jeudi 31 décembre 2015

Fin 2015...

Deux mois après l'horreur absolue des attaques, il est presque tentant de retourner à la routine. De retrouver la vie et de continuer comme si de rien n'était. De laisser notre sécurité, ou sa tentative, à ceux qui nous gouvernent, pendant que nous vaquons à ce dont notre société a le plus besoin : la normalité. Des gens qui travaillent, consomment, vivent normalement. Pour que tout puisse continuer. Tout puisse tourner.
Mais non. Le plus difficile est toujours de persévérer. De ne rien abandonner à cette trop évidente facilité. Nous souvenir d'abord que nous ne sommes plus en sécurité et que cela exige de nous une conscience quasi constante de ce qui nous entoure. Nous ne sommes pas des moutons que l'on peut viser impunément si nous nous tenons prêt à réagir. Comment ? A chacun de voir ce que cela va représenter.
Cela exige aussi de nous une meilleure compréhension de notre environnement, de nos voisins, de nos banlieues, de notre éducation...
Enfin, cela exige de vivre plus fort. À tout prendre pour acquis, rien n'a plus de saveur. Nous sommes privilégiés.
J'aime à penser que non, nous ne reviendrons pas à la normal, mais que nous deviendrons des êtres plus conscients de qui ils sont, de qui ils pourraient devenir. Des êtres entraînés à mieux vivre, à mieux partager, à mieux avancer dans l'existence.
Ces attentats, ces attaques sont ce qui peut arriver de pire.
Le pire n'est jamais aussi terrible que lorsqu'il ne porte pas ses enseignements.
Nous n'apprenons pas des terroristes, cela va de soit. Nous apprenons de nous-mêmes devant l'incompréhensible, devant la mort, devant la vie…


Que l'année qui s'ouvre devant vous soit celle de tous les possibles.

mercredi 30 décembre 2015

Le premier maillon...

L'artiste est celui qui se tient devant vous, devant nous et affirme haut et clair : "Voilà ce que je viens de créer, c'est ce que j'ai fait, moi et personne d'autre."
En face, les réactions sont diverses.
Quelques-uns seront touchés et émus et feront le choix de suivre l'artiste en question.
D'autres contempleront, perplexes, et penseront : je pourrais faire mieux…
D'autres, choqués, protesteront et demanderont des excuses pour le trouble que cela cause, le bruit, les vagues, les remous, les remises en question…
D'autres se précipiteront pour faire la même chose, en un peu différent…
D'autres enfin, la vaste majorité, n'en auront rien à faire. Rien du tout…
Et ainsi va le monde…
Mais rien de tout cela, rien ne pourrait se produire à moins que certains parmi nous ne commencent par monter sur scène, quelle que soit la forme que peut prendre cette scène, et affirment : "Voilà ce que je viens de créer…"


Que grâce leur soit rendu !

mardi 29 décembre 2015

Star Wars...

La meilleure façon d'écrire un roman à succès est de viser le plus petit commun dénominateur, de viser le plus bas possible, de limiter le vocabulaire à son minimum, de s'appuyer sur des ressorts dramatiques éprouvés, connus de tous, faciles pour la plupart…
Le succès, tel que nous le définissons, c'est à dire de toucher un maximum de gens, est souvent affaire de médiocrité. La majorité est rarement tenté par la difficulté, par ce qui est "en avance sur son temps", par ce qui dérange, remet en question, bouge les lignes…
Je viens de voir le dernier "Star Wars" et dire qu'il tente de convaincre le maximum de gens est un euphémisme…
Est-ce à dire que c'est un mauvais film ? Non.

Est-ce qu'il est aussi inspiré, remuant, perturbant, innovant, surprenant que le premier épisode sorti en 1977 ? Non.

lundi 28 décembre 2015

Simple comme un coup de fil...

Certains, parmi vos clients seraient parfaits pour votre concurrent le plus sérieux.
Ce client qui ne vous regarde que de loin, qui n'a que du mépris pour les efforts déployés pour mieux le satisfaire. Celui qui ne se préoccupe que de "dead line" et s'attarde sur tous les défauts mineurs de votre travail sans jamais parler de tout ce que vous lui apportez. Celui qui vous relance pendant les week-ends ou tard la nuit. Celui pour qui tout est urgent, puis pour qui rien ne l'est plus. Celui qui ne s'intéresse pas vraiment à ce que vous avez d'unique et de particulier, mais vous voit comme un prestataire remplaçable sur un simple coup de fil. Celui qui vous menace de passer ce coup de fil.
Ce client là ne vous mérite pas.
Vous n'êtes pas remplaçable. Si vous vous appliquez à faire ce travail que vous seul pouvez faire, alors n'attendez pas de recevoir un coup de fil vous informant que votre concurrent vient de prendre votre place. Passez ce coup de fil vous-même…


Le temps que vous libérerez à ne plus gérer celui-là vous sera rendu au centuple par tous ces autres clients et prospects qui comprennent et valorisent tout ce que vous leur apportez…

jeudi 24 décembre 2015

Cette histoire et pas une autre...

Lorsque vous vous trouvez face à quelqu'un, il ne vous est pas difficile de comprendre que cette personne sera sensible à certains arguments et indifférente à d'autres, en fonction de la vision du monde qui est la sienne, de son parcours, de ses responsabilités.
Il n'est donc pas plus difficile de comprendre qu'aussi longtemps que vous ne disposerez pas d'un maximum d'information sur ce qui compose la vision du monde de cette personne, et quel fut son parcours ou quelles sont ses responsabilités, il vous sera sans doute compliqué de l'amener à comprendre votre point de vue. Mieux encore, si vous lui parlez de votre vision du monde, de votre parcours, de vos responsabilités, il paraît évident que vous ne parviendrez pas à grand chose.
Et pourtant, la plupart du temps, nous préférons parler de ce que nous maîtrisons, de ce que nous connaissons plutôt que de nous concentrer sur ce qu'ils savent ou connaissent…
A cela, il y a une raison : beaucoup considèrent qu'il serait hypocrite, dangereux, voire manipulatoire de s'intéresser à la vision du monde de leurs interlocuteurs pour leur présenter un argument d'une façon qui puisse les toucher, les intéresser, correspondre à qui il sont.

Si vous voulez convaincre quelqu'un de la valeur de vos idées et de l'intérêt de vos argument, vous devrez trouver cette histoire que seule votre empathie saura vous dicter.

mercredi 23 décembre 2015

Des regrets et du cancer...

Un jour, un ami m'a dit : "les regrets, c'est vouloir avoir le cancer, c'est demander à ses cellules de devenir éternelles pour pouvoir revivre tout ce que nous aurions voulu vivre."
Possible.
Les regrets ont cette saveur étrange. Ce goût de définitif. Ce sur quoi il est impossible de revenir dans nos vies…
Et pourtant.
Les regrets ont ceci qu'ils peuvent aussi nous donner envie de devenir meilleur, de parvenir à mieux la fois suivante. À condition bien sûr de ne plus revenir sur ce qui est passé, sur cette relation lointaine et qui ne reviendra plus, sur ce travail que nous avons rendu et qui n'aurait jamais dû l'être ainsi !
Les regrets peuvent nous aider à nous révéler à nous-mêmes. Ils ne sont pas nécessairement ces excuses à la paralysie, à l'immobilisme.

S'il est quelque chose que vous vous sentez regretter, il est peut-être temps de passer à l'action, de faire mieux, de prendre le risque de ne plus rien regretter !

mardi 22 décembre 2015

IBM

La sagesse des années 80, dans le monde professionnel affirmait :

"Personne n'a jamais été licencié pour avoir contracté avec IBM."

Les IBM d'aujourd'hui pourrait très bien vous faire passer à côté des Google de demain.

lundi 21 décembre 2015

Histoires et faits...

