Notre langue évolue.
Le dictionnaire de nos jours ne ressemble pas au dictionnaire d'il y a 20 ans
ou 50 ans… Tout du moins, il n'y ressemble pas tant que ça. Il y a des mots
nouveaux que nous avons daigné incorporer à notre dictionnaire. Des mots dictés par
les changements de vie et d'horizon. "Ordinateur", "fusée"
n'auraient pas eu grand sens au Moyen-Age.
Les mots viennent de
l'usage. Viennent de ce que nous dictent les temps qui changent...
Nous avons même l'Académie Française ! Une petite quarantaine de sages, des académiciens, qui s'assurent que ces ajouts sont
mesurés, respectueux de notre tradition et qu'ils s'inscrivent dans une juste
évolution de la langue. Empirique.
Et c'est dommage.
Nous n'avons pas de
sages ou de laboratoire dont la tâche serait de trouver des mots capables de
nous donner de la nuance. Un mot pour désigner la beauté d'un coucher de soleil
serait formidable. Mais non, personne ne se penche sur ce que pourrait être ce
mot. Nous n'avons pas d'autre façon d'enrichir notre langue que de prendre ce
qui arrive par la force des choses. Et si nous avions une approche différente.
Si notre langue pouvait aussi évoluer en fonction de nos choix, de ce que nous
voulons dire, de ce que nous n'arrivons pas à dire faute des mots pour le dire.
Si nous nous inventions les mots dont nous avons désespérément besoin pour nous
comprendre et comprendre le monde…
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