La tentation est grande, dans les moments
difficiles de tout arrêter, de couper la branche, de reprendre à zéro... de se
rouler en boule et d'attendre que cela passe... Il peut paraître logique dans la
période de crise que nous traversons de dépenser moins pour les collaborateurs, d'en
faire moins pour le client, de baisser le niveau d'excellence. Parce que ce
n'est plus le moment et que c'est une question de survie. La survie justifie parfaitement l'égoïsme.
C'est une loi de la nature. Impossible de s'en affranchir.
Au nom de la survie, c'est souvent l'irréparable qui est commis.
Au nom de la survie, c'est souvent l'irréparable qui est commis.
A court terme, cette option peut sembler être
la bonne, mais cela ne marche pas. C'est un fait et c'est un fait connu depuis
des décennies. Le management et l'analyse des crises ne sont pas des sciences
nouvelles. Il est reconnu que ces réactions de repli et de survie
commandées par notre cerveau reptilien et la peur sont vouées à l'échec.
Pourtant, cette fois encore, il y a moins
d'argent pour la formation, moins d'argent pour aider les collaborateurs à
faire plus avec moins, moins pour prendre soin... Alors que la
logique, la simple logique, commanderait l'inverse.
Je ne connais pas d'entreprise qui ai jamais
failli pour avoir trop investi dans ses collaborateurs. Cela n'existe pas.
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