lundi 28 novembre 2011
Chiche...
jeudi 24 novembre 2011
Merci !
vendredi 18 novembre 2011
Urgence !
jeudi 10 novembre 2011
Dix minutes
mercredi 9 novembre 2011
Critiques…
mardi 8 novembre 2011
Pour quoi ?
lundi 7 novembre 2011
Data
jeudi 6 octobre 2011
Steve Jobs
Steve Jobs est mort.
J’ai tellement parlé de lui au fil des formations que j’ai eu la chance de donner jusqu’à aujourd’hui. Je l’ai tant de fois cité comme l’exemple de ce qu’un homme dédié à ses idéaux pouvait accomplir... L’humanité vient de perdre un sacré bonhomme et c’est ainsi…
Tout cela est trop court.
« La mort est probablement la plus grande invention que nous ai donné la vie. Elle est son agent en charge du changement. Elle écarte ce qui est ancien et fait de la place pour ce qui est neuf. »
samedi 18 juin 2011
Manager !
Mintzberg, universitaire et expert reconnu sur la question du management a publié il y a peu son dernier ouvrage en date : « Managing ». Pour un expert en management qui a dédié sa carrière toute entière à ce sujet, il y a quelque chose de désarmant dans le choix d’un titre aussi simple et évocateur. C’est peut-être une manière de dire qu’au bout du compte le management n’est que le management ; que c’est avant tout de l’humain, du concret, une aptitude qui se dépêtre d’évènements imprévisibles, mouvants, incertains, qui ne peut s’apprendre qu’à la mesure d’une solide expérience et au fruit de dizaines, de centaines d’erreurs surmontées.
Pourtant, il n’y a pas que cela. Le management, s’il ne s’apprend pas en tant que tel, trouve ses appuis, et c’est cela que défend Mintzberg, dans tout le reste, dans ce fond qui compose notre culture, nos connaissances, notre savoir. Mintzberg nous dit qu’il n’y a pas de manager sans culture, sans intelligence, sans regard sur le monde et qu’à vouloir fabriquer des managers dans le seul but de diriger des équipes vers plus de profitabilité, le système produit des monstres, ou plutôt des robots dont le programme principal serait erroné, déconnecté d’une certaine « réalité » partagée.
L’entreprise fait partie du monde et à ce titre elle doit s’en inspirer au risque de voir sa conquête de parts de marché se terminer en catastrophe. Pourtant aujourd’hui, le monde tente de se plier aux nécessités de l’entreprise, parce que l’entreprise est au cœur de notre système et au cœur de ce cœur, se trouve le manager… C’est dire son importance !
En fait, la qualité d’un manager se construit sur des savoirs fondamentaux tel que les mathématiques, les langues, la biologie, les sciences humaines. Aucun enseignement du management ne pourrait se substituer à ces savoirs. Ce sont eux qui donnent la profondeur d’esprit nécessaire à apprécier une situation ou un besoin.
Bien sûr, il y a dans ce message quelque chose qui résonne particulièrement à mes oreilles. Le savoir sur lequel j’appuis tout mon enseignement, toutes mes interventions est un savoir séculaire : celui du comédien, de l’acteur. Depuis l’aube des temps, l’homme se met en scène, se grime, se déguise, créé des personnages, raconte des histoires pour comprendre et appréhender le monde qui l’entoure, transmettre ce qu’il sait, permettre à ses petits de grandir. L’art du comédien, l’art dramatique font partie de ces savoir fondamentaux dont le manager d’aujourd’hui doit être imprégné pour « jouer son rôle » dans l’entreprise.
Où en est-il sur la question ? Sait-il que son expertise sera jugée à l’aune de sa capacité à la transmettre avec efficacité, à communiquer avec pertinence et conviction ? Si j'en juge par la piètre qualité des présentations professionnelles, sans doute pas.
mercredi 13 avril 2011
Communiquer, ce n’est pas gaver les oies…
Nous avons beau vivre à une époque où les outils de communication sont légions, nous avons toutes les peines du monde à nous faire entendre et comprendre.
Il y a plusieurs raisons à cela. Ces vingt dernières années, les équipes de Najberg Milne n’ont cessé de poser les mêmes questions aux managers de grandes entreprises européennes :
1/ Durant vos carrières respectives, quel est le pourcentage des présentations professionnelles auxquelles vous avez assisté, qui vous aient donné l’envie d’y assister à nouveau ? (Réponse : 2%)
2/ Quel est le pourcentage des présentations professionnelles auxquelles vous avez assisté, durant lesquelles votre attention a fini par dériver vers d’autres préoccupations ? (Réponse : 98%)
3/ Selon vous, quelle est la proportion moyenne des informations que vous retenez à l’issue d’une présentation professionnelle ? (Réponse jusqu’il y a 3 ans : 30% ; depuis lors : 25%)
Conséquence de ce « sondage » réalisé au fil du temps : si vous dirigez une entreprise, et que vous souhaitez organiser une journée de séminaire avec 200 de vos collaborateurs, vous prenez tout simplement le risque de jeter 150 journées de salaire par la fenêtre ! (C’est le coût du temps passé à ne pas s’écouter : voir les 25% cités précédemment.)
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Nous avons perdu de vue que l’entreprise, pour exister, ne peut pas se contenter de produire de l’information ou de générer des données. L’entreprise ne peut pas se contenter de lancer ses messages au petit bonheur sans s’assurer qu’ils sont bien entendus.
Pourtant, nous sommes ensevelis et abrutis par les données en question. Nous n’en tirons que peu de sens et nous nous éparpillons en permanence, à tout vouloir traiter. Les messages se brouillent, les objectifs se contredisent tandis que la confusion s’installe et avec elle, le doute, la tension, le stress...
Les chiffres cités plus haut et qui concernent les présentations professionnelles illustrent bien ce phénomène. Les réunions, les conférences et les soutenances sont indispensables au fonctionnement d’une organisation, mais encore faudrait-il savoir comment les rendre efficace, ce qui n’est que trop rarement le cas. Résultats : des salles entières de collaborateurs qui piquent du nez, des réunions dont ils ne sort rien, des entretiens qui ne laissent aucun souvenir, si ce n’est celui de la frustration.
Pourtant, on pourrait imaginer les choses autrement.
Imaginer des réunions, conférences et soutenances devenus des moments si palpitants qu’ils soient attendus avec impatience. Imaginer qu’aux premiers mots d’un orateur, nous soyons littéralement captivé et qu’à l’issue de son intervention, non seulement notre opinion sur le sujet traité aient changé, mais que nous soyons tous convaincu qu’il est temps d’agir dans le sens qu’il nous a suggéré...
Imaginer que toute prise de parole soit conçue comme une démonstration dont le but est de toucher l’auditoire, de le convaincre, de l’inspirer, de le motiver, de le rassurer, de lui faire comprendre quelque chose (au lieu de se contenter de lui « transmettre de l’information »).
Dans cette perspective, la parole revêtirait une singulière puissance, n’est-ce pas ?
Cette qualité de parole est de l’ordre du possible. Mais cela s’apprend.