Je fais souvent référence à cet animal pour faire la démonstration que la nature n'a inventé le cerveau que pour gérer le mouvement. Les ascidies, comme les balanes, naissent avec un cerveau (certes primitif, mais un cerveau tout de même) et s'en débarrassent (le digèrent !) une fois installée sur le rocher de leur choix... La nature, par économie d'énergie, ne voit aucune raison à continuer d'entretenir un organe inutile !
Fabuleuse évolution !
Les ascidies et autres balanes et leur cycle de vie, sont aussi là pour nous permettre de réaliser autre chose. Pour beaucoup d'entre nous, vient un moment de choix. Celui du mouvement, du risque, de la vastitude de l'océan. Ou celui de rester collé au même rocher toute notre vie.
Il ne s'agit pas nécessairement de rester toutes nos vies au même endroit – cela, en soi, n'est pas un problème : ce serait plutôt de rester collé aux mêmes compétences, aux mêmes savoirs. Faire le choix de ne pas grandir, de renoncer à évoluer, de résister à apprendre.
De demeurer semblable, sans même comprendre que tout le sel de la vie est de se transformer, de se découvrir, de s'arpenter jusqu'à enfin devenir qui nous sommes vraiment !
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