vendredi 12 décembre 2025

Merci Max !


Max Verstappen vient de perdre le championnat du monde à deux points près. Et pourtant, dans son interview d’après-course, il nous offre une leçon qui dépasse largement la Formule 1. Le résultat n’importe pas. Il y a un temps pour gagner, un temps pour perdre, et la course est longue. Ce qui compte davantage que l’instant où l’on franchit la ligne, c’est tout ce qu’on a traversé avant d’y arriver.

Ce qui me frappe, dans ses mots, c’est l’accent mis sur le processus. Sur le « fun ». Il répète que la course fut amusante, que la saison fut amusante. Qu’à ce niveau de compétition, dans un sport aussi compétitif, il puisse dire qu’il s’est amusé a quelque chose de presque bouleversant. Il rappelle que la joie est possible même au sommet, même sous une énorme pression, même lorsque tout se joue à un souffle.

Si vous êtes amoureux du processus, de la joie quotidienne que vous apporte ce que vous faites, du plaisir qu’il y a à s’investir dans le désir de devenir meilleur que soi-même la veille, alors pourquoi vouloir gagner à tout prix ? Pourquoi se crisper sur un résultat, quand la simple fidélité au chemin suffit déjà à vous faire grandir ? Car, dans bien des cas, lorsque l’on tombe amoureux du processus, le résultat finit par suivre. Il devient presque une conséquence naturelle, parfois même anecdotique.

La quête devient plus intéressante que la victoire. Le but n'est peut-être pas de gagner, mais d’aimer ce qui, chaque jour, nous mène vers le meilleur de et en nous-mêmes ?


mercredi 10 décembre 2025

Pas de magie, pas de truc ou d'astuce, juste du bon gros boulot !

Beaucoup pensent que le job d'Usain Bolt était de courir le 100 mètres. 
Que toute sa carrière se résume à ces moins de 10 secondes sur les pistes d'athlétisme du monde entier...

Le job d'Usain Bolt était de s'entraîner pour ces 10 secondes… et cela pouvait prendre des années.
Le job d'Usain Bolt : ces années de travail et d'entraînement dans l'ombre. Ces moments d'ajustement, de doute, de faire et de refaire et d'encore refaire.
Jusqu'au jour de la course où tout ce travail pouvait enfin apparaître aux yeux du monde. Le job étant terminé, le jeu pouvait commencer. 
D'où cette attitude libérée, avant la course, que l'on connaît à cet immense athlète.

De la même manière, lorsque vous avez une prise de parole à donner, le job attendu de vous, ce n'est pas la prise de parole elle-même, c'est tout le travail de préparation, d'anticipation, de répétition. La face laborieuse de votre spontanéité et de votre aisance à l'oral !

Que croyiez-vous ? Qu'il y avait de la magie derrière tout ça ?

mardi 9 décembre 2025

Se tirer une "bullet point" dans le pied...

Dans la vraie vie, nous ne parlons pas en liste. Nous ne pensons pas en liste non plus. Il est extrêmement rare d’entendre quelqu’un dire calmement : « premier point », puis développer, puis « deuxième point », puis « troisième point ». Ça n’existe quasiment jamais, parce que notre cerveau ne fonctionne pas de cette manière-là. Dans une conversation vivante, la pensée circule d’un exemple à l’autre, elle bifurque, elle revient, elle s’ouvre. Une idée en appelle une autre, une image déclenche un souvenir, une phrase fabrique déjà la suivante. On ne pense pas le point quatre pendant qu’on découvre à peine le point un. Pas dans la vie réelle, pas dans une parole spontanée, pas dans une situation ordinaire.

Et pourtant, dès que nous entrons dans un cadre professionnel, nous changeons subitement de langue. Nous devenons séquentiels, mécaniques, organisés à outrance. « Aujourd’hui, je vais vous présenter quatre points… » Et à partir de là, quelque chose se referme dans la salle. Ce n’est pas que ce qui va être dit manque d’intérêt, c’est simplement que ce n’est plus parlé dans la langue du cerveau humain. Notre cerveau ne traite pas le monde avec des listes, des graphiques et des puces. Il traite le monde avec des situations, des tensions, des renversements, des histoires.

Nous sommes des narrateurs bien avant d’être des analystes. Ce que nous retenons vraiment, ce n’est pas une structure logique, c’est une expérience. On se souvient de ce qui est arrivé à quelqu’un, de ce qui aurait pu arriver, de ce qui a basculé à un moment donné. C'est pour cela que, lorsque vous annoncez un plan en quatre parties, vous parlez peut-être la langue de l’organisation, mais vous ne parlez plus la langue de l’attention.

Le cerveau, lui, attend un mouvement, une trajectoire, un avant et un après, un problème qui cherche sa résolution. Il attend quelque chose qui se déploie, pas quelque chose qui s’additionne. C'est exactement pour cette raison que, si vous voulez vraiment qu’on vous écoute, il ne suffit pas de mieux structurer vos présentations. Il vous faut changer de régime de parole. Arrêter de présenter comme on classe des dossiers… et commencer à raconter comme on vit.

Cela s'apprend. Se maîtrise. Se développe.




lundi 8 décembre 2025

Ce que devenir un bon communicateur va changer dans vos vies !

Je fais mes courses.
Une caisse. Une file d’attente. Rien de plus banal.

La vendeuse passe le balai.
Elle me dit : « Juste un instant... »

J’ai un choix.
Comme nous tous, des dizaines de fois par jour.

Soit je me referme.
Soit je subis.
Soit je me plains intérieurement.
Soit je consulte mon téléphone pour disparaître élégamment.

Ou bien…
je fais un pas vers l’instant.

Je dis quelque chose comme :
« C’est important de passer le balai.
Et, franchement, vous le passez très bien. Ce serait dommage de rater ça. »

Ce n’est pas vraiment une blague.
Pas une technique.
Ce n’est pas non plus un “truc de communicateur”.

C’est une simple présence.

Elle me regarde.
Elle sourit.
Puis, en scannant mes articles, elle me dit :
« Vous devriez faire du doublage. »
J'ai une voix qui se remarque. Grave. 

Un dialogue s'ouvre.

Je lui réponds :
« J’en ai fait… mais j’ai arrêté. »

Elle enchaîne, comme une évidence :
« Vous devriez chanter. »

Je lui dis :
« Je chante. »

Elle me regarde, sérieuse, lumineuse :
« Alors chantons ensemble. »

Je dis :
« Là, maintenant ? »

Elle répond :
« Pourquoi pas… »

Je dis :
« Quoi ? »

Elle me lance :
« Lara Fabian ? Sheila ? »

Je souris :
« Je n’ai pas ça en magasin… mais ce sera pour la prochaine fois. »
Je botte en touche !

On ne chantera pas.
Mais...
Mais, on a déjà dansé.

À cet instant précis,
Nous ne sommes plus un client et une caissière.
Nous voilà devenus deux humains qui viennent de se reconnaître.

On parle de briser la glace, mais elle n’a même pas eu le temps de se former.

Ce moment minuscule, ce moment que personne ne filme, que personne ne “like”, éclaire toute la suite de ma journée.

Pourquoi je vous raconte ça ?
Parce que la communication n’est pas ce que vous croyez.

Ce n’est pas parler fort.
Ce n’est pas être brillant.
Ce n’est pas convaincre.
Ce n’est pas séduire.
Pas forcément, pas toujours...

La vraie communication,
c’est oser aller vers l’autre sans savoir ce qui va se passer.

Ce n'est pas apprendre à parler.
C'est apprendre à entrer en relation.

Ce n'est pas maîtriser des techniques.
C'est créer des points de contact.

Ce n'est pas "performer".
C'est rencontrer.

Et oui, ça demande quelque chose.

Ça demande de ralentir.
De regarder.
D’écouter.
De risquer une phrase qui n’était pas prévue.

Mais en échange,
vous gagnez des moments de pic.
Des moments de justesse.
Des moments où la vie vous fait un sourire parce que cela connecte à un essentiel, un besoin : l'autre.

Devenir communicateur ne m’a pas appris à mieux parler.
Ça m’a appris à mieux me rendre disponible à ce qui est là.

Et ça…
ce n’est pas réservé aux “doués”.
C’est réservé à ceux qui sont prêts à faire ce qui est requis :
Être présent.
Être vrai. 
Et accepter de ne pas savoir à l’avance ce qui va se passer.

Et, accessoirement comprendre que communiquer est une aptitude qui s'apprend, qui s'enseigne, qui se développe...

Que je suis là pour ça !

Pour vous donner tous ces moments là, un peu à part, un peu spéciaux, un peu décalés, mais parfaitement alignés.

Et d'assurer en réunion. Cela va de soi !


mardi 2 décembre 2025

Jaloux de quelqu’un… vraiment ?

La plupart du temps, on croit être jaloux d’une personne dans sa totalité. Comme si l’autre, dans son ensemble, nous rappelait tout ce que nous ne sommes pas.
C’est faux.

En réalité, nous sommes rarement jaloux d’une personne entière.
Nous sommes jaloux d’un fragment de sa vie, d’une facette précise, d’un talent particulier :
sa maison baignée de lumière, son jardin où tout pousse sans effort, son aisance sociale, son aplomb en réunion…
Ou, par exemple, dans mon cas, la capacité de Justin Vernon à faire naître des mélodies qui me retourne l’âme en deux accords.

La jalousie, vue sous cet angle, cesse d’être un défaut honteux.
Elle devient un indice, un signal sur nos tableaux de bord intérieur :

“Regarde ici. C’est quelque chose que tu veux développer.”

La jalousie que j’éprouve me dit simplement :
Travaille ton art, ta musique, ta capacité à créer quelque chose d’unique.
Pour vous, ce sera peut-être votre créativité, votre voix, vos compétences, votre manière d’habiter votre vie. Peu importe.

Ce qui compte, c’est ceci :
La jalousie n’est pas un poison, c’est une boussole.
Elle pointe vers une ambition personnelle, parfois enfouie, parfois ignorée.

Il ne reste plus qu’à marcher dans cette direction.
Pas pour “rattraper” l’autre, mais pour devenir un peu plus nous-même.


lundi 24 novembre 2025

Une explication au paradoxe de Fermi

Parmi vous, celles et ceux qui aiment la science-fiction – ou la science tout court – connaissent sans doute ce qu’est le paradoxe de Fermi. Pour les autres, voici quelques mots sur un mystère qui occupe l’esprit de quelques-uns parmi nous.

Le paradoxe de Fermi pose une question simple : où sont-ils ?
Statistiquement, si une civilisation extraterrestre avait vu le jour ne serait-ce que 100 000 ans avant nous – un clin d’œil à l’échelle de l’univers, elle devrait être bien plus avancée. Technologiquement, scientifiquement, socialement : largement de quoi se faire remarquer. Et, donc, logiquement, nous aurions dû la croiser.
Or, comme chacun peut le constater… l’univers semble désespérément silencieux. Depuis des années, nous tendons l’oreille vers le cosmos. Nous n’entendons personne.

Il y a peu, j’ai entendu une hypothèse qui m’a fait sourire, mais qui, en même temps… m’a semblé étrangement plausible.

Elle tient en quelques mots :
Toute civilisation finit, tôt ou tard, par inventer les réseaux sociaux.
C'est là que tout s’arrête.

Le bruit. La distraction permanente. La polarisation maximale. L'autodestruction lente, mais assurée.
Aucune civilisation ne survivrait à l’épreuve de ses propres réseaux sociaux… et c’est pour cela que nous n’avons rencontré personne.

Inquiétant, non ?





vendredi 14 novembre 2025

Acteurs !

Vous croyez être en quête de bonheur, alors qu’en réalité vous êtes en quête de l’autre.
C’est l’autre qui détient les clés de votre satisfaction terrestre, parce que nous sommes des êtres de relation, sociaux jusque dans la racine de ce qui nous compose.

Confucius posait déjà, il y a des millénaires, cette question du bonheur, et rappelait l’importance du lien à l’autre pour emplir une existence qui, sinon, se vide de sens.
Il rappelait aussi — à ceux qui voulaient l’entendre — que la relation n’est pas un acquis. Beaucoup s’apprend. Comment dire est un art : dire à l’autre qu’il est aimé. Qu’il est détesté. Comment se dire pour exister à ses yeux, à une place juste.

Aujourd’hui, la relation est menacée par la technologie et ses mirages. TikTok est en train de priver toute une génération de relation naturelle. La fin du petit commerce, lente agonie de nos centres-villes, nous prive elle aussi de ces micro-échanges qui faisaient lien. En deux ans, deux piliers de la musique parisienne ont disparu de nos rues : autant de lieux où parler guitare, cordes ou équipement… envolés.

Alors il nous reste à apprendre l’art de la relation.
À redevenir maîtres de notre rapport à l’autre.

À redevenir acteurs de notre bonheur.


jeudi 13 novembre 2025

Votre voix : miroir de l'âme...

Hier, je vous parlais de la voix comme d’un marqueur social.
Alors, forcément, une question vous trotte peut-être dans la tête :
Comment sortir de ce qui se joue à notre insu ?
Comment faire pour que notre voix cesse de nous trahir, de nous réduire ou de nous enfermer dans une image que nous n’avons pas choisie ?

La réponse est simple, mais elle n’a rien d’évident : la voix se travaille.

Tout commence par cette idée — dérangeante mais libératrice :
la voix que vous pensez avoir… n’est pas votre voix.
C’est juste la version par défaut. La version « habitudes ».
La version “je fais comme j’ai toujours fait”.

Votre voix actuelle, c’est un peu comme avoir une guitare dans votre chambre… et ne jamais avoir appris à en jouer.
Lorsque vous décidez de gratouiller avec, il n'y a pas de magie, c’est moche.
Mais, ce n’est pas votre faute.

Votre vraie voix, celle qui pourrait réellement porter votre message, votre leadership, votre présence — est un instrument bien plus vaste et plus riche que vous ne l’imaginez. Un instrument que vous n’avez, pour l’instant, jamais vraiment accordé.

La bonne nouvelle :
contrairement à la guitare, la nature vous a déjà équipé d’un instrument puissant, naturel, vibrant.
C’est vous qui vous en êtes progressivement coupé.
Par l’éducation, par les normes sociales, par le stress, par la volonté d’être « correct », « discret », « raisonnable ».

Mais, si vous pouviez vous reconnecter à ce naturel-là…
Si vous pouviez retrouver ce geste vocal premier, libre, ancré, résonnant…
Vous récupéreriez — presque du jour au lendemain — une part considérable de votre puissance d’expression.

C'est là que tout change.

Parce qu’une voix retrouvée, c’est une autorité retrouvée.
Une confiance retrouvée.
Un impact retrouvé.

C’est exactement ce que nous faisons dans « Captiver & Convaincre Partie 1 : présenter avec confiance » :
vous rendre à votre voix. À celle qui vous précède, vous incarne et vous porte.

Si vous sentez que quelque chose en vous est prêt à se déployer…

Alors la suite est simple : il suffit d’oser commencer.


https://www.najbergmilne.fr/cours/presentations-professionnelles/


mercredi 12 novembre 2025

Ce que votre parole dit de vous ?...

Vous vous en doutez…
La parole est un marqueur social.

Votre façon de parler, votre manière d’occuper l’espace à l’oral, dit beaucoup de vous — et bien souvent, hélas, à votre insu.
Elle vous dévoile. Elle nous dévoile tous. Et fait de chacun de nous un expert, malgré lui, pour décoder ce que racontent nos voix, nos intonations, nos silences.

Quand vous échangez avec quelqu’un que vous ne connaissez pas, cette personne vous classe dans une catégorie socioprofessionnelle… en 7 mots à peine.
Et le plus troublant : avec un taux d’erreur inférieur au hasard.

Votre voix vous trahit autant qu’elle vous représente.

Alors, que choisissez-vous ?

Reprendre le pouvoir sur ce que dit votre voix, ou laisser d’autres décider à votre place de qui vous êtes ?



mardi 11 novembre 2025

Ce que l'IA change pour vos présentations ?

Ironie de l’histoire : l’écrit, ce pilier de notre civilisation depuis 5 000 ans, est soudain devenu… suspect.

Dès qu’on lit un texte, la même question résonne :

« Qui l’a écrit ? Une personne… ou une IA ? »

Et si le texte devient incertain, alors la parole reprend une valeur immense :
un discours devient une preuve,
un entretien devient un acte authentique,
une présentation orale devient une garantie d’intégrité,
une conversation devient un marqueur humain.

Soutenir une thèse, pitcher un projet, défendre une idée, dialoguer dans un entretien…
Toutes ces compétences reprennent une importance que nous pensions appartenir au passé.

La voix ne ment pas.


lundi 10 novembre 2025

Votre armure anti-IA !

J'entends souvent cette affirmation dans la bouche de mes interlocuteurs :
« Alors toi, ton métier n’est vraiment pas menacé par l’IA, hein ? »
Une manière de me signifier que l'homme de parole, du lien humain que je suis n'a pas grand chose à craindre de cette incroyable technologie.

Ma réponse surprend toujours :
« Non seulement je ne suis pas menacé, mais mon métier est renforcé par l’IA. »

Pas malgré elle.
Pas contre elle.
Mais parce que l’IA révèle ce que nous perdons progressivement.