Je le dis souvent, il y a d'abord une histoire. Cette histoire est là pour adresser le cerveau de la façon la plus naturelle possible. Notre cerveau est formaté pour processer l'information sans aucun effort lorsque celle-ci est transmise sous une forme narrative. C'est ainsi qu'il fonctionne, inutile de le solliciter autrement. Tout comme on ne met pas du carburant diesel dans un moteur à essence.
Puis il y a les faits. Pour rendre compte des faits, il vous faut une histoire. Mais pour rendre compte des faits avec sincérité, cette histoire doit partir des faits. Si vous commencer par l'histoire puis tentez d'arranger les faits de façon à ce que ceux-ci correspondent à votre histoire, vous jouez un jeu dangereux.
Bien souvent, il est plus aisé de demander : "Quelle est l'histoire ?" et de s'en faire l'écho, sans aller vérifier quels sont les faits qui en sont à l'origine. L'histoire est séduisante, tout le monde la raconte de la même façon, elle correspond à ce que votre auditoire veut entendre…
Méfiance.
Entendez l'histoire, vérifiez que cette histoire est en ligne avec les faits et transmettez ce qu'il vous semble juste de transmettre.
Une histoire n'a pas besoin d'être vraie pourvu qu'elle joue son rôle : adresser le cerveau de la bonne manière.

Les faits sont les faits. Ils ne mentent jamais. Ils sont ce qu'ils sont.

vendredi 18 décembre 2015

Un sens de l'urgence...

Si vous considérez le temps qui nous est donné sur cette terre, il n'est rien qui ne soit urgent. Urgent de commencer à vous investir dans ce que vous aimez, de vous rapprochez de ceux que vous appréciez. Ce sens qu'il y a urgence, qu'il n'est pas encore temps de lâcher, d'abandonner, vous placera toujours au bon endroit. Votre pas en sera le meilleur indicateur !
Bien sûr, urgence ne veut pas dire précipitation. 

jeudi 17 décembre 2015

Le bon endroit pour se mettre à paniquer !

Pour ceux qui ont vu le dernier Spielberg, une belle séquence dans laquelle l'avocat demande à son client : "Vous n'avez pas l'air de vous inquiéter ?", et le client de répondre "Cela aiderait-il ?"
Vous inquiéter ne vous aidera pas. 
Tout comme paniquer, vous plaindre, râler, vous mettre en colère, bouder...
Si vous ne pouvez vous retenir, attendez d'être rentré chez vous et dans le silence de votre salle de bain. 
Partout ailleurs, c'est du temps perdu et de l'énergie gaspillée !

mercredi 16 décembre 2015

Finir n'est pas effilocher...

"Tu as décidé de partir, alors va-t-en !".
La rose pour le Petit Prince.

Lorsque vous avez décidé de partir, partez... N'espérez pas que de rester là, silencieux et immobile va rendre votre départ plus facile ou plus léger. N'espérez pas que la difficulté du départ, et tout départ est difficile, se dissoudra dans la mollesse de vos intentions... Si vous avez décidé de partir... Partez !
Il est facile de se leurrer et de laisser traîner une décision, parce que cela semble plus facile, plus doux, moins agressif. Agir immédiatement vous donne la force et le rebond pour entamer dans une réelle dynamique ce que vous avez prévu pour la suite. 
Si vous avez décidé de partir... Partez ! Maintenant !
Souvenez-vous que votre auditoire emporte avec lui la fin de vos présentations. Que dans tout ce que vous faites, ils se souviendront de la façon dont votre aventure commune s'est terminée.
Effilocher ces derniers moments n'est jamais une bonne manière de clore. 

Donnez à tout ce que vous faites un terme clair, une conclusion acérée, une fin propre. 

mardi 15 décembre 2015

Marre des chats...

Je suis d'accord, il y a trop de chats sur internet !

L'amour des chats se dit : ailurophilie.
Et bien, cette ailurophilie rampante doit cesser ou alors céder le pas à un autre amour, celui des chiens, par exemple : la cynophilie…

Enrichir votre vocabulaire… Connaître et reconnaître plus de mots que vous n'en êtes capable aujourd'hui…

Pourquoi  ?

Parce que c'est le secret de la nuance. Parce que c'est le secret d'une communication qui s'affine, qui s'étend vers l'autre, qui tente de mieux décrire le monde qui est le votre et ce faisant, le rend plus lisible, plus facile à adopter…

Parce que les mots sont les pavés de vos histoires. Ils sont aussi le miroir de ce que vous pensez.

Si vous n'utilisez que les 3000 mots les plus communs sur les 32000 que compte la langue française, vos prises de paroles manqueront de sel, d'épices, de charme... 
Le vocabulaire est votre palette et le noir et blanc ne convient jamais quand il s'agit de convaincre de la beauté des couleurs.

lundi 14 décembre 2015

Faite-le comme un chirurgien...

Impressionné. Il faut être passé sur le billard, avoir connu le stress du petit matin avant une lourde opération, pour comprendre tout le poids et la responsabilité qui pèse sur les épaules d'un chirurgien.
Je me suis souvent demandé ce qu'il y avait dans leur tête au levé du lit, tôt, très tôt… Comment on boit son café du matin lorsque l'on sait que l'on aura dans quelques heures la vie de quelqu'un entre ses mains. Lorsqu'une vie dépend de sa compétence à réussir ou à ne pas réussir une opération.
Pourtant, en dépit de toute cette pression et de tout ce poids, les chirurgien font leur travail. Mieux, cela reste un travail pour eux. Ils se voient, pour ceux que j'ai rencontrés, avec une incroyable humilité ! Plusieurs fois je les ai entendu me dire " Tu sais, je ne suis qu'un plombier !" 
S'ils peuvent faire un travail aussi précieux, mais sur lequel pèse autant de responsabilité, c'est qu'ils ont appris à alléger, à se libérer du poids, à continuer de voler !
Il y a quelque chose de magnifique dans cette légèreté. Elle est essentielle au bon dénouement de toute opération. Si elle n'existait pas, s'il n'était pas possible de prendre quelque chose d'aussi important qu'une vie humaine avec légèreté, la chirurgie ne pourrait exister. Le métier même deviendrait impossible. Parce que ce poids tuerait tous ceux qui se risqueraient à s'y confronter !

Prendre vos responsabilité, avec sérieux, mais aussi avec légèreté. Vos décisions, votre travail, vos relations et votre vie n'en seront que meilleurs.

vendredi 11 décembre 2015

Avoir raison ne vous mènera pas bien loin...

Une chose est certaine, Vous ne parviendrez pas à convaincre qui que ce soit qu'il a tort ! Vous ne parviendrez pas, à moins d'y aller fort et de bénéficier de circonstances favorables à obtenir de votre auditoire un renoncement immédiat et plein de remords à leur vision du monde. Ils ne vous diront pas, tout de go : "tu as raison, nous avons tort, faisons comme tu dis, on y va !"
Convaincre est quelque chose de plus subtile. Vous devez amener vos auditoires à transformer leur vision du monde, à modifier l'histoire qu'ils se racontent, à y intégrer les éléments que vous allez leur donner jusqu'à ce qu'ils perçoivent les bénéfices qu'il y aurait à prendre une autre décision, à changer leurs attitudes, à modifier leurs comportements. C'est un processus qui peut prendre du temps, mais qui peut aussi se produire en quelques minutes, si vous prenez le temps de vous poser les bonnes questions sur l'histoire qu'ils se racontent avant que vous ne commenciez à parler et si vous ne cédez pas au besoin, à l'urgence d'avoir raison ! 

jeudi 10 décembre 2015

Être plus âgé ne veut pas dire être plus talentueux !

Nous en parlons lors de nos trainings. Le talent n'existe pas.
Nous citons parfois l'exemple des hockeyeurs canadiens des années 90, tous nés en début d'année.
À force de raconter cette histoire, il avait fini par nous sembler logique et de bon sens que la bêtise qui consiste à placer des enfants dans une catégorie telle que "poussin" ou "minime" sans se soucier de leur âge réel avait fini par disparaître, y compris en Europe. 
Quel sens y a t il a placer en compétition des enfants qui peuvent avoir jusqu'à un an d'écart ?
Il semble bien que nos espoirs soient déçus. L'article paru dans Libération hier le confirme. 

http://www.liberation.fr/sports/2015/12/08/pour-devenir-footballeur-mieux-vaux-etre-ne-au-premier-trimestre_1419301

mercredi 9 décembre 2015

Le petit truc qui marche et qui n'a l'air de rien !

Il est une chose pour laquelle nous ne sommes pas bons. La nature ne nous a pas câblé pour ça. L'anticipation.
Difficile de se projeter, de voir à long terme alors que le présent, les effets du court terme se font déjà sentir. Alors nous réagissons au dernier moment, nous préparons à la dernière minute et nous nous surprenons à échouer et de ne pas être aussi performant que nous pourrions l'être.
Faire les choses à la dernière minute est coûteux. Dans tous les sens de ce terme ! Coûteux en stress, en qualité, en potentiel.
Vous serez bien meilleur si au lieu de vous y prendre à la toute dernière minute, vous commenciez à anticiper et à préparer dès que vous entendez parler de cette prochaine présentation ou de ce prochain projet. 

mardi 8 décembre 2015

Tout ce qu'il y a dans un "merci"...

J'entendais quelqu'un moquer un séminaire de management qui se proposait de réapprendre à remercier !
Deux jours passés à se dire merci et à revaloriser le remerciement, est-ce de trop ?...

Remercier pour manifester votre gratitude.
Remercier vos collaborateurs, vos équipes, vos proches pour ce qu'ils ont fait pour vous. Merci pour leur signifier que vous n'auriez pu réussir sans eux. Merci pour leur signifier que leur présence à vos côtés vous a été d'un immense réconfort dans les moments difficiles, lorsque rien ne semblait certain. Merci parce que vous aussi, vous aviez peur d'échouer.  Merci parce que leur présence compte à vos yeux et que cela les rend irremplaçable.

Merci pour vous rapprocher d'eux.

Les raisons de dire merci sont innombrables. Quotidiennes. Essentielles.

lundi 7 décembre 2015

3 compétences simples pour vous permettre de trouver un emploi (ou de le garder) !

Il existe trois compétences simples qui vous permettront de trouver un emploi.
Ces compétences ne vous garantiront sans doute pas un job dans l'un de ces grands groupes dont vous rêvez peut-être, mais ils vous ouvriront sans aucun doute possible la porte de l'une des innombrables PME qui constituent l'essentiel du tissu économique de notre beau pays…

Compétence N°1 : apprenez à écrire, à rédiger, à formuler vos idées dans un français impeccable, avec un vocabulaire riche et imagé. Écrire reste à la source de toute communication. Jamais nous n'avons eu autant besoin de personnes capables d'écrire avec talent. Un texte bien rédigé et c'est 95% d'une idée ou d'un projet prévendu.
Retour aux basics, peut-être, mais savoir écrire et maîtriser la langue française est devenu un critère différenciant !

Compétence N°2 : apprenez à vendre, à vous vendre, à vendre un produit, une idée, une envie… Il y existe de nombreuses écoles et de nombreux points de vue sur la question. Quelle que soit celle que vous retiendrez, cette expertise vous servira plus que toutes les autres. C'est une aptitude, elle s'apprend et elle s'apprend même relativement facilement… Ne faites plus partie de ceux qui disent : "je ne sais pas me vendre" - "Je n'aime pas vendre". Vendre est au cœur de toute relation, car vous passerez la plupart de votre temps professionnel à vendre quelque chose (vous, idée, point de vue, direction, vision, espoirs…). Si ce n'est pas le cas, alors c'est que vous ne faites sans doute pas avancer grand chose !

Compétence N°3 : à maîtriser les codes de la communication à l'ère du "digital", à produire des vidéos ou des contenus différents et originaux, à présenter vos idées autrement et même apprenez à coder. Cela vous paraît irréaliste ? Les opportunités sont légions et le retour sur cet investissement vous surprendra !

Pas facile me direz-vous ?

C'est justement pour cela que cela marche !

vendredi 4 décembre 2015

Les tweets sont-ils trop longs ?

Je questionnais il y a peu la pertinence de laisser les participants à une conférence "twitter" ce qu'ils pensaient des débats. Puis de projeter ces "tweets" sur un écran... 
Nous vivons, semble-t-il dans une société du toujours plus court. Sans doute par peur de l'ennui qu'il y aurait à ce que ce soit trop long, tant il est vrai que toutes, absolument toutes les présentations professionnelles sont trop longues ! Combien de fois vous êtes vous dit  : "c'est trop court, il m'en faudrait encore !"... Jamais, j'en suis sûr !
Alors, on pousse à réduire. Une grande entreprise de mes clients pousse ses collaborateurs à n'utiliser que 5 slides ! Tentant ainsi de forcer à faire court, efficace, dense.
Le problème, c'est que faire court, dense et efficace n'est pas facile à réaliser. Cela exige d'aller au coeur des choses, de préparer, d'affiner, de répéter et de répéter encore jusqu'à ce qu'il ne reste que le suc, le meilleur, la crème... 
Mais cette densité ne veut pas dire que cela va être court ! 
Je me souviendrai longtemps de la conférence de Bob McKee, le gourou du storytelling. Cette conférence, dense, efficace et passionnante de bout en bout dure 5 jours ! Et je n'ai pas le souvenir de m'y être ennuyé un instant !
Si c'est passionnant, on ne vous reprochera jamais d'être trop long ! Ce n'est pas la longueur qui est gênante, c'est tout ce qui est gris, terne, ennuyeux... Tout ce verbiage qui n'a ni queue et ni tête, auquel vous vous trouvez forcé d'assister !

jeudi 3 décembre 2015

Trac

Vous êtes si nombreux à vouloir vous débarrasser de la peur, du stress, du trac que produisent une prise de parole face à un auditoire.
Débarrassez-vous de cette peur et il ne reste rien. La peur vous indique que vous prenez un risque, que c'est de votre point de vue dont il est question, que cela pourrait bien ne pas marcher, que c'est important pour vous...
Ce n'est pas la peur qu'il vous faut supprimer, mais l'immobilisme et la tétanie.

mercredi 2 décembre 2015

Merci pour l'invitation...


Depuis le temps que j'en parle ! Depuis le temps que cette zone de confort fait partie de mes collègues de travail, que je la côtoie, que je la bouscule, chez les autres, principalement !
Il y a peu, un stagiaire dans ses retours de fin de training écrit le commentaire suivant : Peut-être devriez-vous sortir, vous aussi de votre zone de confort.
Le commentaire est énigmatique, il ne fait référence à aucune partie particulière du travail que nous avons fait sur deux jours et il n'indique en rien ce qui en est à l'origine, mais je le prends comme une invitation.
Nous ne sommes jamais assez en dehors de notre zone de confort. Jamais.
Le training que nous offrons est sans doute l'un des meilleurs et dans sa forme actuelle, il permet à ceux qui nous font assez confiance pour nous confier deux jours de leur vie de réaliser des progrès assez époustouflant. Pourtant, il est une évidence, c'est qu'il existe sûrement une manière de parvenir à plus ou à mieux… et aller vers cette autre manière est inquiétant, parce que cela pourrait signifier devenir moins bon avant de devenir meilleur, recevoir moins d'éloges, convaincre moins de clients…
Ce commentaire est bien une invitation.
Devenir expert, devenir le meilleur ne veut pas dire tout contrôler jusqu'à recréer une routine et une zone de confort. Devenir expert signifie se confronter chaque jour un peu plus à toute l'étendue de notre ignorance. Rester curieux. Vouloir aller plus loin, défricher des territoires de savoir inconnu…

Merci pour ce rappel. Merci pour cette invitation !

mardi 1 décembre 2015

Gratitude

Deux ou trois fois cette semaine, j'ai senti, après la confusion causé par les attentats du 13 novembre, après la peur et l'incompréhension, monter en moi un autre sentiment, tout aussi naturel et tout aussi déroutant : la colère.
Comment seulement envisager de pardonner un jour un acte aussi terrible, lâche, imbécile et inhumain. Comment seulement se poser la question de comprendre ou de tenter de savoir ce qui pourrait l'expliquer. Ce que nous aurions fait ou pas fait qui puisse un tant soit peu donner du sens à ce qui n'en a pas. 
La colère. L'envie de vengeance. De revanche. De punir pour apaiser ce qui ne s'explique pas, ce qui ne se conçoit pas.
Il n'y a qu'un remède à la colère. La gratitude. 
Ceux qui sont morts ne sont pas mort pour rien. Je le vois tous les jours. Je le sens quand je serre celle que j'aime dans mes bras, quand je vois et je lis tous les témoignages du monde entier. Gratitude. L'inhumanité de certains révèle l'immense générosité du plus grand nombre.
Nous ne serons jamais à l'abris, mais nous pouvons compter les uns sur les autres.