Savoir-faire

Talent, don : quelque chose donné à la naissance, inné.

Compétence, savoir-faire : quelque chose que vous êtes susceptible d'apprendre.

C'est soit l'un, soit l'autre…

La plupart des choses importantes à connaître et à maîtriser dans cette existence sont des savoir-faire.  Si ce sont des savoir-faire, il est donc possible de les apprendre. Cela ne veut pas dire que ce sera facile et rapide, mais il est possible de les acquérir.

Cela ne veut pas dire non plus que certains individus n'apprendront pas ces savoir-faire plus rapidement ou plus facilement que vous, sans qu'il soit possible de trouver une raison à cette facilité. Mais ce qui compte, c'est de reconnaître qu'il est possible d'apprendre et d'acquérir une nouvelle compétence. Cela pour sortir de l'impasse dans laquelle vous met nécessairement le fait de croire que le talent a de l'importance.

Croire et accepter que ce que vous voulez maîtriser est un savoir-faire vous ouvre des portes qui ne pourraient s'ouvrir sans cela.

S'il est possible de l'apprendre, alors qu'est ce qui vous retient ?

Et si votre vie...

Et si votre vie dépendait de ce que vous allez faire dans l'heure qui vient ? Quel serait votre niveau de préparation, d'envie, de stress, de trac, d'incertitude...

Si votre vie dépendait de la qualité de votre prochaine présentation ! Ou de la façon dont vous allez gérer ce projet ? Ou manager votre équipe ? 

Qu'est ce que cela changerait à votre façon de faire ?

Bien sûr, notre vie n'est pas toujours dans la balance ! Heureusement ! Mais il peut valloir la peine de comparer ce qui se passe avec ce qui se passerait si les circonstances vous imposaient de faire "banco" et de risquer votre vie sur les choses banales du quotidien !

Ouvert ?

Pour qu'une idée, un concept, une relation, une rencontre  puissent vous toucher, vous concerner, être entendu de vous, ou tout simplement avoir lieu, il est nécessaire d'y être ouvert. Si tout en vous est fermé, rempli de certitude, de peur, d'égoisme, il ne peut évidemment rien se passer. Une bonne question à se poser avant d'entrer en réunion, dans un bar ou dans un musée : suis-je vraiment ouvert à ce qui va se passer ? Suis-je prêt à être secoué, intimidé, indisposé ? Plus même : ai-je envie d'être secoué, intimidé, indisposé…

Sinon, mieux vaut remettre à plus tard.

Dialogue avec un facho...

Communiquer n'est pas difficile en soi. Réussir sa communication, transmettre ses messages avec clarté n'est pas complexe, si l'on y regarde de plus près...

La raison pour laquelle si peu y parviennent est que toute communication commence par le respect et l'attention portée à celle, celui ou ceux qui sont en face. Sans ce respect, rien ne peut se produire. 

Et ce respect exige de s'effacer, de se mettre en retrait et de ne rien vouloir imposer.

C'est vrai dans l'entreprise, en société ou en famille : écouter l'autre, entendre son point de vue et dialoguer. 

Cette vidéo en est la parfaite illustration.

Bien sûr, certaines opinions font froid dans le dos et c'est un euphémisme. Le remède : plus d'écoute, plus de dialogue, plus d'attention.

Mis à part...

La peur de la rejection est une peur puissante chez l'être humain. Elle nous renvoie à notre vulnérabilité et au besoin viscéral que nous avons des autres.  Cette peur nous conduit bien souvent à refuser de nous exposer au risque d'être identifié, jugé, déçu, trompé, disqualifié.

Se lancer dans une entreprise difficile, une entreprise qui en vaut la peine, et le risque de rejection augmente de façon exponentielle. Alors oui, ce risque existe, et alors ?

Quand tout semble aller mal...

Si tout nous était donné, rien n'aurait de goût. S'il suffisait de décider de devenir acteur pour que la réussite sourit immédiatement, et plus personne ne participerait au moindre casting. C'est parce que nous savons que quelque chose demande du travail et des efforts que nous sommes tentés d'embrasser une carrière.

Et pourtant, au premier coup dur, à la première rejection, et déjà nous songeons à abandonner, parce que c'est trop dur, parce que rien ne se passe comme prévu… alors justement que rien n'est prévisible… parce que rien n'est sûr...