Nous perdons le socle même de notre humanité : la relation.

Nous déléguons de plus en plus nos questions, nos doutes, nos décisions à l’IA.
C’est pratique. Jusqu’au jour où cela coûte cher car la relation humaine se rétrécit.

La technologie progresse vite, mais si y nous laissons nos voix et notre humanité, quelque chose ne va pas... Si c'est bien de la fin du monde dont nous sommes menacés, ce n'est sans doute pas de notre espèce dont il est question, mais de notre monde intérieur. 
Le véritable effondrement ne sera peut-être pas celui des emplois, ni celui des industries, ni même celui des institutions. Il sera celui de la capacité à entrer en relation avec soi-même et avec les autres.

C’est pour cela que le programme de 4 jours « Captiver et convaincre » est votre armure anti-IA pour continuer de communiquer dans un monde qui se recroqueville.
Un entraînement intensif pour retrouver la puissance de votre communication parlée et reprendre la main face à l’IA.


mardi 4 novembre 2025

Pour le prix d'un café par jour...

Pour le prix d’un café par jour pendant une année, vous pouvez développer une compétence qui change tout :
Être écouté, captiver, convaincre.

Votre communication, votre présence, votre impact.
C’est exactement l’ambition de ma formation en ligne Convaincre & Captiver.

Un petit investissement. Un grand résultat.


https://francois-m.thinkific.com/courses/convaincre-et-captiver

vendredi 31 octobre 2025

Les "Je t'aime" que nous ne nous disons pas...

Oui, c’est vrai : on devrait dire plus souvent aux gens que nous aimons… que nous les aimons.
Mais qui le fait vraiment, et régulièrement ?
Presque personne.
Dans ce monde où la pudeur passe pour de la retenue, nous avons appris à étouffer nos émotions. Résultat : nous ne nous disons rien, ou presque, les uns aux autres concernant nos ressentis. Nous laissons passer. Nous gardons notre quant à soi. Sauf quand il s’agit d’exprimer de l’agacement — là, étrangement, nous retrouvons notre voix.
Si vous vous reconnaissez là-dedans, il existe une porte d’entrée différente.
Une porte plus simple, donc bien plus praticable.
Dites-leur ce qu’ils font bien.
Dites-leur ce que vous admirez chez eux.
Dites-leur ce que leur attitude, leur manière d’être au monde provoque en vous.
Vous serez surpris : la relation change.
Vraiment.
Une vérité juste, sincère, précise, authentique… qui ouvre des espaces que des “je t’aime” un peu forcés n’oseraient pas toucher.

jeudi 23 octobre 2025

Rien n’a d’importance (et c’est une excellente nouvelle)

Il est parfois utile de mettre les choses en perspectives... 

Nos vies sont envahissantes. Elles nous obsèdent. Nous sommes centrés sur nous-mêmes, avec un sens de ce que nous devons ou devrions accomplir, réussir, envisager, entreprendre. 

Pourtant, autour de nous, l'univers nous envoie autant qu'il est possible de signes et de signaux que tout cela est futile. 

Si la Terre était une bille d’un centimètre, le Soleil serait à cent dix-huit mètres. Entre les deux : rien. Du vide. Nous vivons dans ce vide, sur une poussière minuscule, que nous appelons pompeusement « notre monde ».

Aller en voiture jusqu’au Soleil, à 100 km/h et sans pause, prendrait environ cent soixante-dix ans. Pour Pluton, six mille cinq cents. À l’échelle du système solaire, nos frontières, nos urgences et nos ambitions n’existent pas. Elles se dissolvent dans le néant interplanétaire.

Et ce n'est que le système solaire ! La Voie lactée contient quatre cents milliards d’étoiles. Ce n’est qu’une galaxie parmi deux mille milliards d’autres. La lumière met cent mille ans à la traverser. Nous habitons un petit bras périphérique, quelque part sur le bord. Autant dire : nulle part.

L’univers observable s’étend sur quatre-vingt-treize milliards d’années-lumière. Sa lumière la plus lointaine voyage depuis avant la naissance de la Terre. Notre espèce, apparue il y a trois cent mille ans, n’occupe que 0,002 % de l’histoire cosmique.

Sur le calendrier de l’univers, l’humanité arrive le 31 décembre à 23 h 52. Tout ce que nous appelons « civilisation » se déroule dans les dix dernières secondes.

Alors oui, rien n’a d’importance.

Nos drames, nos gloires, nos conquêtes, nos querelles : tout cela s’efface avant même d’avoir existé.

Pourtant, c’est peut-être la plus belle nouvelle de toutes.

Car si rien n’a d’importance, tout devient possible.

Il n’y a plus rien à sauver, rien à prouver, rien à défendre.

À l'échelle de l'univers, nous sommes cet insecte qui danse dans la lumière l'espace d'un instant, magique et éphémère. Libre.

Et dans cet instant, dans cette fugacité, il nous reste à vivre — avec grâce, humour, et la conscience d’être, l’espace d’un souffle, une poussière capable de penser l'univers, dans une courte danse, dans un unique rayon lumière.

mercredi 22 octobre 2025

Le sens de la vie ?

En regardant, un matin, une vache dans son champ, m’est venue cette idée simple :

Le vivant n’a pas d’autre but que d’être vivant.

Une vache ne se fixe pas d’objectifs. Elle ne cherche pas à “réussir sa vie”.

Elle vit, c’est tout.

Elle prend soin de sa survie, de sa descendance, avec une attention constante — mais pour le reste, elle se contente d’exister.

Elle est simplement dans le flow du vivant, sans se soucier de savoir si sa vie aura ou non une destinée, un impact, ou un chemin à accomplir.

Il me semble donc évident que, puisque nous sommes des êtres humains, ayant évolué d’un état de pure animalité vers un état de conscience, nous restons malgré tout prisonniers de cette vérité absolue :

nos vies n’ont pas, a priori, plus de sens que celle d’une vache, d’un canard, d’un singe, ou de n’importe quel autre être issu du règne du vivant.

Bien sûr, ce qui change tout, c’est notre conscience.

Nous sommes capables de nous envisager nous-mêmes, de réfléchir à notre existence.

Et c’est cette conscience qui nous pousse à vouloir une destinée, une histoire, un impact.

C’est la conscience de notre finitude qui nous pousse à vouloir être souvenus.

C’est la peur de mourir qui fait naître en nous le rêve d’immortalité — celle que nous cherchons à inscrire dans les récits des autres.

Mais rien de tout cela n’est vrai.

Rien de tout cela n’est effectif.

Alors, si nos vies n’ont pas de sens prédéfini, faut-il pour autant s’asseoir au milieu d’un champ et regarder les trains passer ?

Je ne crois pas.

Il y a chez l’être humain une manière unique d’honorer le fait d’être vivant :

en reconnaissant le vivant, en s’y reliant, par notre capacité à créer.

C’est par sa créativité que l’homme, ajoutant au beau de la nature, honore le vivant qui le traverse.

Non pas pour lui donner un sens — mais pour lui donner une présenceune assiseun lien qui lui est propre, celui d’un être conscient, incarné, singulier : humain.


Écrit "à la Dostoïevski" - texte dicté par mes soins puis corrigé et mis en forme par l'IA. 

mardi 21 octobre 2025

Lorsque vous faites le choix de rompre la communication. Le ghosting.

Lorsqu’une personne coupe tout contact sans un mot, elle ne met pas seulement fin à une relation : elle met en œuvre un symptôme de notre époque. Le ghosting est devenu une stratégie d’évitement parfaitement adaptée à nos sociétés pressées, connectées, mais de plus en plus fragiles émotionnellement.

Derrière ce geste, il y a souvent la peur du conflit.

Nos sociétés valorisent la paix intérieure, la douceur, le bien-être. Mais le revers de cette médaille, c’est l’évitement. Au lieu d’assumer la tension naturelle d’un désaccord, on choisit la fuite. Ce que l’un évite, l’autre le porte.

Le ghosting dit aussi quelque chose de plus intime : un manque de compétence émotionnelle.

Nommer ce qu’on ressent, dire “je ne veux plus”, affronter la déception ou la culpabilité — tout cela demande des mots, du courage, un minimum de maturité. Beaucoup n’en ont pas les outils. Alors, ils coupent. Brutalement.

Ce geste ne supprime pas la responsabilité, il ne fait que la suspendre et laisse un goût d'inachevé.

Disparaître sans explication, c’est refuser de relier l’intérieur à l’extérieur.

C’est vouloir mettre fin à une relation sans avoir à le dire. Mais cette disjonction entre l’intention et la parole casse le fil de confiance qui relie les êtres et empêche tout retour. Quelque chose dans ce suspendu semble prendre des allures de définitif, parce que ne pas clore immédiatement, c'est ne plus pouvoir clore. Ainsi, toute possibilité de retour à une relation disparaît.

Pour se justifier, on invente des récits : “Je ne voulais pas blesser.” “Ce n’était pas sérieux.” “Je n’ai rien à ajouter.”

Ces phrases ne disent pas la vérité, elles la réparent. Elles protègent l’image de soi, pas la relation.

Il y a aussi, plus profondément, une intolérance croissante à l’inconfort.

Dans un monde obsédé par la fluidité et la rapidité, tout ce qui dérange devient insupportable. Alors on choisit la solution la plus simple : disparaître. Pas de frictions, pas d’effort, pas de traces.

Et ce réflexe ne s’arrête plus aux relations personnelles.

Aujourd’hui, on ghost aussi dans le travail : candidats qui ne répondent plus, recruteurs qui ne rappellent pas, clients qui se volatilisent. La dématérialisation des échanges a rendu cela presque normal. Comme si le lien humain n’était plus qu’une option.

Le ghosting, au fond, n’est pas tant un signe de méchanceté qu’un aveu de faiblesse.

Il révèle une incapacité temporaire à soutenir une relation adulte — faite de réciprocité, de responsabilité et de parole claire.

Il ne dit pas “je te rejette”, mais plutôt “je ne sais pas comment te quitter”.


lundi 20 octobre 2025

Ma formation "Convaincre et Captiver" est en ligne !...

Elle est en ligne...

https://francois-m.thinkific.com/products/courses/convaincre-et-captiver


Cette formation rassemble l’essentiel de ce que j’enseigne en présentiel :
– Transformer le trac en présence,
– Structurer un message clair,
– Créer une relation sincère avec l’auditoire.
Pour celles et ceux qui veulent aller à leur rythme, en autonomie.

Une formule magique à l'anxiété ?

Être anxieux, c’est une forme de peur bien particulière.

L’anxiété, c’est la peur du futur, la peur de ce qui pourrait arriver. En réalité, c’est notre cerveau qui s’emballe dans sa mission première : nous protéger.

À trop vouloir nous protéger, il se met à superviser et à prédire en permanence ce qui pourrait advenir. Il nous bombarde alors de centaines de pensées anticipatrices sur tout ce qui pourrait mal tourner. Et l’anxiété naît précisément quand la négativité de ces scénarios finit par encombrer notre présent.

Il n’existe pas vraiment de remède à l’anxiété, parce qu’il n’existe pas de remède au fait de penser. Notre cerveau est une machine à produire des pensées : c’est ce qu’il fait du matin au soir, et même pendant notre sommeil.

Quand il fait son travail, il est donc vain de vouloir l’arrêter — tout ce que nous pouvons faire, c’est l’écouter et l’observer.

Mais parfois, ses prédictions prennent tellement de place qu’elles nous affectent profondément : c’est ce qu’on appelle l’état anxieux.

Nous avons alors peur en permanence de ce qui pourrait arriver. Nous arrivons trois heures en avance à un rendez-vous. Nous imaginons que notre train n’arrivera jamais à l’heure, qu’il va dérailler, que notre avion sera détourné.

La plupart du temps, tout cela est faux. Nous redoutons des événements qui ne se produiront jamais. Et pourtant, cette peur invisible empoisonne notre quotidien.

Alors, que faire ?

Il existe une sorte de formule magique, toute simple :

« Je ne sais pas. »

Dire je ne sais pas, c’est rappeler à notre cerveau qu’il est impossible de tout prévoir.

C’est reconnaître une vérité fondamentale : la vie est faite d’incertitude. Nous ne savons pas ce qui va se produire — et nous ne le saurons jamais.

Notre existence est tissée d’imprévu, et c’est avec ce tissu-là qu’il nous faut apprendre à composer.

Voici la seconde moitié de la formule :

« Je ne sais pas… mais ce que je sais, c’est que je saurai gérer quoi qu’il arrive. »

Cette phrase ajoute la confiance à l’incertitude. Elle s’appuie sur notre propre track record, comme on le dit en anglais — l’expérience accumulée au fil du temps, qui prouve que jusqu’ici, nous avons toujours su faire face.

Alors, si vous êtes anxieux, essayez cette formule.

Répétez-la doucement, sincèrement :

« Je ne sais pas, mais je saurai gérer quoi qu’il arrive. »

Parce qu’après tout, c’est vrai : jusqu’à présent, vous avez toujours faire. Non ?


Écrit "à la Dostoïevski" ! - texte dicté par mes soins puis corrigé et mis en forme par l'IA. 

vendredi 17 octobre 2025

40 millions...

Je viens de voir le dernier film de science-fiction français. "Chien 51".
Je suis un grand amateur de SF aussi l'envie me prend de faire un billet rapide et simple sur ce film, qui ne parlera pas de ce film autrement que pour dire qu'il lui manque quelque chose d'important : une histoire !

Si j'avais 40 millions d'euros pour faire un film, j'en dépenserais 10, d'entrée de jeu, sur le scénario.
Un film, et c'est pour cela que nous allons au cinéma, c'est une histoire, une histoire et une histoire...
Puis vient le spectaculaire. Les courses poursuites. Les scènes d'action.
Et cela vaut pour notre communication.

Une bonne communication passe par notre maîtrise de la narration.



mardi 14 octobre 2025

Ma formation, en ligne... Bientôt !

Ces dernières années, j’ai accompagné des centaines de personnes à transformer leur trac en force.

J’ai enfin rassemblé le cœur de ce travail dans une formation en ligne.

Elle est prête.

- Pour qui ? Celles et ceux qui veulent parler avec présence, conviction, et humanité.

- Ouverture la semaine prochaine.

(Je partagerai les détails ici, simplement.)

lundi 13 octobre 2025

Dans 25 ans...

On a souvent l’impression qu’on pourrait être ailleurs, avoir mieux réussi, vivre quelque chose de plus grand. Pourtant, si on se projetait vingt-cinq ans plus loin, on donnerait sans doute tout pour retrouver l’âge, la santé et les possibilités qu’on a aujourd’hui. C’est le paradoxe du présent : on court vers un « mieux » hypothétique en oubliant que ce « mieux » est souvent déjà là, dans notre liberté, notre vitalité, nos liens, notre capacité à choisir. Alors, au lieu de rêver d’une version améliorée de notre vie, on gagnerait peut-être à reconnaître la valeur de celle qu’on vit maintenant. 

Il n'y a pas de meilleur remède à l'anxiété de ce que demain nous réserve que la gratitude de ce qu'aujourd'hui nous a déjà donné...

dimanche 12 octobre 2025

Selon nos propres termes

La comparaison est une malédiction.
Ce succès que nous voyons chez les autres nous rappellent à nos échecs, nos difficultés. Il est facile de romancer et d'enjoliver ce qui se passe ailleurs, quand tout ce que nous avons à nous mettre sous la dent sont des fins de mois difficile et trois pages vues sur notre dernier article LinkedIn !
Mais, à bien y regarder, la plupart de ces influenceurs à la sauce moderne sont tout aussi misérables et angoissés qu'il nous arrive de l'être ! La mesure du succès n'est jamais ce qu'elle paraît être. Elle n'est jamais mesurée au compteur de pages vues et des « Like » et autres signes extérieurs d'influence !
Le succès n'est jamais mesuré qu'à notre capacité à vivre notre vie selon nos propres termes. 
Si vous avez le sentiment d'être aux commandes, quelle que soit la météo, vous êtes sans doute au bon endroit.

lundi 29 septembre 2025

Agir !

Agir, c'est se reposer.

Agir, c'est donner une direction de laquelle tout peut arriver.

Agir, c'est se donner aux vents du hasard, des rencontres, de la sérendipité, de la possibilité.

Agir, c'est prendre les devants, être sur l'océan, loin de la grève.

Agir, c'est faire mouvement et donc vie.

Alors, agissez, avec ce dont vous disposez dans l'instant, conscient de ce qui vous manque, sans que cela ne vous retienne.

Agissez dans l'élan de ce qui vous anime, allume votre désir, déclenche votre joie.

Agissez, sans précipiter, sans fermer les yeux, sans rien mesurer.

Agissez, car à moins de cela, aucun progrès n'est possible !

jeudi 18 septembre 2025

Construire du geste...

 



Talent ?

Jouer de la guitare basse et chanter en même temps ! Compliqué. Difficile.

La recette : pratiquer, pratiquer, pratiquer... Faire et refaire et rerefaire...

Jusqu'à ce que la partition soit dans le subconscient, ce qui permet de faire autre chose pendant ce temps, autrement dit : chanter !

Cela prend du temps. C'est laborieux. Fatiguant. Mais après des années d'effort, cela marche.

Talent ? 


mercredi 17 septembre 2025

Vous vous sentez coupable ?...

Votre cerveau continue de penser que dehors, c'est la guerre ! Que dehors, paissent des dinosaures et des tigres à dents de sabre !
Votre cerveau continue de fonctionner dans un mode protection - survie - anticipation...
Pendant des dizaines de milliers d'années, c'était une bonne chose. Grâce à ce fonctionnement orienté survie, nous avons... survécu. Survécu à des environnements changeants et la plupart du temps dangereux : âges de glace, prédateurs, conditions de vie rudes et inconfortables... 
Aujourd'hui, la vie est plus confortable. Bien plus confortable.
Aujourd'hui, la survie n'est pas un sujet réel. 
Cela ne veut pas dire que cela ne va pas le redevenir... mais pour l'instant, il semble que la question de vivre un jour de plus ne soit pas une priorité. Nous vivons. 
Cependant, ce programme fondamental de notre cerveau, lui, continue de tourner en toile de fond. Et cela nous pourrit la vie !
L'une des conséquences de ce fonctionnement : la culpabilité.
Je recevais un appel d'un ami hier qui me disait qu'il se permettait de ne pas travailler un mardi... La flemme.
Seulement cette flemme et ce choix de ne pas travailler le rongeait de culpabilité.
Pourquoi ? 
Parce que ne pas travailler, c'est ne pas anticiper, c'est ne pas prendre les devants face à tous les dangers qui pourraient venir troubler le cours de la journée. Ne pas travailler, pour notre cerveau, c'est oublier qu'il faut survivre et que se reposer est dangereux !
Bref, ce type de culpabilité est liée à un réflexe de survie.
Comment le contrer ?
En indiquant à votre cerveau que tout va bien. Que vous avez déjà fait le nécessaire et qu'il est possible de se poser, même un jour ouvré, en ouvrant les yeux sur tout ce qui est là, ce qui est acquis, ce qui est construit... et en s'ouvrant à la gratitude !

mercredi 10 septembre 2025

Gen. Z ?

Si tu es Gen Z, tu as ABSOLUMENT besoin de cette compétence.


Parler aux inconnus.


Oui, ça fait peur.

Mais, le monde du travail ? Des inconnus.

Construire une carrière, un réseau, une clientèle ? Des inconnus.


Parler aux inconnus, c’est :

Faire confiance face à l’inconnu.

Saisir la sérendipité.

Accueillir la surprise.

S’engager pleinement avec la vie.


Si tu ne sais pas t'adresser à des inconnus, tu passes à côté de la confiance, des liens forts, des opportunités.


Je peux t’apprendre à lancer une conversation dans un avion, dans une file d’attente, dans un magasin… Et après ça ? Tu sauras créer du lien partout.


Ce n’est pas juste des techniques de présentation, de la prise de parole en public...

C’est une compétence de vie.

C’est une façon de vivre plus grande, plus riche.


Alors — lâche ton téléphone, sors de ta bulle…

Et parlons-en.

mardi 29 juillet 2025

Harouna et Magda

Il y a quelques années, j’ai eu la chance de rencontrer et d’accompagner Harouna et Magda.

Deux chef(fe)-s révélés par le Refugee Food.


Aujourd’hui, Le Monde consacre à chacun d’eux un bel article, dans le cadre de la série : Recettes refuges.


https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2025/07/25/magda-gegenava-cheffe-je-me-suis-familiarisee-avec-la-street-food-j-ai-adapte-mes-recettes-pour-qu-elles-soient-mangees-sur-le-pouce_6623854_3451060.html


https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2025/07/11/harouna-sow-chef-d-ou-je-viens-ce-ne-sont-pas-les-hommes-qui-cuisinent-c-etait-une-revelation-pour-moi_6620652_3451060.html


Comme tous les coachs, je pourrais dire que je n’ai rien fait — et ce serait vrai.

Leur courage, leur force de caractère, leur talent à tous les deux sont proprement hallucinants et forcent l’admiration.


Cela ne m’empêche pas d’être fier. Et profondément heureux.

Pour eux. Pour la beauté de ce qu’ils donnent.

Pour ce “faire ensemble” qui réconcilie.


Allez découvrir leur cuisine : Harouna vous régale au Waalo à Paris et Chez Magda, boulevard Voltaire, toujours à Paris.

Pour une expérience — gustative et humaine. 


J'en profite pour tirer mon chapeau une fois de plus à Marine et à Louis et à leur équipe formidable.

Que dire, si ce n'est merci de contribuer à un monde moins vilain, moins violent, moins excluant, moins dur.


Pendant que certains affament, ils nourrissent et encouragent.

lundi 28 juillet 2025

Un peu d'argent à placer ? Un conseil de pro pour un excellent placement...

Vous avez de l'argent à investir et vous vous demandez, par les temps incertains qui sont les nôtres, quel serait le placement idéal, sûr, sécure, qui vous assurerait le meilleur retour ?...

Ne cherchez plus, ce placement idéal est évident.

C'est VOUS – En mieux.

Un savoir, une compétence, un talent, voilà quelque chose qu'aucune crise ne pourra vous enlever et qui pourrait même vous permettre de traverser la crise avec moins de difficulté...

Investissez sur vous.

Cela vaut tous les lingots du monde !

vendredi 25 juillet 2025

Vous ne voulez vraiment pas travailler avec moi...

 ..., mais vous voulez progresser en prise de parole tout de même ?!

Alors, une petite piste de travail.

Faites, dès demain, une vidéo de vous en situation de prise de parole, quelle qu'elle soit, où qu'elle se situe, qu'elle soit professionnelle ou personnelle, c'est sans importance. Vous en train de parler à quelqu'un de quelque chose.

Quelques minutes suffisent.

Regardez la vidéo. 

Identifiez, alors que vous visionnez votre performance, quelque chose de vous que vous appréciez, que vous trouvez intéressant.

Juste une qualité. Une seule. Cela devrait être possible !

Puis, travaillez à améliorer cette qualité.

Le lendemain, recommencez.

Une vidéo. Quelque chose de vous que vous appréciez. Travaillez.

Puis, le lendemain,

Une vidéo. Quelque chose de vous que vous appréciez. Travaillez.

Et, le lendemain,

Une vidéo....

lundi 21 juillet 2025

Enjoy the silence...

Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, le silence est toujours une possibilité.
Il est toujours possible de ne pas réagir. 
Il est toujours possible de se laisser aller à vivre l'émotion et de la laisser se dissiper dans un souffle, à son rythme. 
Il est toujours possible de porter un regard extérieur, de s'extraire de ce dans nous voilà englué, et de prendre une décision, plutôt que de nous laisser emporter.
Il est toujours possible de se taire.

jeudi 17 juillet 2025

Être en avance

La plupart de mes amis ont du mal à comprendre pourquoi je ne me vois pas arriver à l'aéroport au minimum 5 heures avant mon vol.
Pourtant, il y a à cela de très bonnes raisons.
La première est que j'ai une règle absolue : limiter autant qu'il est humainement possible toute source de stress. Arriver en avance, très en avance, c'est la quasi-certitude de rester zen durant tout le laborieux processus d'enregistrement et de passage de sécurité, etc.
La seconde est que je pense que nous tous, sous-évaluons les vertus de l'ennui. Les immenses vertus d'une attente prolongée sans autre but qu'elle-même.
L'ennui que j'éprouve avant de prendre un avion est un ennui d'une texture très particulière. 
Lorsque je rejoins la salle d'attente, que je suis bien installé et que je sais que je vais rester là, sans rien d'autre à faire, pendant 3 heures, avec la perspective de me retrouver l'issue à 8 kilomètres d'altitude dans un tube d'acier, monte en moi une sorte de sérénité que je n'expérimente nulle part ailleurs.

mercredi 16 juillet 2025

Respirer ? Oui, mais comment ?...

Dans cette courte vidéo, je partage avec vous ma technique de respiration que je considère comme la plus efficace pour m'apaiser et apaiser les symptômes du stress avant une prise de parole à enjeux.
Il parait même que cette technique est utilisée par les commandos de marine de l'armée française !
Alors...




mardi 15 juillet 2025

Le critique intérieur...

La règle d'or de toute relation devrait être : traite les autres comme tu souhaiterais qu'ils te traitent.

Et il y a la règle de platine, traite-toi, toi-même, comme tu souhaiterais que les autres te traitent !

