations de la qualité de l'expérience que nous nous apprêtons à vivre. Surprise ? Non. 
Bonnes ou mauvaises surprises font de moins en moins partie de l'équation de nos existences.
C'était pourtant la norme. 
Se perdre, se tromper, être déçu étaient des expériences quasi quotidiennes !
Reste que l'essentiel de ce qui fait le sel de nos vies n'a aucun avis Google !
Cette jeune femme que je viens de rencontrer, qui me dira si c'est la femme de ma vie ? Pas d'avis Google, pas de cartes, de mode d'emploi...
Et cette entreprise que je viens de créer, qui me dira la route à suivre, le chemin vers le succès ? 
Google ne peut rien pour moi, rien de certain...
La surprise et l'étonnement sont toujours à la racine de notre expérience de la vie.
Autant s'y préparer et rester prêts à réagir !

mardi 11 mars 2025

Le mode passif est le meilleur !

Bob Dylan qui affirme qu'il n'a pas composé ses premières chansons, celles dont tout le monde se souvient ! Rimbaud qui écrivait : « Je est un autre » ou Michaud qui affirmait : « La poésie ne vient pas de soi, mais elle vient par soi »...

Il faut s'y résoudre, il se passe en nous des phénomènes qui nous dépassent.

Les neurosciences qui se penchent sur la créativité nous indiquent que les idées les plus créatives émergent souvent lorsque le cerveau est en mode passif et observateur et qu'il cesse de vouloir contrôler ou rester concentré sur une tâche particulière. 

Pour cela, se surprendre soi-même est la clé de notre renouvellement. Nous inventons lorsque nous lâchons ce que nous croyons savoir de nous-mêmes et de nos capacités. Lorsque nous nous connectons parfaitement avec ce moi que nous sommes et cessons de nous identifier à ce moi que nous avons créé (notre ego). 

Bien sûr, cela est plus facile à dire qu'à faire ! Notre ego, ce système de défense conçu pour nous protéger et nous défendre, ne lâche pas sa mission sans résistance. À force de pratique et de tentatives pour le rassurer, il devient possible de puiser dans une source qui n'a plus les mêmes limites et les mêmes frontières que celles que nous nous sommes inconsciemment imposées. 

lundi 10 mars 2025

Votre excellence ?

Vous êtes indépendants ?
Quoi que vous fassiez, l'IA est là. Quelque part. Elle vous guette. Elle vous rattrape. Elle sera bientôt sur vous.
Tant pis. Tant mieux. Il n'y a plus de débats, puisqu'elle est là et que rien ne peut la retenir. Elle apporte son lot de disruptions, de changement et de transformation.
La façon d'envisager l'excellence devient de fait différente.
Pour nous, indépendants, il devient évident que nous n'aurions aucun avantage à promouvoir le fait que nous n'utilisons pas l'IA et que nous serions vierges de toute intelligence extérieure. Non seulement cela ne va pas dans le sens de l'histoire, mais en plus, cela nous rend moins efficaces, moins pertinents, et donc moins désirables. L'IA donne un avantage significatif et cet avantage va devenir de plus en plus évident. Vouloir battre l'IA a ce petit jeu va devenir de plus en plus difficile.
En revanche, recruter une IA et lui donner la possibilité de vous rendre bien meilleur que vous n'étiez sans elle. La maîtriser de manière à ce que votre créativité et votre employabilité s'en trouve démultipliées, c'est sans doute cela la nouvelle excellence !


vendredi 7 mars 2025

Bad buzz

Il arrive qu'au milieu de dizaines de commentaires positifs, en émerge un négatif. Voire très négatif.
Savoir s'en détacher fait partie du métier.
Prendre le 1 % de vérité qu'il contient et continuer d'avancer. C'est cela, écouter les retours et les commentaires.
Ils sont à peine du bruit et ne font mal qu'à la mesure de l'attention que nous leur donnons.

jeudi 6 mars 2025

Sans garantie !

Nous ne sommes jamais garantis de réussir.

La seule façon de savoir s'il s'agit d'une bonne idée est de se lancer. À l'épreuve de la réalité, alors nous savons si cela valait la peine.

Cela veut dire qu'au moment de se lancer, il est important d'avoir conscience qu'il est tout à fait possible que cela ne fonctionne pas, que tout aille de travers et que nous nous retrouvions à notre point de départ. 

Cela fait partie de l'aventure.


mercredi 5 mars 2025

Etre de choix

Notre façon d'user du verbe être est parfois déconcertante.
Nous disons : "Je suis malade" quand en vérité nous ne sommes pas la maladie qui nous afflige. Nous sommes toujours qui nous sommes avec une maladie...
Cette façon de nous identifier à un virus ou une bactérie est surprenante dans notre langage.
Nous disons aussi "Je suis content" ou "Je suis malheureux"... Pour parler d'émotions changeantes et mouvantes qui n'affectent pas notre être de façon radicale.
Enfin, nous disons "Je suis végétarien" ou "Je suis en retard" pour exprimer des choix que nous faisons et qui, eux, peuvent finir, à force de répétition, par définir qui nous sommes...
Bien souvent, ce "Suis" que nous voyons et entendons comme la sentence de qui nous sommes n'est en fait que l'accumulation de choix que nous faisons ou que nous ne faisons pas...

mardi 4 mars 2025

Identifier les idiots

Le premier signe d'idiotie, d'incompatibilité est la manière dont une personne gère ses instincts premiers. Son animalité.
Pour l'animal, c'est combattre ou s'enfuir, c'est la peur ou la pulsion.
Pour un être humain digne de ce nom, c'est résister à la pulsion et accéder à un autre degré de conscience.
Ceux qui n'en sont pas capables sont en général faciles à repérer.
Leur peur, leurs angoisses les rendent cruels.
Simplement : cruels.
Un être humain, un vrai, ne saurait être cruel. 
Ceux qui le sont ne sont que des idiots. Certains de la pire espèce, mais des idiots tout de même. 

lundi 3 mars 2025

Aller vers le remord...

Lorsque nous nous voyons agir d'une façon décevante, et cela arrive, il est tentant de s'en vouloir, de se mettre en colère... 

Cela ne fait guère avancer les choses et nous surprenons bien souvent, quelque temps plus tard, pris dans les filets des mêmes comportements décevants. 

La colère n'aide pas. La raison n'aide que rarement. 

Ce qui peut nous aider à guérir, c'est d'accéder à la tristesse. De se permettre de ressentir cette tristesse. Celle de l'enfant qui nous étions qui n'a pas trouvé d'autres manières de faire que celle qui nous déçoit pour se dépatouiller du monde. 

Une fois que nous avons accès à cette tristesse, il devient impossible de se reprocher quoi que ce soit et nous en sommes laissés avec le remords. Celui de n'avoir pas agi comme il le fallait jusqu'à aujourd'hui. Mais, un remords n'est pas un regret.

Un remords nous accompagne de sa sagesse.

Il est possible de guérir.