Je travaille bien
souvent en deux temps, un premier temps pour
révéler et un deuxième temps pour installer ! L'orateur d'abord et son
contenu ensuite. C'est comme cela que cela marche le mieux. Par conséquent, il
m'arrive fréquemment de revoir ceux avec qui j'ai travaillé. De faire le point
sur ce qui s'est passé pour eux depuis les révélations des deux premières
journées de travail. L'une de ces anciennes stagiaires m'a confié se souvenir d'avoir été,
pendant deux jours, sous tension. Elle se souvient de la constance de cette tension et de ce sentiment que rien ne se relâche, qu'à chaque instant il peut
se passer quelque chose, qu'à chaque seconde une découverte peut se produire,
un pas en avant avoir lieu… Je travaille avec cette tension. Je la souhaite. Je
veux que ceux avec qui je travaille restent deux jours durant en tension. C'est le signe du
possible. La tension est différente de la peur. La peur paralyse, menace,
ondule. La tension affute, soutient, engage.
Elle est
inconfortable, mais c'est elle qui garantit qu'il se passe quelque chose, qu'un
apprentissage est en cours et qu'au bout de ce processus, un changement aura
lieu.
Pour être à l'aise
avec la tension, il faut l'être avec le changement. Beaucoup renoncent.
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