jeudi 14 février 2019

Des arômes indescriptibles...

Me voilà attablé avec un ami à commander un café. Pas seulement un café, de mon point de vue, Le meilleur café de Paris. Torréfié à la brûlerie de Belleville, il est ensuite préparé fort simplement par l'équipe du "Broken Biscuit" pour un résultat que je n'ai jusqu'à présent trouvé nulle part ailleurs.
Et nous sommes là, tous les deux, à tenter de dire ce qui fait la grandeur et la joie de ce goût. Qu'est-ce qui permet de définir, de qualifier, de décrire un bon café. Le meilleur café de Paris !
Eh bien ce n'est pas une chose simple. Trouver les mots, les adjectifs, les couleurs, les tonalités, les notes gustatives. Ajuster ces mots pour donner une réprésentation la plus juste possible d'un ressenti, d'une impression, d'un goût, d'un message cérébral qui nous dit : "Ça, c'est bon !".
Je pense que l'une des clés de l'intelligence, et une fois encore, il s'agit d'un savoir-faire, c'est de muscler ce vocabulaire de l'intangible et du ressenti. C'est savoir dire et décrire une impression, ce que nous fait un paysage, où nous emmènes un vers de poème, raconter le goût d'une boisson... C'est une force, car cela rapproche le monde de nous et nous le rend plus compréhensible, donc plus amical. 

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