Je suis au
restaurant, et comme il est de coutume, le choix est difficile. Je penche pour
un plat et dans la minute qui suit, un nouveau plat m'attire. Je ne veux pas
ruiner ma soirée d'un mauvais choix. Le serveur approche et pose la question
fatidique : "vous avez choisi ?". La réponse est "oui", la
vérité est toute autre… Avant que je n'ai pu exprimer ce vers quoi mon cœur balançait, le voici qui annonce :
"le fish and chips est vraiment délicieux.".
J'ai pris le
"fish and chips"…
Nous sommes mauvais,
dans l'ensemble et à moins d'avoir une idée préconçue de ce que nous désirons,
à choisir lorsque plusieurs options s'offrent à nous. Que ce passe-t-il alors ?
: nous rendons le choix à quelqu'un d'autre : au serveur qui nous donne une
opinion, à la table voisine qui semble apprécier ce qu'elle a choisi ou à ce que nous avons l'habitude de
consommer. Le risque de la déception, le potentiel d'erreur, l'inconnu d'une
carte de restaurant dépasse totalement les capacités de notre cortex.
Le problème est que
ce phénomène ne se produit pas qu'au restaurant !
Mieux : s'il se
produit au restaurant, il est probable qu'il se produise ailleurs, dans
d'autres compartiments de nos vies et les conséquences peuvent être autrement
plus dramatique qu'un dîner manqué.
Une part de la
solution : se dire que savoir choisir est une compétence, un savoir-faire et
qu'il est possible de devenir meilleur. Il est possible de se former à
l'exercice.
Enfin, il est
important d'identifier ces situations ou un choix s'offre à vous et où cette
incapacité à choisir, toute humaine malheureusement, joue contre vous : ce sera
votre terrain d'entraînement…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire