Il est possible de penser qu'être sur-occupé, débordé, assailli de toutes parts par les obligations de nos professions est le prix à payer pour notre existence.
"Je n'ai pas le temps", devient le credo. De cette croyance, le temps de vivre s'efface au profit d'un autre temps.
Il est sans doute plus probable que nous ayons tous le temps. Le temps pour nous, pour ce qui compte, pour qui nous sommes et qui nous aspirons à devenir et que ce sentiment d'être aspiré dans un puit sans fond passerait si nous ouvrions seulement les yeux !
Ou comme l'écrivait Sénèque :
“Mon retard à répondre à votre lettre n’est pas dû à un surcroît d’occupations. Ne prêtez pas attention à ce genre d’excuses ; je suis libre, tout comme quiconque souhaite être libre. Aucun homme n’est à la merci des affaires. Il s’y enlise de son propre gré, puis se flatte de croire que son activité est une preuve de bonheur.”
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire