Mon élément ?

Fascinant de voir à quel point nous mettons en doute nos ressentis et nos évidences.
Je parlais avec quelqu'un qui me dit se chercher professionnellement. Je lui demande ce qu'elle ferait s'il n'y avait pas de contraintes. Si l'argent n'était pas un problème.

Cette personne me répond : je crois que j'aiderai les jeunes à s'en sortir et d'une façon générale, je suppose que j'aiderai les gens à trouver à mieux se vendre. 

J'ajoute : qu'est-ce qui te rendrait crédible vis-à-vis de ces gens que tu souhaiterais aider. Réponse : j'ai dix ans de commercial dans une grosse entreprise, j'ai ma formation à la PNL et à d'autres outils comportementaux.

Je lui demande ce qui la retient de se lancer.
Réponse : c'est ce qui me passionne, mais je ne me vois pas gagner ma vie avec ça...

Étrange. 

Si cela nous semble facile, alors c'est sans doute que ce n'est pas mérité. Et si ce n'est pas mérité, mieux vaut passer notre chemin.

Mais, le but de ce jeu n'est pas de mériter des bons points, il est d'aller sur les chemins tempétueux de la vie avec le plus de joie possible.
Heureusement que ce qui nous attire et nous plait devrait être notre piste numéro une lorsque nous nous cherchons un emploi.

Si c'est difficile au point d'en devenir impossible, quel est l'intérêt ?

Et rerererererere....

Il y a quelque chose avec la façon dont l'être humain parvient à développer une aptitude.

C'est cette mémoire musculaire capable de prouesses fantastiques.

C'est le cas d'Ed Sheeran, qui, après des centaines de concerts, des milliers de reprises de ses morceaux, réussit à chanter sur scène et à composer en même temps !

L'un de ses compositeurs travaillait avec Ed Sheeran. Ils butent sur le refrain. Cela ne fonctionne pas et après quelques heures de travail, sans avoir trouvé de solution, Ed Sheeran doit monter sur scène et donner son concert.

Il prend sa guitare et le voilà en route pour deux heures de performance.

Lorsqu'il revient, il annonce à son collègue qu'il a pu penser au refrain pendant qu'il jouait devant des milliers de spectateurs et qu'il lui semble que cela fonctionne.

Ils essaient et ça marche !

Mémoire musculaire qui permet de mettre en automatique tout ce qui n'est pas créatif ou nouveau et de se mettre au sommet, grâce à un seul outil : la répétition.

Répétition qui en français veut bien dire ce que cela veut dire : faire et refaire et rerefaire !

Trois

Trois points majeurs à garder en vue :

Sur quoi vous travaillez et pourquoi ?

Qui côtoyez-vous et pourquoi ?

Comment entretenez-vous votre corps ?

À bien y regarder, tout le reste n'est que du bruit...

À nos amies les abeilles...

Diriez-vous que vous avez travaillé dur aujourd'hui ?

Que la journée n'a pas été des plus faciles ou à tout le moins que vous avez connu des jours meilleurs ?...

Eh bien, bravo ! 

Vous avez mérité votre salaire. Vous avez sué. Vous avez souffert.

Et vous vous faites avoir !

La vérité d'une bonne vie, d'une bonne profession, d'un bon rapport à ce que vous faites pour gagner votre vie tient en une phrase : « Soit c'est facile, soit c'est impossible ! ». 

Le problème est bien sûr que notre société valorise ceux qui semblent travailler dur, ceux qui montrent à quel point ils sont rudes à la tâche. 

Ceux qui sont silencieusement efficaces, ceux qui génèrent des millions en restant allongés sur une plage à pondre une idée à la minute, ne trouvent à nos yeux qu'une infime valeur.

L'état d'esprit ambiant est au paraître affairé.

La vérité est à la facilité, au plaisir et à la joie.

Et si cela vous paraît ridicule... 

Justement !...

TDM thoracique

Ce blog me donne une voix.

Petite et sans grand écho, mais ce n'est pas l'important, car une voix est une voix et il suffit parfois de n'être entendu que d'une seule personne pour que tout change.

Si vous êtes dans votre cinquantaine et que vous avez fumé du tabac à un moment de votre vie, alors il est temps de faire ce que l'on appelle un scanner thoracique à faible dose.

Trop de gens reçoivent un diagnostic de cancer du poumon alors qu'ils auraient pu faire quelque chose dix ans auparavant. S'ils avaient été informés.

Ce scanner ne vous prendra que dix minutes de votre temps.

Il est imparable.

Quoiqu'on y trouve, il vaudra toujours mieux le trouver aujourd'hui que dans dix ans. Quel que soit le résultat de cet examen, il est gagnant. 

Le cancer des poumons découvert précocement se guérit bien. 

Ce scanner pourrait sauver des milliers de vies. Des vies de nos proches, de nos amies et de nos amis. 

L'équilibriste et la marmotte...

La stabilité est une notion que nous tenons pour acquise.

S'endormir avec la quasi-certitude que le monde n'aura pas tellement changé durant la nuit est un luxe que nous oublions de voir un peu trop facilement.

Le chaos est pourtant bien là, au tournant de la rue. Ce tournant n'est pas si éloigné qu'il y parait…

L'effondrement dont il est souvent question avec le changement de notre climat et la recomposition des forces politiques en présence se traduira d'abord par des ruptures de normalités. Anodines pour certaines, dramatique pour d'autres. De plus en plus fréquentes.

Certains systèmes se nourrissent d'instabilité et sont capables de tirer le meilleur d'environnements changeants. Pour la plupart d'entre nous, une seule obligation : développer notre faculté de résilience.

Le remède au syndrome de l'imposteur (L'un d'entre eux, au moins !)

Vous l’avez sûrement déjà ressenti, ce doute insidieux qui vous murmure que vous n’êtes pas à votre place. Le syndrome de l’imposteur fait partie de ces mécanismes qui nous bloquent, nous empêchent d’avancer et nous font croire que nous sommes des usurpateurs aux yeux des autres, alors qu’en réalité, il n’en est rien. Il naît principalement du doute que nous avons sur notre propre crédibilité : je n’ai pas de diplôme, je ne suis pas assez informé, je n’ai pas tout ce qu’il faudrait pour être ici, face à ces gens qui ont des attentes énormes. Pourtant, il existe un remède simple : soit vous restez enfermé dans ces pensées et continuez à douter, soit vous acceptez que ce qui ne dépend pas de vous – les diplômes, le parcours académique – ne définit pas votre valeur, et vous choisissez de développer votre capacité à faire quelque chose de remarquable. Quand j’ai commencé à être formateur en prise de parole, je n’avais aucun diplôme sur la question, seulement mon expérience de comédien, ce qui ne suffisait pas, en théorie, à me rendre crédible. Alors, j’ai travaillé sans relâche pour devenir l’un des meilleurs formateurs de Paris, et c’est cette compétence, pas un bout de papier, qui m’a permis de bâtir ma légitimité et de faire prospérer mon activité. Pour dépasser le syndrome de l’imposteur, il ne s’agit pas de lutter contre ses doutes, mais de les rendre insignifiants en développant une expertise qui parle d’elle-même. J’ai vu tant de gens avec tous les diplômes nécessaires mais incapables de produire un travail de qualité. Un diplôme ne garantit pas la compétence. Ce qui fera vraiment la différence, c’est votre capacité à créer quelque chose d’exceptionnel.

Ascidies et Balanes, les animaux marins philosophent...

Vous avez entendu parler des Ascidies, de la famille des Tuniciers ? Ces petits animaux marins qui ont la particularité de naître libre de leurs mouvements, puis de choisir un lieu et de ne plus jamais en bouger.

Je fais souvent référence à cet animal pour faire la démonstration que la nature n'a inventé le cerveau que pour gérer le mouvement. Les ascidies, comme les balanes, naissent avec un cerveau (certes primitif, mais un cerveau tout de même) et s'en débarrassent (le digèrent !) une fois installée sur le rocher de leur choix... La nature, par économie d'énergie, ne voit aucune raison à continuer d'entretenir un organe inutile ! 

Fabuleuse évolution !

Les ascidies et autres balanes et leur cycle de vie, sont aussi là pour nous permettre de réaliser autre chose. Pour beaucoup d'entre nous, vient un moment de choix. Celui du mouvement, du risque, de la vastitude de l'océan. Ou celui de rester collé au même rocher toute notre vie.

Il ne s'agit pas nécessairement de rester toutes nos vies au même endroit – cela, en soi, n'est pas un problème : ce serait plutôt de rester collé aux mêmes compétences, aux mêmes savoirs. Faire le choix de ne pas grandir, de renoncer à évoluer, de résister à apprendre.

De demeurer semblable, sans même comprendre que tout le sel de la vie est de se transformer, de se découvrir, de s'arpenter jusqu'à enfin devenir qui nous sommes vraiment !

Ce que vous oubliez toujours lorsque vous prenez la parole en public...

Derrière ce titre un peu « tire-clicks » se cache une vérité essentielle de l'art oratoire qui échappe à l'immense majorité des présentateurs et autres orateurs présents dans la sphère professionnelle et c'est la question de l'énergie.

Il est primordial, lorsque vous vous apprêtez à parler, de vous préparer à être aussi grand que la salle vous invite à l'être ! 

Soyez aussi grand que la salle !

Autrement dit, si vous êtes dans un bureau, face à face avec un collègue de bureau, il vous est tout à fait loisible de parler de façon détendue et à votre niveau d'énergie habituel.

En revanche, si vous rentrez dans une salle de réunion d'une vingtaine de mètres carrés, il va vous falloir vous mettre à l'unisson de ce que la salle vous propose. Vous ne serez pas entendu si vous restez détendu et "casual" comme vous avez l'habitude de l'être dans vos conversations quotidiennes.
Enfin, si vous voilà devant un auditoire de plus de cent personnes, dans un auditorium ou un amphi, il va vous falloir envoyer les vitamines et dégager une énergie à la hauteur des lieux. 

Une bonne manière de savoir si le niveau d'énergie est le bon : vous devriez transpirer un peu...

Sinon, brûlez quelques calories supplémentaires. Ce sera plus sûr !

Défaillances...

Avant que la situation ne soit désespérée, il est fort probable que vous seront donnés quelques indices de dégradation. Si cela continue de fonctionner, il est assez rapidement évident que cela ne durera pas. Cette conscience exige une intervention rapide et pourtant... la plupart du temps, nous attendons qu'il soit trop tard et nous voilà coincés dans la gestion des dommages, prisonniers de la crise...

Une bonne gestion consiste donc à disposer des moyens de repérer de plus en plus tôt les problèmes et d'y affecter les bonnes mesures correctrices !

Une autre est d'avoir le courage d'agir rapidement, alors que rien n'indique encore la catastrophe...

Il est bon d'avoir une vision et de vouloir emmener les autres vers le meilleur. Cette vision peut aussi concerner l'existant et ses possibles défaillances...

"J'aime pas"...

Le problème avec l'humain, c'est qu'il se voit, se perçoit comme le centre de son monde et qu'il n'est pas d'autres mondes que le sien. Partant de ce constat, les autres, tous les autres, pensent et devraient se comporter de la même manière et selon les mêmes règles ! 

C'est bien sûr parfaitement faux. Nos règles, nos goûts, nos représentations du monde n'appartiennent qu'à nous. Il serait alors illusoire de vouloir expliquer pourquoi quelque chose qui ne nous plaît pas ne devrait pas plaire à tous !

Devant une œuvre d'art, par exemple, existe des millions de perceptions possibles, de compréhensions différentes. Il n'en est pas une qui soit plus juste que l'autre. Elles sont différentes et c'est tout.

Vouloir convaincre l'autre de la validité de notre point de vue sur le sien est une entreprise vaine et inutile. Parce qu'il faudrait alors recommencer le même processus aussitôt en présence d'une nouvelle œuvre, ou d'un autre travail créatif.

Pour cela, face au travail créatif d'un autre, il vous est possible de dire « Je n'aime pas », sans que cela ne soit dramatique. Le fait que vous n'aimiez pas ne signifiera jamais que personne d'autre n'aimera ! 

Créer

La pratique régulière d'une activité créatrice ne donne pas la garantie de créations de qualité.

Mais, elle garantit pour sûr la capacité à identifier plus rapidement ce qui n'est pas de qualité !

Saint Valentin

Alors que la Saint-Valentin approche, une petite leçon d'amour s'impose !

Qu'est-ce que l'Amour ? Qu'est-ce qu'une relation saine avec un partenaire de vie ?

La représentation que l'on pourrait avoir du vrai Amour serait une relation houleuse, intense, démesurée dans laquelle les amants éperdus se perdraient et se retrouveraient, toujours suspendus à la passion que l'un et l'autre éprouveraient...

Il est plus probable qu'une relation saine est faite de soutien, de tendresse et d'attention...

Une relation saine est celle qui permet à l'un comme à l'autre de faire face à ses problèmes et non d'échapper à ses propres problèmes en utilisant l'autre. 

Une relation saine n'a sans doute pas autant de drama, d'intensité ou de profondeur qu'une relation passionnée, mais elle est la seule qui passe l'épreuve du temps...

Le challenge de la formation...

Apprendre, c'est apprendre...

Cela veut dire se confronter à l'infini de notre ignorance !

Je suis souvent surpris par la posture de certains stagiaires qui challengent à répétition durant une session ce que j'ai à leur apporter...

Comme si une formation avait pour vocation la confirmation d'un savoir ancien, ce qui serait une belle absurdité.

Lorsque nous voilà en formation, c'est bien pour expérimenter le nouveau et la meilleure posture est celle de l'ouverture. 

Des questionnements comme : Et si cela était vrai ? Qu'est-ce que cette affirmation pourrait changer pour moi ? Si seul 1% de ce qui est dit était exact, quelles seraient les conséquences sur ce que je sais déjà ? sont l'incarnation de cette posture.

Rester ouvert à ce qui est dit.

S'agripper à ce que nous savons déjà ne nous mènera qu'à ce que nous sommes déjà...

Face aux vents

Vous savez que vous êtes au mieux de vos aptitudes lorsque vous vous savez en position de gérer les difficultés, les bugs, les catastrophes...

Un bon pilote est celui qui répond présent lorsque des vents cisaillant rendent un atterrissage dangereux, lorsque les deux moteurs tombent en panne ou lorsque la tempête fait rage.

La plupart du temps, c'est de cela que nous avons besoin. Les pilotes du dimanche sont appréciables et pourront certainement agrémenter un week-end de détente. Lorsqu'il s'agit de changer les choses, d'aller au bout d'un projet, de faire face à la difficulté, un vrai pro est nécessaire.

La joie

Il y a la joie et il y a le bonheur.

Ce sont là des concepts différents.

La joie est une émotion. Elle est ce que nous ressentons lorsque nous sommes parfaitement nous-mêmes. La joie est notre vraie nature. Nous sommes en joie lorsque nous sommes libres, en paix et en accord avec nos circonstances et leur réalité. La joie, c'est l'enfant qui s'émerveille de tout, à tout instant.

Il est possible de rester en joie en dépit des circonstances ou de ce que la vie nous envoie de difficile, d'éprouvant ou d'épuisant. La joie est notre nature, elle est indépendante de ce qui se passe à l'extérieur de nous. 

Une bonne hygiène de vie, dans le bon ordre !

Nous sommes ce que nous mangeons. Il n'y a rien de plus vrai. Pas une molécule de votre corps présente à votre naissance ne subsiste dans votre corps aujourd'hui. Toutes ces cellules qui vous composaient à ce grand moment sont mortes et ont été remplacées par des cellules neuves, fabriquées à partir de la nourriture que vous avez ingérée depuis !

D'où l'importance de rester vigilant à ce que vous ingérez ! Si les briques qui vous constituent sont faites de produits avariés, transformés et dénaturés, il y a de fortes probabilités pour que cela ne joue pas très longtemps...

De la même manière, votre corps est une mécanique biologique auto-régénératrice. C'est à dire qu'elle sait se réparer elle-même, chose qu'elle fait d'autant mieux qu'elle est soumise à des stress extérieurs.

Pour cela, une activité sportive, qui pousse le corps à s'adapter à des conditions difficiles, est l'assurance de mobiliser l'organisme pour ce qu'il sait faire de mieux : survivre. La stimulation par l'exercice physique de ces mécanismes d'adaptation, dont nous n'avons plus tellement l'utilité dans nos vies citadines et sédentaires, stimulent toute une batterie d'hormones protectrices et réparatrices.

Enfin, le corps passe au garage toutes les 24 heures. Ce n'est pas super efficient, mais un corps d'une telle complexité exige d'être réglé et réparé toutes les 12 heures au minimum. Personne n'achèterait une voiture qui demanderait autant de maintenance ! Mais c'est le corps que l'évolution nous a légué et il vient avec ses exigences. La nuit, c'est sommeil obligatoire. La nuit, votre corps et l'intégralité de vos organes passent au nettoyage, y compris votre cerveau. Surtout votre cerveau.

Le bon entretien de votre corps se fait donc dans cet ordre :

D'abord le sommeil.

Ensuite une activité physique régulière (1 heure par semaine au moins)

Pour finir, une bonne nutrition (le moins d'ingrédients possible, le moins transformé possible)

Vous ne pouvez pas compenser un mauvais sommeil par de bonnes habitudes alimentaires et une pratique sportive régulière.

Toute comme vous ne pouvez pas modifier les effets d'une piètre nutrition par le sport.

Donc, pour vivre vieux et mieux : dormez, remuez, mangez !

Dans cet ordre !

S'il ne devait n'y en avoir qu'un : préservez toujours votre sommeil... Protégez-le comme votre bien le plus précieux ! Il détient à lui tout seul le secret de votre longévité. 

Il y a 20 ans...

Vous vous demandez peut-être quel aurait été le meilleur moment pour investir une partie de votre salaire en vue de votre retraite. Ou quand commencer la pratique d’un instrument de musique. Ou encore, quand arrêter de fumer ou de boire en excès…

La réponse à toutes ces questions est, bien sûr : il y a 20 ans !

Mais puisque, il y a 20 ans, rien de tout cela ne s’est produit, il se pourrait bien que le meilleur moment soit… maintenant !