Être le meilleur
n'est jamais une affaire de compétition. On pourrait le penser, dans ce monde
où la compétition semble être partout.
Les plus grands sportifs avec lesquels j'ai eu la
chance de travailler ou plus simplement, tous ceux qui je connais et qui
réussissent quelque chose professionnellement ou personnellement, ne sont que
rarement des gens qui disent apprécier la compétition, le besoin de battre
l'autre, d'être meilleur que ceux d'en face…
Si le but du jeu,
tel qu'il est indiqué est de gagner. Si gagner est bien souvent synonyme de
défaite pour l'adversaire, pour ceux qui gagnent, le but est ailleurs…
Le but est de donner
le meilleur de soi-même, quelle que soit la position des opposants.
Le but du jeu n'est
pas de se focaliser sur la nécessité de victoire, mais sur la nécessité de
donner le meilleur de soi, parce qu'il est impossible de perdre lorsque l'on
donne tout ce que l'on a. Bien sûr, il est possible de perdre au score. Mais
intérieurement, la certitude d'avoir donné tout ce qu'il y avait à donner,
d'avoir investi tout le temps, l'entraînement, la disponibilité nécessaire
permet de traverser une éventuelle défaite avec une toute autre disposition
mentale.
L'être humain n'est
pas un être fondamentalement compétitif. L'évolution lui a plutôt appris la
collaboration, l'entraide, pour sa propre survie. Lorsque vous tentez de
stimuler vos équipes en leur donnant un avant-goût de ce que pourrait être une
victoire sur vos concurrents, vous touchez une fibre qui n'a rien de solide.
Vous motiverez mieux vos gens en les rapprochant les uns des autres et en leur
permettant de donner le meilleur d'eux-mêmes.
Les seules victoires
qui comptent sont celles prises sur soi, rarement, sur
l'adversaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire