Rester ouvert...

Dans un monde de conflits et de tensions, comme c'est le cas aujourd'hui et comme ce le fut de nombreuses fois par le passé, il est possible d'ajouter à cette tension. De rester de ceux qui s'agacent, s'énervent et refusent le contact.

Il est aussi possible de choisir d'être avenant. De garder le sourire. De prendre le parti de l'aménité. D'embrasser l'autre et ses différences, ses étrangetés, ses désirs. De rester Ouvert.

Cela ne signifie en rien une attitude passive face aux événements du monde et un repos béa face à l'adversité. Cela veut dire éprouver, ressentir le monde et ne pas le laisser nous commander ce que nous faisons de ces ressentis. Nos actions deviennent le fruit d'un choix et non celui de la pulsion. C'est aussi cela être humain !

Magie (?) de l'enfance...

Je regardais un extrait de l'interview d'une star du cinéma française qui parlait de ses deux filles âgées de quelques années seulement. 

Elle disait : « Elles ont tout compris, c'est fou tout ce qu'elles m'apprennent...»

Si c'était cela, si tout comprendre et réfléchir consistait justement à retrouver l'état de l'enfance. Engagé et détaché, appliqué et détendu, présent et ouvert à l'émergence.

Si l'enfant comprend tout et sait parfaitement réagir à ce que son environnement lui envoie, il est bon de se souvenir que nous avons tous été enfants et que ces ressources sont sans doute encore là, quelque part en nous, prêtes à nous servir de nouveau.

Tout, vraiment tout, est relatif...

Tout ce que nous expérimentons est relatif à notre perception.

Rien n'est absolu. Rien ne peut être expérimenté de manière définitive.

Question de point de vue.

En quoi ce que je viens de vivre est différent de ce que j'ai vécu hier ?
En quoi cet événement est comparable à ce que d'autres vivent ou ont vécu ?

En quoi celui-ci est inattendu et à quoi m'attendais-je ?

Lorsque nous répondons à ces questions, l'événement lui-même et tout ce que nous en expérimentons change, se transforme et devient autre.

Il est tout à fait possible de se sentir vivre quelque chose d'absolu et de définitif dans ses causes et ses conséquences, mais cela ne veut pas dire que toute relativité est inexistante...

Fatalitas fatalitatis...

La grande découverte de Sigmund Freud est celle de l'inconscient.

Cet inconscient caractérise toutes les forces qui agissent en nous, les injonctions, les apprentissages, les désirs, les peurs qui nous habitent et qui façonnent nos attitudes et nos comportements.

À moins de rendre conscient l'inconscient, il est impossible d'avoir une idée précise de ce qui nous dirige. Nos décisions, nos ressentis, nos perceptions sont dirigées par notre inconscient... et si nous n'avons aucune idée de ce que notre inconscient nous commande, aucune idée des automatismes que nous avons contractés au fil des ans. Nos vies et leurs cheptels de décisions sont alors entre les mains d'un « nous-même » sur lequel nous n'exerçons aucune influence et que, comme l'écrivait Jung nous avons tendance à appeler "fatalité". 

Dans quelle aventure ?

Quelqu'un récemment me demandait des conseils à la veille de lancer une carrière de formateur.

Comment dois-je commencer, que dois-je faire en premier... Autant de questions légitimes, pourtant il en manquait une fondamentale : dans quel type d'aventure souhaitez-vous vous lancer ?

Désirez-vous courir un sprint, aller vite, développer des muscles bien spécifiques à la vitesse ou un marathon, moins vite, mais plus loin ?

Désirez-vous y aller seul, à la barre de votre embarcation, sans personne pour questionner vos décisions autres que le sens du vent et les conditions de la mer… ou en équipe, en prise avec un collaboratif, des décisions à prendre ensemble, des compromis nécessaires, mais sans doute plus de chance d'aller plus loin, de mieux dormir.

Une fois ces choix et quelques autres faits, alors il devient pertinent de se demander comment lancer une carrière !

C'est le bon moment pour jouer au Loto !

Qui ne voudrait pas gagner au loto !

La fortune en un clin d'œil. L'argent qui permet tous les rêves auxquels l'argent donne accès. 

Mais, ce désir de gagner en attire beaucoup et avec tous ces gens en possession d'un ticket, il est très, très, très probable (presque certain) que vous ne serez pas le prochain gagnant.  Et "adieu veau, vache, cochon couvée".