La plupart des gens, et même l'immense majorité des gens que je rencontre, sont agréables et sympathiques. Je n'ai que très rarement fait la connaissance de mauvais coucheurs ou d'individus vraiment désagréables... et la plupart d'entre eux n'étaient que des gens sympathiques qui traversaient une mauvaise journée... Et pourtant, la plupart des gens ne se traitent pas bien. Ils acceptent de se dire, à eux-mêmes, des choses qu'ils n'oseraient jamais dire à quelqu'un d'autre...

Alors, on suit la règle : se critiquer soi-même, ok, à condition que cela mène quelque part. Sinon, ce n'est que du vent !

jeudi 10 juillet 2025

Une règle magique pour vos présentations futures...

L'une des règles les plus importantes de vos prises de parole, quelles qu'elles soient, tient en ces quelques mots :
Vous devez considérer chaque auditoire comme un auditoire unique.
Il n'y a pas de présentations génériques qui satisfassent " tout le monde ", parce que " tout le monde " n'existe pas ! 
Vous êtes uniques et tout auditoire l'est tout autant. 
Devant vous, ils ont leurs attentes spécifiques, leurs besoins particuliers, leurs moments, leurs actualités... À vous de trouver les mots qui correspondent à tout ça... 

Je pense notamment à ces 6 ou 7 slides qui se retrouvent au début de toutes vos présentations et qui sont censées vous présenter et préciser ce que vous faites.
Ces slides sont des tueuses d'attention. 
Elles ne concernent personne. Elles n'intéressent personne. Elles ne font que dire à vos auditoires : "Regardez comme nous sommes formidables !", alors que " tout le monde " s'en fout complètement !

Votre présentation n'est pas là pour parler de vous, mais de ce que Vous pouvez leur apporter !

mercredi 9 juillet 2025

Ce futur qui arrive, quoiqu'il arrive...

Le futur arrive.

Quel que soit votre état aujourd'hui, que vous soyez enthousiaste ou déprimé, joyeux ou renfrogné, le futur n'en a que faire. Il arrive.

Il n'attend pas votre permission. Il ne se retient pas. Le nier ne change rien à l'affaire et même s'il est bon de vouloir rester dans le présent, le présent finit toujours par s'effacer et par devenir passé, car le futur avance.

Alors, autant faire avec.

Ou mieux, faire quelque chose avec !

lundi 7 juillet 2025

Le présent et le souvenir !

La plupart d'entre nous, passé un certain âge, filtre le présent à partir de leurs expériences passées. Vous avez déjà conduit une voiture, vu un coucher de soleil, rencontré une personne pour la première fois, etc.
Le présent cesse alors, d'une certaine manière, d'être le présent, il n'est plus que le prétexte à un souvenir. Ce qui arrive devient la redite de quelque chose qui s'est déjà passé...
Les enfants, privé de ces expériences passées, vivent leurs vies comme une succession de premières fois. Cela créé du désir, de l'amusement, de l'émerveillement.
Alors, pour vivre la vie dans ce qu'elle a de plus extraordinaire, il convient simplement de se reconnecter à ce sens d'émerveillement quoiqu'il arrive et de taire le passé, de taire cette inclination qui est la nôtre de vouloir nous souvenir...
Si c'était la première fois, que verrais-je, que ressentirais-je ?
Si je n'avais que 6 ans, que ressentirais-je ?
Et retrouver le cadeau de voir les choses telles qu'elles sont et non comme notre cerveau nous les montre !

vendredi 4 juillet 2025

10 000

Il y a cette règle des 10 000 heures de travail pour atteindre l'excellence.
C'est sans doute vrai.
Il faut travailler beaucoup et dur pour atteindre un objectif d'une telle ambition...
Mais travailler dur est probablement la chose la plus difficile qui soit. Je pense que la seule façon à notre disposition pour tenir la distance, c'est d'y trouver de la joie, de l'amusement et de se souvenir que si c'est un jeu pour moi et un effort pour les autres, il y a de fortes chances pour que cela marche... 
Facile !

samedi 28 juin 2025

Vous, ce petit miracle...

Survivre à un crash d’avion ou à un accident de voiture, et l’on parle volontiers de miracle…

Pourtant, vous êtes peut-être encore plus chanceux sans jamais avoir connu le moindre accident.

Vous — ou plutôt vos ancêtres — avez survécu à l’âge de glace : des températures extrêmes, des famines, des maladies terrifiantes… et malgré tout, vous êtes là.

Vous avez traversé la révolution agricole (oui, traversé), une époque où l’invention de l’agriculture a entraîné une hausse brutale de la mortalité : promiscuité, nouvelles maladies, alimentation moins diversifiée… Et pourtant, vous tenez aujourd’hui un smartphone entre vos mains.

Vous avez échappé à l’invasion mongole du XIIIe siècle, qui a éradiqué 10 % de la population mondiale, simplement parce qu’elle le pouvait. Dix pour cent, cela représente des millions de vies. Mais pas la vôtre.

Vous avez survécu à la Peste Noire. Rien que cela devrait suffire à vous rappeler à quel point vous êtes un miraculé.

Vous avez même traversé l’éruption du supervolcan Toba, qui a failli rayer l’humanité de la carte. À cette époque, seuls quelques milliers d’humains ont survécu… parmi eux, vos ancêtres.

Alors, si un jour, vous doutez de votre chance, de votre place ici, rappelez-vous ceci :

Vous êtes un petit miracle debout sur des millénaires de survie.


lundi 12 mai 2025

Bonne idée ?

Si vous pensez avoir une bonne idée, il est possible qu'une bonne façon de le tester soit d'en éprouver la résistance auprès de votre entourage...
Si tout le monde approuve et trouve cette idée géniale, il est probable que ce ne le soit pas tant que ça. Probable, pas certain, mais probable...
Si, en revanche, la résistance est forte, le débat houleux et les contrastes forts, alors il est possible que vous soyez sur le bon chemin...

mercredi 7 mai 2025

Rare communication...

La plupart de nos actes de communication sont là pour engendrer du mouvement, faire en sorte que les choses avancent. 

Mettre les gens en mouvement n'est pas aussi simple qu'il pourrait y paraître.

Cela demande une combinaison complexe de volonté, de responsabilité et de savoir-faire.

Pour cela, toute communication efficace est complexe et demande une importante préparation.

Pour cela, c'est rare !


mardi 6 mai 2025

Espoir !

L'espoir peut être trompeur...
Il accroit nos attentes et ces attentes sont parfois déçues. 
De cette déception nait de la frustration et le sentiment que les choses ne se passent pas comme elles le devraient.
Idéalement, diminuer nos attentes nous donne d'être avec ce qui est, et non plus avec ce qui devrait être ou ce qui devra être.
Ainsi, demain a plus de chance d'être encore mieux que ce que nous n'espérions pas !

lundi 5 mai 2025

Est-ce que ce monde est sérieux ?

Le problème avec tous ces gens qui se prennent au sérieux, c'est qu'ils ne prennent pas le reste du monde bien au sérieux. 

C'est une façon d'approcher le monde, surtout lorsque ce monde change et change vite. Se convaincre d'une vista particulière, d'un talent unique et considérer les autres comme quantité plus négligeable...

Le comportement parfait d'une diva. D'un chanteur de rock mal inspiré.

Nous avons besoin d'artistes et de dirigeants qui ne se prennent pas tant au sérieux que cela et qui prennent le reste du monde très au sérieux. 

mercredi 30 avril 2025

"J'ai pas le temps..."

Le problème n'est pas que vous n'avez pas le temps...
C'est que vous n'avez pas encore fixé les bonnes priorités. 
Ce qui compte pour vous, ce que vous mettez en haut de la pile, ce qui vous semble important : pour cela vous trouvez le temps...
Encore faut-il savoir de quoi il s'agit !
Car, il faut bien le reconnaître, à moins de choisir vos priorités, il se pourrait bien que ce soit le monde et ses circonstances qui vous choisissent ! 

mardi 29 avril 2025

Data ou anecdote ?

Il y a la donnée, les datas, l'information brute.
Rien de tout cela n'est narratif.
Une bonne anecdote, une histoire drôle, ne viendra pas modifier votre aptitude à prendre les bonnes décisions établies sur les bonnes données.
Pourtant, l'espoir, le désir, la joie, tout cela compte et les décisions que nous prenons ne sont pas les mêmes lorsque nous nous sentons bien.
Il est peut-être temps de leur transmettre de l'information, peut-être...
Mais il vaudrait mieux s'assurer avant que ce n'est pas d'une histoire qui leur donnera envie d'agir dont ils auraient besoin...

lundi 28 avril 2025

Engagement ou adhésion ?... ou les deux ?

Dans nos métiers de formateurs, de coachs ou d’accompagnants, il est facile de confondre engagement et adhésion. Les deux sont précieux. Les deux apportent de la valeur. Mais ils ne jouent pas tout à fait le même rôle.

