Lorsque j'annonce
que j'ai travaillé avec des individus des quatre coins du monde (j'étais
récemment à Kinshasa, en République Démocratique du Congo !), on me demande souvent
qu'elles sont les différences entre eux et nous en matière de prise de parole
en public et de présentations professionnelles. Jamais on ne me demande ce que
nous avons en commun avec eux, ce qui nous réunis…
Parce que c'est cela
auquel j'assiste lors de mes sessions en Asie, en Afrique ou encore en
Amérique : les points communs sont bien plus nombreux et bien plus importants
que les différences ! Nous sommes tous humains, issus d'une évolution qui fait
de nous tous des cousins bien plus proches que nous ne l'imaginons. Le travail
sur le trac et cette terreur qu'il y a à se tenir devant un auditoire, par
exemple est la même où que j'aille et les réactions de mes auditoires sont
semblables, au millimètre près !
Cette quête de ce
qui est différent et ce besoin de se définir par la négative est sans aucune
doute une conséquence de notre éducation qui préfère pointer ce qui ne marche
pas, qui s'attache au contraste, parce que cela est plus simple et plus aisé.
Mais ne serait-il pas plus efficace et plus apaisant de s'enquérir des autres
par ce qu'ils ont en commun avec nous, par ce qui nous unis à eux…
Parce que je le
constate tous les jours, une fois cet effort fait, il devient difficile de ne
pas voir l'autre comme un frère…
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