Les sujet est polémique et je vais être un peu
caricatural sur ce post et cela risque d’en froisser certains, mais ce n’est
que mon opinion et elle ne vaut pas vérité et je ne l’impose à personne et elle
est même susceptible de changer…
Je veux parler des
grèves au sein de SNCF.
Peut-on prétendre
défendre des usagers et ce faisant les faire souffrir…?
Peut défendre le
service public en méprisant ledit public !?
Intimement, je ne le
pense pas. Je pense que lorsque l’on respecte quelqu’un, il devient impossible
de le faire souffrir volontairement. C'est en nous. Dans nos gènes. Cela s'appelle l'empathie. Elle s'est construire au fil de millions d'années, pour que nous nous protégions les uns les autres, pour que nous puissions survivre. On ne peut faire souffrir un autre être humain qu'à moins d'être psychopathe (ce qui n’est pas le cas de l’immense majorité des syndicalistes
et des cheminots) ou lorsque l'autre est déshumanisé.
Il semble donc que
pour beaucoup de grévistes chez SNCF, nous ne sommes pas des clients, mais quelque chose qui
sert un intérêt. Le leur.
C’est dur, je le
sais. Mais les faits sont les faits. Si les cheminots respectaient vraiment le public
qu’ils servent, ils trouveraient un moyen de nous associer à leur lutte, de
nous y convier, et il se pourraient même que nous choisissions de souffrir pour
eux. En l’état, c’est une forme d’oppression qui ne dit pas son nom. Et j’ai du
mal avec cela, même si je suis de ceux qui croient profondément à la nécessité
de tous les contre-pouvoirs !
Amis cheminots,
donnez-moi envie de me battre pour vous. Prenez le risque d’impliquer ceux que
vous avez choisi de servir. Nous violenter ne vous conduira qu’à un seul constat : nous ne serons pas là
lorsque vous aurez besoin de nous. Et ce moment semble proche…
1 commentaire:
Le seul vrai contre pouvoir qui désarme : la bienveillance ! et c’est très convaincant :-)
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