Pas vraiment.
Ils obéissent à une vieille programmation, profondément ancrée.
Chaque mot entendu, chaque idée reçue passe par un double filtre, forgé au fil de l’évolution.
Premier filtre : “Qu’est-ce que j’y gagne ?”
Les anglo-saxons ont une expression redoutablement claire pour ça : “What’s in it for me?”
Notre cerveau cherche le bénéfice. Toujours.
Pourquoi investir de l’énergie à écouter, s’il n’y a rien à en tirer ?
Si aucun gain n’apparaît, un second filtre s’active : celui de la menace.
Notre cerveau, dont la mission première est de nous protéger, scrute les risques.
Qu’est-ce que cette information pourrait m’enlever, me faire perdre, remettre en question ?
Et c’est ainsi que, la plupart du temps, nous n’écoutons pas vraiment.
Nous évaluons. Nous trions. Nous cherchons à gagner… ou à éviter de perdre.
Et ça, ce n'est pas écouter.
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