Il y a d'autres manières de jouer à la loterie, celle d'aller vers ce qui est vraiment vous. Celle de vous donner la possibilité d'une chance que cela pourrait marcher. Votre art, votre chanson, votre livre, votre entreprise... 

Et si ce n'est pas un ticket gagnant, qu'importe. Cela promet au moins un beau voyage...

Au passage, se souvenir que ce que nous désirons n'est pas ce que nous désirons, mais ce que nous ressentirons une fois que notre désir sera contenté.

Ce ressenti est déjà là, en nous !

Nous sommes ce que nous recherchons !

Soyez attentifs !

Bien sûr, les faits que vous avez pour mission de transmettre sont importants. Mais, les faits sont les faits et ils ne permettent aucun apprentissage. Les faits, les données, les listes sont tout à fait indigestes pour un cerveau humain.

Les histoires, elles, le permettent. 

Les histoires sont le vecteur de tout apprentissage.

Les bons enseignants sont de bons narrateurs, car ils ont compris qu'il ne s'agit pas de savoir, mais de désir. Pas d'emmagasiner, mais de comprendre. 

Les bons narrateurs sont aussi de bons enseignants. C'est cela qui explique notre avidité narrative. Chaque épisode de série, chaque film, est une fenêtre sur une nouvelle perspective sur le monde et donc un nouvel apprentissage.

Alors, face à votre liste d'information, à toutes ces données que vous devez leur transmettre, il vous faut les envisager comme les pièces détachées des histoires que vous allez leur dire pour qu'ils comprennent, comme vous, l'importance que cela revêt. 

C'était mieux avant...

Notre cerveau a une mission principale, celle de nous protéger et de nous pousser à continuer d'avancer.

Cela semble évident de nos jours, mais pendant des millénaires, la certitude de survivre un jour de plus n'existait pas. Nous étions constamment sous la pression des éléments et d'un environnement hostile.

Dans ces conditions, il pouvait être tentant de vouloir en rester là. 

Pour cela, le cerveau a inventé de nombreux mécanismes qui nous offrent des versions déformées de la réalité, pour que cette réalité ne nous apparaisse pas dans toute son horreur ou sa difficulté.

L'un de ces mécanismes a pour nom : le biais de positivité rétrospective. 

Notre cerveau édite nos souvenirs ; il met de côté les détails négatifs et amplifie les aspects agréables de notre passé. Il pose un filtre rose et chamarré sur nos expériences passées... Notre hippocampe et notre amygdale travaillent de conserve pour atténuer les souvenirs négatifs avec le temps. Ce phénomène est là pour nous aider à mieux gérer les expériences difficiles du passé et permet en partie notre résilience. Le passé n'était en fait pas si terrible. Autant continuer !

Ce biais est utile.

À condition de garder les pieds sur terre et de garder à l'esprit que le passé est passé et que vouloir y revenir sera toujours une anomalie.

Simple et simpliste...

Simple ne veut pas dire évident, ou stupide.

Savoir rendre les choses simples et accessibles est en fait un art.

Savoir faire des phrases courtes, simples dans leur forme, leur grammaire et leur vocabulaire est difficile.

Savoir écrire, rédiger ou parler pendant deux minutes plutôt que 20 est même faire preuve de courage ! Ils pourraient penser que le travail n'a pas été fourni, que cela ne peut pas être simple, bref et de qualité...

Pourtant, c'est exactement ce dont nous avons besoin : simple. Pour que ceux qui visent les arguments simplistes ne soient plus les seuls à satisfaire une audience avide de comprendre sans trop avoir à faire d'effort...

Les maîtres des sons !

N'est-il pas fascinant de se dire que nous parvenons à obtenir des autres qu'ils nous comprennent, qu'ils agissent dans notre sens, qu'ils nous entendent et nous respectent par l'intermédiaire de sons.

De simples sons.

Essayez ces mêmes sons sur un chien, sur une fourmi ou un orang-outang et vous n'obtiendrez pas du tout le même résultat ! 

De la même manière, lorsque nous nous parlons à nous-mêmes, il est toujours rassurant de se dire que nous ce que nous prenons pour important, toutes ces critiques intérieures qui nous minimisent et nous mettent plus bas que terre. Nous savons si bien nous critiquer ! Eh bien toutes ces critiques ne sont que des sons ! Le moment où nous choisissons de ne plus faire cas de ces sons, nous nous sentons déjà mieux !

Survivre à quel prix ?

Il reste tant en nous des animaux que nous étions.

Nous sommes pilotés par nos émotions. Par ce qui en nous n'a qu'un seul objectif : survivre.

Lorsque les temps se durcissent, cette partie de nos cerveaux qui se prépare toujours au pire se laisse prendre par la peur et accepte de prendre des décisions dirigées par cette peur.

Et la fin justifie les moyens. Puisque c'est une question de survie.

Mais, ce n'est une question de survie que pour ces parties archaïques de nos cerveaux. La réalité nous renseigne que le monde ne va pas si mal. Que là où il va mal, ceux qui sont au pouvoir font usage de cette peur pour leurrer leur peuple dans des guerres absurdes, meurtrières et inutiles. 

S'il convient d'honorer l'animal en nous qui nous a permis de survivre au fil des générations jusqu'à ce jour. Il convient aussi d'honorer les Homo sapiens que nous sommes aussi devenus, capables de voir et de comprendre la réalité pour ce qu'elle est et non pour ce que la peur nous en dit !

Avant tout...

Vos valeurs viennent avant tout.

Avant le chiffre, avant la qualité de vie, avant les horaires...

Avant tout.

Si vos valeurs sont mises en difficulté, alors il est temps de partir, de changer... de fuir !

Sans votre intégrité, vous n'êtes plus grand-chose.

Promesses

Lorsque vous vous lancez dans un projet, il y a plusieurs états d'esprit possible.

Le premier consiste à donner le meilleur de vous-même et voir ce que cela donnera.

C'est une façon de voir, mais elle a ses limites.

La seconde consiste à vous promettre de réussir.

À ne pas lâcher. Quoiqu'il arrive. À tenir aussi longtemps que cela sera humainement possible.

À échouer, encore et encore, jusqu'à ce que cela finisse par marcher !

C'est pour cela que les promesses sont si difficiles à donner. Elles sont dures à tenir !

Lorsque vous vous promettez de réussir, donner le meilleur de vous-même est une évidence. 

L'essentiel n'est pas l'important...

« L'habit ne fait pas le moine. »

Il est une évidence que pour être médecin, il faut plus d'une blouse blanche, d'un stéthoscope autour du cou et d'une écriture illisible.

De même, un nez rouge, un costume coloré et une paire de chaussures dépareillées ne feront pas de vous un clown capable de déclencher l'hilarité dans son public.

Il en est de même pour vous, entrepreneurs et entrepreneuses, il vous faudra davantage qu'un site web, de belles cartes de visite et un paquet de flyers fraîchement imprimés pour trouver vos premiers clients et embrasser le succès !

Ce n'est pas à dire que tout cela n'est pas important, mais ce n'est qu'important. Ce n'est pas l'essentiel. 

Qu'est-ce que l'essentiel ?

Sans aucun doute ce que vous tentez d'éviter pendant que vous êtes affairés à concevoir ce site web ou cette carte de visite !

Qu'est-ce qui est essentiel à votre activité ? Qu'est-ce qui de vous manquerait à vos clients si vous cessiez de le leur apporter ? 

Une fois faite la liste de l'essentiel, l'important se mettra en place, par surcroît !

Remercier nos ancêtres...

Lorsque ma femme n'était âgée que de deux ans, son jeune père a fait l'acquisition d'un appartement dans le centre de Paris. À son nom. 

Le jour de ses 18 ans, elle a pu prendre ses quartiers d'étudiante dans un appartement qui lui appartenait de plein droit.

Bien sûr, sa reconnaissance pour son père est énorme. Quelle formidable façon de commencer dans la vie, débarrassée du poids ridicule que nous faisons peser, dans notre obsession capitalistique, sur ce besoin essentiel qui est celui d'avoir un toit sur nos têtes !

Nous devons tous quelque chose à nos ancêtres. Que cela soit en bien ou en mal. 

Un ancêtre que nous devrions tous avoir à remercier et auquel nous ne pensons que bien rarement, est ce nous-mêmes d'il y a quelques années. Ce nous-mêmes d'il y a 40 ans qui s'est battu pour faire des études supérieures. Ce nous-mêmes d'il y a 20 ans qui s'est arrêté de fumer. Celui qui a légué à celui que je suis devenu un corps en bien meilleur état qu'il ne l'aurait été s'il avait dû subir des années de ridicule tabagie supplémentaires ! 

Bien sûr, cela veut aussi dire que dans 20 ans de cela, lorsque je me retournerai sur mon chemin, j'aimerais pouvoir remercier celui que je suis aujourd'hui pour ce qu'il m'aura légué...

Quel ancêtre nous voulons être pour notre moi du futur nous appartient entièrement et la gratitude ou le remords qui en découleront tout autant !