Nous considérons
tous, ou presque tous, que notre modèle de société est une sorte d'idéal. Ce
qui aurait pu arriver à la race humaine de moins pire. Nous voyons notre
évolution comme une sorte de fleuve que nous n'avons qu'à suivre pour arriver
au pinacle de l'évolution, au nirvana optimal de l'humain...
Il n'en est rien.
Notre évolution est le fruit de nos choix. De nos choix en tant qu'espèce. Et
nous faisons beaucoup, beaucoup, beaucoup d'erreurs. Il est possible que l'une
d'entre elles soit un jour l'erreur de trop. Possible.
L'une de ces
erreurs, on le sait peu, est d'avoir privilégié l'agriculture à la chasse et à
la cueillette ! Hérésie me dira-t-on ! Comment, cette révolution qui a donné
tous les fondements de la civilisation humaine serait une erreur. On lui doit
l'abondance, la sédentarité innovatrice, les villes et les collaborations à
grande échelle, la notion de propriété, la mondialisation... Nous lui devons
tout !
Oui. C'est vrai, en
partie. Nous lui devons aussi la peste, les maladies, le cancer, les guerres...
et somme toute, un niveau de bonheur et d'harmonie avec notre planète détérioré
et devenu dangereux...
Les paléontologues
le savent, l'être humain était en meilleure santé mentale et physique avant la
révolution agricole. Il était plus grand, plus résistant, plus intelligent.
D'un point de vue
global, il est possible que la révolution agricole soit en fait à la source de
tous les problèmes de réchauffement climatique que nous rencontrons, puisque
l'une des principales sources de CO2 est l'élevage.
D'un point de vue
individuel, il est important de tenter de se souvenir ce qui faisait la force
et la forme de nos ancêtres avant qu'ils ne se prennent de manger du blé à tous
les repas. Comment vivaient-ils ? Que mangeaient-ils ?
Les réponses sont
surprenantes.
Ils vivaient bien.
Ils ne travaillaient pas. Il n'y avait pas de misère. Ils ne stressaient qu'occasionnellement. Mangeaient de la
viande, des graines et les plantes qu'ils trouvaient. Ils étaient nomades. La
chasse exigeait d'eux un effort régulier, mais sans trop d'intensité (ils chassaient
à l'affut, puis marchaient pour récupérer les bêtes blessées…)
En somme pour
retrouver un niveau de forme préhistorique, la recette n'est pas si compliquée
!
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