Si vous choisissez un chemin que vous savez difficile et semé d'embûches, lorsque les premières difficultés se présentent, inutile de se lamenter et de regretter le temps où vous ne faisiez rien, mais étiez heureux… Pourquoi ne pas plutôt embrasser la difficulté comme faisant partie de ce pour quoi vous avez choisi ce chemin. Ce sont ces difficultés qui donnent leur sel à vos entreprises. Sans elle, je vous le rappelle, vous ne seriez sans doute pas là !

Qui ?

Qui a bâti la cathédrale de Reims ?

Qui, la grande muraille de Chine ?

Les plus grandes œuvres  ne portent le nom de personne, elles appartiennent à l'Homme et à sa force d'abnégation, de foi et de dépassement désintéressé.

Le sublime est anonyme.

Il dépasse en taille et en magnificence ce que saurait porter un être seul.

Intéressant de noter que le saccage est lui aussi anonyme ! Personne ne sait qui a bombardé la cathédrale de Reims en 1914.

Se lasser du burkini

Le burkini a occupé les premières pages de la presse française pendant une bonne partie de l'été.

Pourtant, ce sujet, s'il n'est pas totalement dénoué d'intérêt et s'il mérite une part de notre attention, ne la mérite pas toute entière. C'est pourtant à ce spectacle que nous avons assisté cet été. 100% de notre précieuse attention s'est portée pendant quelques semaines sur le sujet du burkini. La leçon : ce dont les gens parlent, le sujet dans le vent, est rarement ce dont nous devrions parler, rarement ce qui compte vraiment.

D'où l'intérêt et l'importance de garder une part de votre attention sur ce qui compte, ce qui est important, et de ne pas se laisser prendre par l'urgence du moment, qui n'en sera plus une demain ou par ce problème dont tout le monde parle et sur lequel tout le monde a une opinion.

Les raisons de se disperser et de perdre le Nord sont nombreuses. À vous de tenir le compas.

Tout doucement...

Tout ce qui a de la valeur, ce que nous admirons, s'est construit dans la durée.

Bien sûr, il existe des chocs, des tremblements de terre, des fulgurances, mais les mouvements de fonds sont toujours lents et profonds.

Pratiquer quotidiennement, régulièrement, permettra les changements que vous désirez et pas une pilule magique ou un changement drastique dans vos habitudes.

Réagir dans l'urgence, prétendre qu'il existe des solutions miracles et immédiates, sont des pièges. Auxquels il est tentant de croire.

Quel clown !

Il est injuste et tout simplement inconsidéré de qualifier quelqu'un de clown lorsque ce quelqu'un fait la démonstration de son incompétence ou de sa bêtise.

Un clown est tout sauf bête et incompétent.

Il y a un clown en chacun de nous, qui ne demande qu'à naître. Le clown est un autre soi-même. Une autre version de soi qui cohabite avec celle que nous montrons au reste du monde. Cet autre soi est connecté au moment présent. Il n'a pas de passé et n'envisage pas son futur. Il est curieux de tout, sensible à tout, il est parfaitement humain et c'est parfaitement ok. Le clown montre ce que c'est que d'être totalement aligné avec ce qui fait que nous sommes des êtres humains. Ce n'est pas toujours beau et délicat à voir, mais c'est là !

Le clown n'a qu'une mission et c'est la plus complexe de toutes : faire rire. À tout prix. Il n'y a pas d'échappatoire. Le clown s'y lance à corps perdu et accepte de prendre le risque ultime : celui du ridicule.

Le clown est en contact avec son auditoire. Il n'y a pas de quatrième mur pour lui. Son succès se mesure en temps réel. S'ils rient, alors tout va bien. S'ils ne rient pas, alors il faut faire autre chose. Vite !

Le clown est réaliste, pour éviter de se retrouver démuni il prépare et se prépare. Il étudie ce qui fait rire, la mécanique du rire, la mécanique du vide, des histoires, du lien à l'autre, des sourires.

Le clown cherche la contrainte. Il ne l'évite pas ! Elle est son salut. Le clown sait que la liberté et donc la créativité se trouvent dans la contrainte.

Le clown part du détail puis amplifie, amplifie, amplifie jusqu'à l'excès. Ce sont les trois temps du clown. Ces trois temps sont les temps nécessaire pour se faire comprendre et pour se faire entendre.

Le monde serait plus intéressant et sans doute plus apaisé s'il y avait plus de clowns.

Traitez quelqu'un de clown et c'est un compliment !

Une page !

Le CV de Marissa Mayer fait le buzz sur LinkedIn !

Le CV de l'ancienne patronne de Yahoo! ne tient que sur une seule page !

Tout CV ne devrait tenir que sur une et une seule page, aussi longue et riche que soit votre carrière !

Le CV n'est pas une biographie ! Il n'est pas censé donner l'intégralité de vos expériences professionnelles. Non, un CV est là pour donner envie de vous rencontrer !

C'est une pub ! Une pub qui fait plus d'une page s'appelle du publirédactionnel ! Que personne ne lit ! Une pub doit être efficace en quelques fractions de seconde. Pareil pour votre CV.

Bien sûr, tout se décide et tout se joue au moment de l'entretien...

Anyone can do it!

Pour dire le vrai, il importe assez peu que subsiste en vous la croyance qu'il existe une forme de talent, inné… si cohabite avec cette croyance que tout le monde a la possibilité d'accomplir ce qu'il choisit.

L'objet de cette réflexion n'est pas de réduire l'individu à sa seule force de volonté et à sa capacité de travail. Bien sûr, la psyché humaine est complexe et les forces de l'inconscient font que nous ne sommes bien souvent pas maîtres en notre domaine. Mais croire que pour réussir il est nécessaire d'avoir quelque chose en plus que d'autres n'auraient pas est une croyance bien trop commode, bien trop aisée pour être vraie !

Tout est art ?

Question que pose Ben sur les murs du métro parisien…

Tout est art ?

Ma réponse : oui… et non…

L'art est ce que font les êtres humains. Si c'est vous qui l'avez fait, si vous l'avez signé, si vous vous sentez capable de le revendiquer, alors c'est de l'art. Cela peut ne pas être un tableau, un morceau de musique ou une statue, mais un plat que préparait votre grand-mère que vous avez revisité, un pull pour votre petite-fille ou la décoration que vous avez bricolé dans votre salon.

Alors oui, il y a du bel art et du moins bon. Il en est de réussi et de moins réussi, mais en cela seul compte l'intention. Si vous avez donné tout le meilleur de vous-mêmes, si vous avez pris le risque de l'offrir au reste du monde et de vous exposer à la critique, alors c'est de l'art et vous êtes un artiste. Seul nécessité pour l'être et le rester : ne pas se cacher !

Parents vs Etat !

C'est après avoir découvert le régime Paléo et ses avatars et tout le sens que cela me semblait présenter que l'importance de l'évolution dans nos comportements a commencé à influencer ma réflexion sur la prise de parole et la communication interpersonnelle.

Aujourd'hui, quelques mots sur l'école, même si cela fleuri sur le Net ces derniers temps...

Pendant des millions d'années, l'éducation d'un nouvel être était la chasse réservée de ses parents et dans une moindre mesure du reste de la tribu. Les pères et les mères partaient à la chasse, organisaient le campement, les enfants étaient rassemblés sous la surveillance des personnes les plus âgées. Mais dès le retour des parents, l'enseignement commençait. Et les compétences à développer pour survivre en ces temps difficiles étaient légions. Le cerveau de l'homo sapiens était plus développé il y a 50 000 qu'il ne l'est aujourd'hui tant il était sollicité à développer des savoirs et des savoir-faire divers.

Dès qu'un enfant était en âge d'accompagner à la chasse, de partie cueillir des bais et des graines, ce sont les parents qui prodiguaient l'enseignement et la connaissance nécessaire.

Les parents et notre relation à nos parents sont essentiels parce que cela s'est passé comme ça pendant des millions d'années. Simple : un enfant reconnaît naturellement à ses parents une compétence et une reconnaissance, jusqu'à ce qu'on l'envoie à l'école ! L'Etat et dans une certaine mesure, le marché, se sont substitué aux parents pour éduquer les enfants. Il est aujourd'hui extrêmement complexe pour un parent de donner l'éducation qu'il souhaite à ses enfants. C'est l'Etat qui doit assurer l'essentiel de l'éducation laissant tout de même aux parents un rôle important, mais relativement secondaire si on pense à tout le temps que passent les enfants à l'école par rapport au temps qu'ils passent avec leurs parents...

A l'évidence, si les parents sont soucieux du développement personnel de leurs enfants, désireux de les voir grandir et s'épanouir… on peut douter que cette même motivation anime l'Etat et le marché !

Les résolutions

Petite liste de petites choses qui pourraient vous être utile et figurer dans votre liste de résolutions pour cette rentrée 2016…

• Ne pas envoyer d'email à plus de 10 personnes, à moins d'avoir une très bonne raison de le faire.
• Ne pas "répondre à tous" à moins d'avoir une très, très bonne raison de le faire. 
• Un email envoyé est un email envoyé. Il sera lu par votre destinataire, en dépit de la fonction de rappel que propose Google. Avant d'envoyer un email, il est donc prudent de prendre son temps. Enregistrer et prendre quelques minutes peut être salvateur. Cela m'a sauvé la mise plus d'une fois !
• Sauvegarder tout ce que vous faites sur votre ordinateur selon la règle des 3,2,1 : 3 sauvegardes, 2 supports différents, 1 copie dans le nuage.
• Prenez une assurance lorsque vous voyagez, notamment professionnellement. D'une manière générale, assurez-vous que vous êtes assuré ! 
• Activez sur votre smartphone et sur votre ordinateur la fonction de "tracking" : "Find my iphone". Vérifiez que cette fonction est opérationnelle. On ne sait jamais. Une amie s'est fait voler son sac à main la semaine dernière. Cela arrive. C'est tout.
• Quand quelque chose ne marche pas sur votre ordinateur ou votre téléphone, avant de pester, commencez par procéder à un redémarrage. Cela règlera les trois-quart de vos problèmes. L'informatique est une industrie de la panne. Rien n'y est stable, rien n'y sera jamais stable, c'est ainsi et c'est pour cela que c'est une industrie rentable !
• Limitez votre consommation de sites tels que Facebook ou Youtube et tout ce que les réseaux sociaux ont à offrir à deux heures par semaine et exploitez ce temps ainsi libéré à faire ce que vous êtes sensé faire : musique, couture, bretzel, course à pied, à vous de voir. Mais que ce soit quelque chose qui en valle la peine.
• Renoncez à vouloir avoir raison ; c'est parfaitement inutile. Se mettre d'accord est précieux.
• Soyez bienveillant. Toujours. Dans tout ce que vous faites et surtout, tout ce que vous dites.

EMAIL

Dans un email, rédiger votre texte EN LETTRES MAJUSCULES sera perçu comme grossier, quoi que vous ayez à dire et quoi que vous tentiez de faire comprendre. Cela correspond, dans le monde réel à hurler puis lancer votre chaise à la face de votre interlocuteur puis venir lui frapper le visage jusqu'à ce que cède un os.

Dans un contexte professionnel, c'est donc une pratique fortement déconseillée.

Y a t'il un surdoué dans l'avion ?

Avec l'été viennent les rencontres et cet été fut particulièrement riche. J'ai rencontré des individus de nombreux pays, culture et religion, mais aussi des gens proche de moi, de ma culture et de mon pays… et une fois de plus, je suis surpris par l'universalité de la croyance en une forme de talent et par la puissance de cette conviction !

Pour beaucoup, certains parmi nous sont nés avec un talent qui leur donne de pouvoir réussir dans la partie qu'ils se sont choisi. Les médaillés d'or des jeux olympiques ont reçu à la naissance un cadeau biologique, génétique, mental ou que sais-je qui leur a permis de s'accomplir. Les autres, les perdants ou plus largement les autres, qui ne sommes même pas parti pour Rio, aurions reçu une part moins généreuse de ce talent…

Soit.

Si la nature nous dote de quelque chose à la naissance, cela doit avoir trait à l'évolution. La nature ne modifie le gène qu'à force d'une immense patience. La nature peut tout, mais encore faut-il lui en laisser le temps…

Et cela ne colle pas. L'homme n'éprouve le besoin de courir aussi rapidement que possible que depuis quelques dizaines d'années, celui de faire de la musique depuis un ou deux petits milliers d'années. L'évolution ne peut expliquer que certains d'entre nous soit plus ou moins doués que d'autres pour la course à pied ou la musique… Quoi alors ?

Rien.

Il n'y a pas de gène de la musique ou de la course à pied parce que la nature n'a pas eu le temps de les inventer.

Les seules limites que la nature vous impose, au moment de votre naissance, sont physiques et environnementales : vous ne choisirez ni votre taille, ni la couleur de vos yeux, ni la longueur de vos pieds, vous ne choisirez pas non plus la profession de vos parents et ce que vos parents ont envie de vous voir réaliser. Tout le reste dépend en  grande partie de vous… Ce que cela veut dire, c'est qu'il n'y a pas d'individu qui à la naissance soit plus doué qu'un autre pour la musique à moins d'être sourd ou d'être né dans un pays où la musique est interdite. Il n'y a pas d'individu qui soit né plus doué pour courir vite à moins d'être né nain ou de parents réfractaires à toute activité sportive…

Votre potentiel à la naissance était illimité.

Il reste en grande partie illimité aujourd'hui encore.

S'il n'y avait cette croyance que vous n'avez pas ce qu'il faut pour réussir ce que vous rêvez de réussir.

12 steps...

Il n'est pas de pire addiction que l'addiction à l'alcool.

Pour aider ceux qui sont prisonniers de ce fléau, les Alcooliques Anonymes ont créé ce programme en 12 étapes. 

Elles sont au service de ceux qui tentent de se sortir de l'alcool. 

Elles sont aussi une source d'inspiration.

1. Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool - que nous avions perdu la maîtrise de notre vie.

2. Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.

3. Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevons.

4. Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral approfondi de nous-mêmes.

5. Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.

6. Nous étions tout à fait prêts à ce que Dieu élimine tous ces défauts.

7. Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos défauts.

8. Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons consenti à réparer nos torts envers chacune d’elles.

9. Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf lorsqu’en ce faisant, nous risquions de leur nuire ou de nuire à d’autres.

10. Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus.

11. Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous Le concevons, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l’exécuter.

12. Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d’autres alcooliques et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie.

Par "Dieu", je lis l'inspiration, la grâce contenue en chaque être humain, ces endroits de soi où nous sommes plus que nous-mêmes...

Changer d'histoires...

Les histoires que nous fabriquons ne sont pas une interprétation ou une représentation de la réalité, elles sont notre réalité.

Lorsque vous arrivez en retard à un rendez-vous important, le premier réflexe est souvent de fabriquer une histoire pour expliquer, justifier, cautionner le retard. L'objectif de cette histoire n'est pas, d'apprendre de ce qui vient de se passer, mais de déplacer la responsabilité de ce retard ! Les embouteillages, une source sûre de dédouanement, les enfants qu'il faut déposer à l'école, des travaux sur la ligne 5… Les histoires sont foisons ! Bien sûr, pour votre conscience et pour que cela fonctionne  vraiment, il est préférable que ces histoires ne soient pas de pures fictions. Le fait qu'elles n'en soient pas ne changent pourtant rien au fait que ce ne sont que des histoires et non la vérité. Que cet embouteillage, ces travaux pouvaient être anticipés et que vous auriez sans doute pu arriver à l'heure à ce rendez-vous.

Mais l'histoire est efficace et grâce à elle, vous en oubliez de questionner ce qui vient de se passer. Facile alors d'oublier d'analyser la situation et de changer. L'histoire produit une réalité tellement écrasante qu'elle justifie à elle seule le retard… Les histoires sont notre monde et notre monde se façonne à leur image. Pour le meilleur et pour le pire.

Mais si vous abandonnez l'histoire et le sentiment qu'elle tente de cacher, vous reprenez la main sur ce qui vient d'arriver… et vous êtes alors en mesure de changer les choses.

Impossible de changer si vos histoires vous cachent ce qui devrait être fait.

Avoir raison...

Ce besoin qui est le nôtre d'avoir raison.

Et le fait qu'il n'est rien de plus inutile !

Personne ne se soucie du fait que vous ayez raison, parce que cela ne sert à rien en soi. A moins que vous ne soyez capable de le faire comprendre, de le faire entendre, de les convaincre, avoir raison ne vous mènera strictement nulle part !

Histoires : savez-vous ce que vous faites ?

La plupart des gens que je rencontre, consultants en agence de communication ou responsable de service, me disent tous qu'à un moment où un autre il leur faut raconter une histoire pour embarquer leurs équipes ou leurs clients.

Je ne suis pas sûr qu'ils comprennent bien ce que cela veut dire…

Bien souvent, cela correspond à la bonne vieille recette (listes, bullet points et slides) à laquelle ils viennent de donner un nom plus à la mode !

Lorsque vous pensez qu'il est nécessaire de raconter une histoire, assurez-vous que c'est bien de cela dont il s'agit et que vous avez en main les bons ingrédients pour que cette histoire emporte l'affaire.

Une bonne histoire devrait emporter l'affaire à chaque fois !

Si ce n'est pas le cas, c'est qu'il vous manque quelque chose !