L’engagement, c’est ce petit feu qui s’allume quand quelqu’un entre dans le jeu, quand il ou elle prend plaisir à participer, à explorer, à expérimenter. C’est l’étincelle qu’on voit dans les yeux d’un participant captivé, le flow qui s’installe dans un groupe bien connecté, ou encore l’attention totale que capte une activité bien pensée. C’est aussi ce qu’on cherche à créer sur les réseaux sociaux : capter l’attention, susciter l’intérêt, générer des interactions.

L’adhésion, c’est autre chose. C’est un engagement plus profond. C’est le choix d’être là, même quand c’est inconfortable. C’est la volonté de traverser les moments de doute, les résistances, les difficultés, parce que l’objectif est clair, et que la transformation en vaut la peine. L’adhésion, c’est dire oui au processus, pas seulement aux moments agréables.

L’un peut nourrir l’autre. Et souvent, quand il y a adhésion, l’engagement suit. Et inversement. Mais ce n’est pas automatique.

Ce qui est sûr, c’est que la vraie transformation passe par l’adhésion. On peut être engagé sans se transformer. Mais on ne peut pas se transformer sans, à un moment ou un autre, choisir d’adhérer pleinement.

Alors, dans nos accompagnements, comment cultivons-nous ces deux dynamiques ? Comment invitons-nous à l’engagement tout en créant les conditions de l’adhésion ?

vendredi 25 avril 2025

Un instinct 100% fiable ?

Dans le doute, dans des moments de stress, il est tentant de réagir à l'instinct.
Il est bon de noter que vous n'êtes pas le seul à disposer de ce moyen de réaction. Autour de vous, il en est d'autres qui ont tout autant que vous la possibilité de réagir instinctivement aux événements...
Votre instinct n'est pas nécessairement le bon, même si cela vous semble être le cas !
Dans le doute, dans le stress, mieux vaut trouver ce qui nous rappelle à la réalité et se fier aux suggestions des experts et des personnes compétentes...

mardi 22 avril 2025

Pas d'histoire, pas de mémoire...

L’amnésie infantile est un phénomène bien connu : nous ne gardons presque aucun souvenir de nos premières années de vie.

L’écrivaine Nancy Huston y ajoute une lecture étonnante et magnifique à la fois :
Nous ne nous souvenons pas de cette période parce que nous ne savions pas encore raconter.

Autrement dit : pas d’histoire, pas de mémoire.
Et, c'est profondément juste.

Il ne suffit pas de vivre pour se souvenir.
Il faut pouvoir raconter ce qu’on a vécu, le mettre en mots, en images, en lien.
C’est le récit qui transforme une expérience en souvenir.
C’est le langage qui ancre la mémoire dans notre conscience.

Et ce qui est vrai pour l’enfant… l’est aussi pour l’adulte.

Quand je forme des professionnels à la prise de parole, je vois à quel point raconter ce que l’on vit, ce que l’on ressent, ce que l’on apprend, donne une forme nouvelle à leur expérience.
Ils se découvrent eux-mêmes à travers ce qu’ils racontent.

Et si c’était ça, finalement, la vraie fonction du langage ?
Nous souvenir de qui nous sommes.



lundi 21 avril 2025

Vivants dans le vivant

À chaque moment de colère, de souffrance, de tristesse, nous nous plaçons en résistance avec ce que la vie nous propose. 
Nous exprimons, de manière bien inconsciente, que nous ne souhaitons pas que les choses se soient passées de la façon dont elles se sont passées.
Or, les choses se sont passées de la façon dont elles se sont passées. Elles n'auraient pu se passer autrement, tout simplement parce qu'elles ne se sont pas passées autrement !
Plus nous résistons à la réalité de la façon dont les choses se sont passées, plus nous créons un narratif éloigné de la réalité, plus nous souffrons. 
Plus nous voulons que les choses se soient passées différemment, plus nous estimons que cela n'aurait pas dû arriver ainsi et plus nous entrons en opposition avec la vie elle-même. Nous créons nous-mêmes cette colère, cette tristesse par notre résistance à ce que la vie nous propose, qui peut être un challenge, voire une vraie saloperie, pour lesquels il est possible d'avoir de la compassion, mais qui sont arrivés tels qu'ils sont arrivés. 

Si nous prenons les choses telles qu'elles sont, nous devenons libres de la réponse que nous souhaitons donner. 

Nous accompagnons la vie, plutôt que nous y opposer, et nous devenons vivants dans le vivant.


vendredi 18 avril 2025

Une réflexion

Tout est question de point de vue.
Nous réagissons tous différemment à des stimuli qui sont les mêmes.
Ce qui vous met en colère ne me touchera pas et inversement.
Tout est parfaitement relatif à la personne qui vit puis interprète les événements. Nous créons tous un narratif à partir des événements que nous vivons, narratifs qui vont créer des pensées, qui vont ensuite créer des émotions, qui vont définir nos actions.
Nous sommes tous des conversations ambulantes. 

Les événements sont neutres, par essence.
Ils arrivent.
Ils sont.
Ils n'ont ni but, ni intention.

Ils arrivent.
Ils sont les nuages sur les cieux dégagés et extraordinairement bleus que nous sommes. 

C'est nous, avec nos conversations, nos représentations, qui voulons donner du sens à ce qui n'en a pas.
Ainsi, à partir de nos histoires qui induisent nos réactions, nous forgeons notre personnalité.
Mais, cela n'est pas nécessaire.

Il est possible de ne pas réagir.
De ne pas interpréter ce qui est arrivé pour vivre ce qui est arrivé tel que cela est arrivé !

Une version courte de tout ceci serait : "je n'accorde pas d'importance à ce qui s'est passé. "
Je ne résiste pas à ce qui est. Je l'accompagne. J'abandonne mon point de vue pour être avec l'événement et non dans la perception que j'en ai.

Si nous étions des poupées de sel, cela reviendrait à nous jeter dans l'océan. Nous ne cesserions pas d'exister, nous deviendrions partie du Tout. 

À méditer.

jeudi 17 avril 2025

Mon métier

Mon métier : formateur et coach.
Ma tâche : vous rappeler autant de fois que nécessaire qu'il est bien possible que tout ce que vous allez tenter de nouveau, qui sera donc le fruit de ce que vous aurez appris, pourrait très bien ne pas marcher.
En d'autres mots : il est tout à fait possible que vous échouiez !
Oui, l'échec est une possibilité. 
Je ne dis pas que vous allez échouer et que c'est là le prix à payer pour tout apprentissage.
Je dis qu'il est possible que cela advienne et que vous devez être en paix avec cette possibilité.
Parce que si vous n'échouez jamais, c'est que vous ne pratiquez pas ce que vous avez appris, que vous n'apprenez pas !
Si vous n'apprenez pas, vous n'évoluez pas.
Si vous n'évoluez pas, vous ne vivez pas.
Aussi simple que cela.

mercredi 16 avril 2025

Responsable ?

Qui vous êtes, ce que vous faites, ce que voyez est le résultat et la somme de tout ce que vous avez vécu jusqu'à ce jour. Votre conditionnement.
Ce conditionnement est basé sur votre expérience de la vie. Votre cerveau en tire les conséquences qu'il doit en tirer pour vous protéger. Votre cerveau réagit aux stimuli de votre environnement pour faire son travail. La plupart d'entre nous acceptons de nous contenter de ce mode opératoire basique de notre cerveau qui tient dans cette équation : il se passe quelque chose et je réagis de la façon la plus appropriée selon mon conditionnement (la somme de mes expériences passées).
Ce n'est pas mauvais en soi. Cela fonctionne même plutôt bien.
Je suis attaqué, je me défends.
Je suis humilié, je me protège.
Le problème, c'est que ce n'est pas vous qui réagissez, c'est votre conditionnement. C'est votre ego.
Qui vous êtes vraiment, cette partie de vous-même libre de votre ego et donc de votre conditionnement, est en capacité de choisir la réponse à donner à un stimulus. De passer de réaction à réponse.

De devenir responsable, qui nous vient de l'anglais : response able - capable de répondre.

Cela fait toute la différence. D'un côté, vous n'avez que la gamme de ce que vous avez expérimenté jusqu'alors. Vous êtes limité par votre ego. De l'autre, vous êtes libre de vos choix, et donc en prise avec d'infinies possibilités. 


mardi 15 avril 2025

Plus d'inconfort

La plupart des gens considèrent l'inconfort qu'ils ressentent face à une tâche nouvelle comme un signal d'abandon ou un obstacle infranchissable. Les autres, ceux qui ont conscience de l'effort que nécessite de progresser, voit cet inconfort comme le signal qu'ils sont sur la bonne voie. Cette résistance ressentie est la mesure d'une confrontation à l'inconnu, au nouveau...

L'excellence n'est finalement que de l'inconfort déguisé en génie, en don ou en facilités.

La vraie puissance de ceux qui font le choix de l'excellence, n'est pas leur talent, mais leur aptitude à cultiver un goût, un rien pervers, pour l'inconfort, que les autres évitent instinctivement.

lundi 14 avril 2025

Le rôle du coach

Ce qu'accomplit principalement un coaching, c'est de donner d'être écouté.
Une écoute qui se fait en l'absence de toute projection de celui qui écoute.
Ce que cela signifie, c'est que tout le talent du coach est d'accueillir, dans sa pleine expression, dans sa richesse, sa complexité et sa singularité, la réalité de celui qui est coaché.
Le coach est à l'écoute de celle ou celui qu'il accompagne en l'absence de lui-même et de sa propre réalité, de ses filtres et de ses jugements. Il tente d'appréhender cette autre réalité sans jugement, sans les filtres de sa propre réalité, pour entrer, le temps d'une séance, dans le monde de l'autre.
La plupart des gens ne sont jamais entendus. Vraiment entendus.
La plupart des gens n'ont jamais l'occasion de connaître ce que cela fait que d'être pleinement écouté dans sa propre et unique réalité (fruit d'un passé, d'un chemin d'expériences, d'une complexe subjectivité).

Le coach est là pour cela. Pour vous entendre tels que vous êtes. 

vendredi 11 avril 2025

Une époque faite pour l'émerveillement...

Quelle que soit notre opinion sur le contexte politique ou géopolitique de notre monde actuel, il demeure : nous vivons une époque extraordinaire.

En l’espace d’une seule génération, nous avons vu naître et grandir Internet, cet outil devenu omniprésent, qui a bouleversé notre manière d’accéder au savoir, d’apprendre, de nous informer, de communiquer, de travailler, de penser. Il a transformé nos interactions, nos métiers, nos habitudes — jusqu’à nos réflexes quotidiens.

Et voilà qu’une autre révolution, tout aussi puissante, s’est imposée sous nos yeux : l’intelligence artificielle. Désormais, la connaissance est non seulement accessible, mais présentée dans un langage clair, immédiat, compréhensible. Ce savoir, d’une richesse inouïe, est littéralement à notre service — à condition que nous choisissions de le voir ainsi.

Il y a encore quelques siècles, ce qui nous est aujourd’hui offert librement aurait relevé du miracle ou de la pure science-fiction. Et pourtant, nous le considérons souvent comme acquis, comme normal. C’est une erreur. Une erreur regrettable.

Car nous vivons une époque où l’émerveillement pourrait — devrait — être permanent.

Nous avons, au bout des doigts, un pouvoir sans précédent dans l’histoire humaine.

Un pouvoir de création, de transformation, de connexion, d’apprentissage…


jeudi 10 avril 2025

Ecouter ?

La plupart des gens n’écoutent pas.

Pas vraiment.

Ils obéissent à une vieille programmation, profondément ancrée.
Chaque mot entendu, chaque idée reçue passe par un double filtre, forgé au fil de l’évolution.
Premier filtre : “Qu’est-ce que j’y gagne ?”
Les anglo-saxons ont une expression redoutablement claire pour ça : “What’s in it for me?”
Notre cerveau cherche le bénéfice. Toujours.
Pourquoi investir de l’énergie à écouter, s’il n’y a rien à en tirer ?
Si aucun gain n’apparaît, un second filtre s’active : celui de la menace.
Notre cerveau, dont la mission première est de nous protéger, scrute les risques.
Qu’est-ce que cette information pourrait m’enlever, me faire perdre, remettre en question ?
Et c’est ainsi que, la plupart du temps, nous n’écoutons pas vraiment.

Nous évaluons. Nous trions. Nous cherchons à gagner… ou à éviter de perdre.

Et ça, ce n'est pas écouter.

mercredi 9 avril 2025

Devenir un bon communicant, un peu d'anatomie !

D'un point de vue anatomique, la communication se fait à l'aide de votre bouche et de vos deux oreilles.
Donc, toujours d'un point de vue anatomique, votre communication est à 33 % composée de ce que vous dites et à 66 % de ce que vous entendez, soit une large majorité.
Par conséquent, pour devenir et rester un bon communicant et améliorer la qualité de la relation que vous entretenez avec votre entourage, il importe de développer votre capacité d'écoute. 
Bien avant celle de parler. 

mardi 8 avril 2025

Parfait ou excellent ?

Le perfectionnisme est rarement une qualité. Il est souvent une stratégie de protection. Il ne vise pas à faire mieux, mais à éviter le faux pas, l’erreur ou la critique. La perfectionniste ne cherche pas tant à progresser qu’à ne jamais décevoir. Elle se nourrit d’un idéal figé, inaccessible, contre lequel on mesure en permanence ses insuffisances. Le perfectionniste ne savoure jamais vraiment ce qu’il a accompli, car il voit surtout ce qui manque, ce qui aurait pu être mieux, plus abouti, plus soigné. C’est une course sans ligne d’arrivée.

L’engagement vers l’excellence, en revanche, repose sur une toute autre dynamique. Il s’inscrit dans un processus, dans une progression. Il part de l’envie sincère de faire de son mieux, ici et maintenant, avec les moyens du bord. Il suppose une forme de lucidité sur ses marges de progression, mais également une confiance dans le fait que l’on peut apprendre, s’ajuster, grandir. L’excellence n’est pas un absolu, c’est une direction. Elle implique de l’exigence, mais aussi de la souplesse, de la patience et une forme de bienveillance envers soi-même.

Cette distinction n’est pas théorique. Elle change profondément la manière dont on aborde son travail, ses relations, et même la façon dont on accompagne les autres. Le perfectionnisme tend à figer. L’engagement vers l’excellence mobilise. Le premier isole. Le second inspire.

Dans les pratiques que j’observe et que j’accompagne, c’est souvent en renonçant à vouloir être parfait qu’on commence à devenir véritablement bon.

lundi 7 avril 2025

Je dois, il faut, je devrais...

Toutes ces expressions qui vous laissent croire que vous n’avez pas le choix sont des leurres. Des erreurs.

Vous avez le choix. Vous l’avez toujours.

Parfois, vous vous sentez démuni, victime de ce qui vous tombe dessus. Mais jamais au point de ne pas pouvoir choisir votre réponse aux événements — aussi rudes, intenses ou violents soient-ils.

C'est là que réside votre pouvoir.

Puisque vous êtes toujours en situation de choix, remplacez le classique « Je dois faire cela » par un bien plus juste « J’ai envie de faire cela ».

Ce simple glissement change profondément le lien entre vous et l’action que vous choisissez de mener.

Pourquoi ne pas aller encore un cran plus loin ?

« J’aime faire cela. »

Il y a là une vraie bascule. Un point de vue qui change sur votre vie et ce que vous en faites...


vendredi 4 avril 2025

Quelques mots face au challenge...

La mécanique de l'anxiété est simple : prendre un événement passé, le dramatiser et le recycler en un scénario du pire.
Tout cela n'existe pas. Ni cet événement dont ne subsiste qu'une mémoire qui est souvent éloignée de la réalité et qui continue de faire exister ce qui n'est plus. Ni ce futur apocalyptique dans lequel nous ne serons jamais...
Pour cela, face à une situation difficile, à un challenge complexe, les quelques mots qui nous suffisent la plupart du temps sont : "Je saurai faire...". 

D'avancer un pas après l'autre en répondant aux challenges de l'instant. 

jeudi 3 avril 2025

La valeur de l'incertitude...

Même lorsque nous prenons l’avion, il subsiste une infime probabilité de ne jamais arriver à destination. Pourtant, la rapidité de ce mode de transport compense ce risque. La question cesse alors d’être : “Suis-je certain d’arriver ?” pour devenir : “Le risque en vaut-il la peine ?”

Dans la majorité de nos activités, de nos apprentissages, ce raisonnement s’applique. Prendre un risque qui en vaut la peine est souvent au cœur de notre démarche. Se lancer dans l’inconnu, tenter ce que nous n’avons jamais fait, c’est s’ouvrir à la possibilité de l’échec. Mais cet échec potentiel pèse peu face aux bénéfices d’un nouvel apprentissage.

Mieux encore : cette posture de prise de risque peut devenir une façon d’être. Pour un artiste, un écrivain, un musicien. Pour un formateur, un leader. Choisir de se confronter à l’incertain, remettre en jeu ses certitudes, c’est le chemin le plus sûr vers le progrès, vers l’amélioration continue.