En cas de coup de
mou, que feriez-vous : appeler des amis ou aller vers votre atelier, quelle
qu'en soit la forme ?
S'il vous faut
quelqu'un pour vous dire que vous êtes beau, que vous êtes aimés, que vous avez
encore quelque chose à dire, alors vous vous souciez de ce que les autres
pensent et disent de vous et cela ne vous aidera pas à accomplir quoi que ce
soit. La reconnaissance des autres est fluctuante, abstraite, changeante et
instable. Un jour ceci et un jour cela.
Les vrais pro ne se
soucient pas de ce que pensent leurs amis ou leur mère, leur père, leur
progéniture. Ils ne se soucient que de l'endroit où s'entraîner. La salle de
gym pour Arnold, le terrain de tennis pour Roger Federer, l'atelier pour Pablo Picasso… et
le seul fait de travailler, de répéter, de faire et refaire les mêmes gestes
leur donnent l'aplomb suffisant pour traverser cette vie avec assez de sens
pour constituer un œuvre qui traverse les ans.
Les autres font la
girouette. Ils ne satisfont personne et finissent insatisfait.
Trouvez votre
territoire ! Là où cela se passe pour vous et faites-en votre
domaine. Là où rien ne puisse vous atteindre, autre que la Muse…
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