Il faut
!
Je
dois !
Combien de fois par jour entendons-nous ces injonctions ?
Il faut,
c'est le pouvoir de la date limite. Je dois avoir rempli ma feuille d'impôt
avant le 30 avril, sinon je vais devoir payer des intérêts de retard… Je dois
nourri mon chien, sinon il va mourir.
Oui, la vie est pavée de "il faut" et de "je dois" et la plupart du temps pour de très bonnes raisons. Oui, il faut nourrir son chien !
Oui, la vie est pavée de "il faut" et de "je dois" et la plupart du temps pour de très bonnes raisons. Oui, il faut nourrir son chien !
Pourtant,
il est une certitude, c'est que notre enthousiasme diminue à la mesure des
obligations qui nous sont faites. Devoir faire quelque chose ramène ladite
chose à une obligation dont il est urgent de se débarrasser !
C'est
pour cela qu'il est important de changer nos représentations de ces dead-lines
et les voir comme non plus comme des obligations, mais plutôt comme des actions
que nous souhaitons accomplir. "Je veux nourrir mon chien" ne sonne
pas comme "Je dois nourrir mon chien". "Je dois payer des
impôts" n'est pas la même chose que "je veux payer des impôts pour
financer les hôpitaux, les routes, ce qui structure notre société bien portante
et nantie…"
L'action
reste la même, mais la représentation, l'histoire que nous nous en racontons
change et ce n'est plus la même chose, à la fois dans notre perception, mais
aussi dans notre manière d'agir…
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