Être anxieux, c’est une forme de peur bien particulière.
L’anxiété, c’est la peur du futur, la peur de ce qui pourrait arriver. En réalité, c’est notre cerveau qui s’emballe dans sa mission première : nous protéger.
À trop vouloir nous protéger, il se met à superviser et à prédire en permanence ce qui pourrait advenir. Il nous bombarde alors de centaines de pensées anticipatrices sur tout ce qui pourrait mal tourner. Et l’anxiété naît précisément quand la négativité de ces scénarios finit par encombrer notre présent.
Il n’existe pas vraiment de remède à l’anxiété, parce qu’il n’existe pas de remède au fait de penser. Notre cerveau est une machine à produire des pensées : c’est ce qu’il fait du matin au soir, et même pendant notre sommeil.
Quand il fait son travail, il est donc vain de vouloir l’arrêter — tout ce que nous pouvons faire, c’est l’écouter et l’observer.
Mais parfois, ses prédictions prennent tellement de place qu’elles nous affectent profondément : c’est ce qu’on appelle l’état anxieux.
Nous avons alors peur en permanence de ce qui pourrait arriver. Nous arrivons trois heures en avance à un rendez-vous. Nous imaginons que notre train n’arrivera jamais à l’heure, qu’il va dérailler, que notre avion sera détourné.
La plupart du temps, tout cela est faux. Nous redoutons des événements qui ne se produiront jamais. Et pourtant, cette peur invisible empoisonne notre quotidien.
Alors, que faire ?
Il existe une sorte de formule magique, toute simple :
« Je ne sais pas. »
Dire je ne sais pas, c’est rappeler à notre cerveau qu’il est impossible de tout prévoir.
C’est reconnaître une vérité fondamentale : la vie est faite d’incertitude. Nous ne savons pas ce qui va se produire — et nous ne le saurons jamais.
Notre existence est tissée d’imprévu, et c’est avec ce tissu-là qu’il nous faut apprendre à composer.
Voici la seconde moitié de la formule :
« Je ne sais pas… mais ce que je sais, c’est que je saurai gérer quoi qu’il arrive. »
Cette phrase ajoute la confiance à l’incertitude. Elle s’appuie sur notre propre track record, comme on le dit en anglais — l’expérience accumulée au fil du temps, qui prouve que jusqu’ici, nous avons toujours su faire face.
Alors, si vous êtes anxieux, essayez cette formule.
Répétez-la doucement, sincèrement :
« Je ne sais pas, mais je saurai gérer quoi qu’il arrive. »
Parce qu’après tout, c’est vrai : jusqu’à présent, vous avez toujours faire. Non ?
Écrit "à la Dostoïevski" ! - texte dicté par mes soins puis corrigé et mis en forme par l'IA.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire